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La programmation détaillée de "Cannes Classics" 2008
Pour la 5e année consécutive, Cannes Classics met le rayonnement du Festival au service du cinéma retrouvé, des copies restaurées et des ressorties en salles ou en DVD des grandes œuvres du passé. Cette programmation est présentée dans le Palais des Festivals (salle Buñuel et Salle du Soixantième) ainsi qu’au Cinéma de la Plage et dans la salle La Licorne.
Cannes Classics 2008 est placé sous le signe de Manoel de Oliveira auquel le Festival rend un vibrant hommage à l’occasion de ses 100 ans en présentant son premier film DOURO, FAINA FLUVIAL (1931, 18’, Portugal) dans le grand amphithéâtre Lumière et de Wong Kar Wai qui présentera ASHES OF TIME REDUX (1994, 120’, Hong-Kong) salle Debussy.
LE PROGRAMME DETAILLE DE CANNES CLASSICS 2008:
Evénement : Lola Montes de Max Ophüls
Documentaires sur le cinéma
NO SUBTITLES NECESSARY : LASZLO & VILMOS (105’, Etats-Unis) de James Cressanthis. Un documentaire racontant le parcours et l’amitié de Laszlo Kovacs et Vilmos Zsigmond, les célèbres directeurs de la photographie d’origine hongroise ayant contribué à l’âge d’or d’Hollywood des années 70 et 80.
LA COLLECTION CINEMA CINEMAS (104’, France, 1980-1990) de Claude Ventura. Deux épisodes choisis parmi les dizaines d’heures de programmes tournés dans les années 80.
« YOU MUST REMEMBER THIS » : UNE HISTOIRE DE LA WARNER (120’, 2008, Etats-Unis)
Warner Bros. fête ses 85 ans avec le documentaire de Richard Schickel, YOU MUST REMEMBER THIS sur l’histoire du studio.
Programme accompagné par une « projection Warner » chaque soir au Cinéma de la Plage dont une soirée exceptionnelle « Looney Tunes » regroupant le meilleur de l’animation de l’entreprise de Burbank.
Un sélection de 9 copies neuves ou restaurées
GUIDE de Vijay Anand (1965, 179', Inde)
LOLA MONTES de Max Ophüls (1955, 115’, France)
DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES de Paul Newman (1972, 100’, Etats-Unis)
LET’S GET LOST de Bruce Weber (1988, 120’, USA)
SANTA SANGRE de Alejandro Jodorowsky (1989, 123’, Mexique)
ORPHEE de Jean Cocteau (1949, 93’, France)
FINGERS (Mélodie pour un tueur) de James Toback (1977, 90’, Etats-Unis)
GAMPERALIYA (Changements au village) de Lester James Peries (1965, 105’)
THE SAVAGE EYE de Ben Maddow, Sydney Meyers, Joseph Strick (1960, 71’, Etats-Unis)
1968 : 40 ans après
En 1968, le Festival fut interrompu quelques jours après son ouverture en raison des événements liés au mouvement social. Montrer quelques films qui ne l’ont pas été projeté cette année-là sera une façon active et joyeuse de faire un clin d’œil à l’édition 1968 du Festival, en présence de Carlos Saura dont le film Peppermint Frappé fut précisément celui sur lequel la manifestation ferma son rideau.
PEPPERMINT FRAPPE de Carlos Saura (92’, 1968, Espagne), en présence de Carlos Saura.
13 JOURS EN FRANCE de Claude Lelouch (115’, 1968, France), en présence de Claude Lelouch, présenté dans une copie restaurée.
ANNA KARENINE d’Aleksandr Zarkhi (145’, 1968, URSS)
THE LONG DAY’S DYING (Un jour parmi tant d’autres) de Peter Collinson (95’, 1968, Grande-Bretagne)
24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME de Dominique Delouche (80’, 1968, France), en présence de Dominique Delouche.
Centenaire David Lean (1908-1991)
THE PASSIONATE FRIENDS (Les Amants passionnées) (1949, 91', Royaume-Uni)
THIS HAPPY BREED (Heureux mortels) (1944, 114', Royaume-Uni)
IL ETAIT UNE FOIS... LAURENCE D’ARABIE (52’, 2008, France) de Anne Kunvari
Kawakita Memorial Film Institute
L’Institut Kawakita promeut les films japonais dans les festivals, les mussées et centre culturels autour du monde. Regroupé sur l’enseigne de Kawakita on retrouve une bibliothèque, un musée et un prix annuel décerné à une personne ou une société qui aide au développement du cinéma japonais.
Le Centenaire de la Kawakita Memorial Film Institute sera célébré avec la projection du film de Seijun Suzuki, ZIGEUNERWEISEN (Mélodie tzigane, 1980, 145', Japon)
World Cinema Foundation : deuxième année, deuxième récolte.
La World Cinema Foundation est une association à but non lucrative créée afin d’aider les pays les pays en voie de développement à la sauvegarde de leurs trésors cinématographiques. Présidée par Martin Scorsese, elle consiste à demander à des cineastes de parrainer chaque année une restauration.
SUSUZ YAZ (Dry Summer) de Metin Erksan (1964, 85’, Turquie) – film présenté par Fatih Akin
HANYO (La Servante) de Kim Ki-young (1960, 109’, Corée)
TOUKI BOUKI (Le Voyage de la hyène) de Djibril Diop Mambéty (1973, 88’, Sénégal)
Source: Site internet du Festival de Cannes