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Ma journée "in the mood for" Nespresso au 68ème Festival de Cannes
Photo de Florent Ladeyn ci-dessus: ©Emmanuel Nguyen Ngoc
Cliquez ici pour lire mon interview sur le site officiel Nespresso Cannes et ici pour y lire mon article.
Ce 68ème Festival de Cannes, dont j’ai du mal à réaliser qu’il s’agit déjà de mon quinzième vécu en intégralité, fut cette année aussi cinématographique (tout de même pas moins de 22 films vus et de 10 conférences de presse, cliquez ici pour lire mon bilan de mes 12 jours de festival sur Inthemoodforfilmfestivals.com) que gastronomique. Après un mémorable déjeuner du chef Cyril Lignac que je vous raconte,ici, j’ai eu le grand plaisir, à l’invitation de Nespresso (pour être le temps d’une journée son « ambassadrice »), de déjeuner sur la plage éponyme et, le soir, de faire partie des heureux privilégiés qui ont dégusté la cuisine d’un des trois grands chefs qui s’y sont succédés au cours du festival, dans un cadre idyllique, sans aucun doute le lieu le plus agréable, à la fois chic et convivial, de ce 68ème Festival de Cannes, dont la transparence et la situation en hauteur, comme suspendu au-dessus des flots et de l’agitation de la Croisette, permettaient aux convives de déguster les mets les plus délicieux tout en admirant une vue à couper le souffle sur la Croisette.
Nespresso est ainsi partenaire du Festival de Cannes depuis 8 ans et de la Semaine de la Critique depuis 5 ans. Mais surtout, l’an passé, la marque a initié une opération aussi originale que réjouissante intitulée « Les chefs font leur cinéma », un concept singulier qui allie gastronomie et cinéma au plus grand plaisir de mes papilles et de mon regard de gourmet cinéphile. Cette opération semblait en effet faite pour moi puisqu’elle concilie mes deux passions pour le cinéma et la gastronomie.
Nespresso invitait ainsi trois grands chefs à être les réalisateurs de dîners d’exception, cette année : Yves Camdeborde, Christophe Dufau et Florent Ladeyn. Pour mon plus grand plaisir, c’est la cuisine du troisième que j’ai eu l’opportunité de déguster, Florent Ladeyn dont j’avais assidument suivi le parcours dans l’émission « Top chef » (il fut finaliste en 2013) dans laquelle chacun de ses plats me mettait l’eau à la bouche et qui, aujourd’hui, avec « L’Auberge du Vert Mont, Boeschepe » possède son étoile Michelin.
J’ai eu d’autant plus de chance que Florent Ladeyn a « fait son cinéma » inspiré par un film d’un de mes cinéastes préférés, François Truffaut, avec « Les 400 coups » (Prix de la mise en scène Festival de Cannes 1959). Comment oublier cette course effrénée à laquelle succède ce regard par lequel s’achève brusquement le film et qui nous achève nous aussi par sa force, sa soudaineté? Et puis cette scène où il se prend de passion pour « La Recherche de l’Absolu » de Balzac (qui lui coûtera bien cher). Et, plus largement, je retiens la vitalité extraordinaire qui se dégage de tout le film, grâce à la force novatrice de l’écriture et de la réalisation mais aussi grâce à un jeune acteur qui faisait ici ses débuts et qui allait devenir indissociable de son célèbre personnage Antoine Doinel et de la « Nouvelle Vague » : Jean-Pierre Léaud.
« Comment ne pas se retrouver dans le portrait de cet adolescent un peu turbulent, un peu rebelle, qui se sent différent et n’est pas très à l’aise dans le moule où on veut l’enfermer ? Ce que j’ai cherché dans ce menu, c’est retrouver ce rapport à l’enfance et aux souvenirs qu’on peut avoir en cuisine. Créer des émotions en se remémorant des souvenirs, en les remaniant, en les réinventant, en revisitant par exemple des plats de cantine, comme autant de clins d’œil à notre enfance… » a ainsi expliqué Florent Ladeyn. Lorsque nous l’avons rencontré , la charmante et talentueuse Emilie du blog « Griottes » et moi-même (chaque jour étaient invitées une blogueuse cinéma et une blogueuse cuisine), ce dernier nous a expliqué que pour lui existait aussi aujourd’hui une « nouvelle vague » dans la gastronomie française comparable à celle que Truffaut et ses camarades avaient initiée dans le cinéma.
Le Vendredi 22 Mai, un peu grisée par 9 journées joyeusement étourdissantes de grand cinéma, ma journée « Nespresso » a donc commencé par un déjeuner sur la plage Nespresso (qui n’était pas orchestré par Florent Ladeyn, au contraire du dîner) mais par le chef qui y officie habituellement. Ce fut un tel régal que je ne peux m’empêcher de vous en livrer ici quelques clichés (le tout, les pieds dans l’eau ou presque, avec une mer aux reflets d’une beauté éblouissante, une pause salutaire après 9 jours à courir d’une projection à l’autre). Du foie gras parfumé de grand cru Nespresso, en passant par le filet de bœuf rôti avec de la purée à la truffe jusqu’à l’ivresse de chocolat -tout un programme-, ce fut un délice.
Après un passage dans les coulisses du Grand Journal de Canal plus, pour la dernière de l’émission, je suis donc retournée sur la plage Nespresso pour le dîner tant attendu.
Le lieu, pour l’occasion, a été magnifiquement décoré autour de la thématique du film et nous a fait retomber joyeusement en enfance, (je ne donnerai pas de noms mais j’en ai même surpris certains à s’amuser avec les billes disposées sur la table).
Photo ci-dessus: ©Emmanuel Nguyen Ngoc
Le chef en plein travail dans les cuisines de la plage Nespresso…
L’inventivité était au rendez-vous dès l’entrée avec ce plumier en guise d’assiette. Tous les plats résultaient de la libre inspiration du chef, avec pour seul impératif, la thématique du film de Truffaut, « Les 400 coups ».
Florent Ladeyn a malicieusement donné à ses plats des noms de plats de notre enfance et de cantine: « Betteraves vinaigrette, carottes râpées, céleri rémoulade », puis « Tortellinis de jambon blanc et fromage râpé », « poisson pané et sa macédoine de légumes », « canard champignons à la crème et Grand Cru Indriya from India. », « Yaourt aux fruits rouges » avec une indéniable préférence pour ma part pour le poisson et surtout le dessert bien plus élaboré que sa dénomination et réellement exquis. Je vous laisse déguster le menu des yeux ci-dessous.
Merci à l’agence 14 septembre pour le chaleureux accueil, à l’équipe de Nespresso, à Emilie du blog « Griottes » pour sa charmante compagnie tout au long de cette journée, et au chef Florent Ladeyn pour le temps qu’il nous a accordé malgré le stress.