Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Compléments de sélection du Festival de Cannes 2010

    cannes4.jpgEn complément des films annoncés lors de la conférence de presse du 15 avril dernier, le Festival de Cannes annonce la sélection de :
     

    COMPETITION OFFICIELLE:

    - RIZHAO CHONGQING, du chinois Wang Xiaoshuaï

    TENDER SON - THE FRANKENSTEIN PROJECT de Kornél Mondruczó  (Hongrie) qui viennent finaliser la Compétition, ce qui porte à dix-huit le nombre de films concourant pour la Palme d'Or (retrouvez les autres films en compétition, ici).

    UN CERTAIN REGARD:

    - CARANCHO, de l'argentin Pablo Trapero, et I WISH I KNEW de Jia Zhang Ke (Chine) au Certain Regard.

    HORS COMPETITION:

    - AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU, du roumain Andrei Ujică, hors compétition.

    - CARLOS, du cinéaste français Olivier ASSAYAS, qui sera présenté lors d'une séance spéciale, hors compétition.

    SEANCE SPECIALE:

    - COUNTDOWN TO ZERO de Lucy Walker (Etats-Unis), en séance spéciale.

    - 5XFAVELA, dirigé par Carlos Diegues et composé de cinq courts métrages des réalisateurs brésiliens Manaira CARNEIRO, Wagner NOVAIS, Rodrigo FELHA, Cacau AMARAL, Luciano VIDIGAL, Cadu BARCELOS, Luciana BEZERRA sera présenté en Séance Spéciale.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Alexandre Desplat rejoint le jury du 63ème Festival de Cannes

    cannes4.jpgC'est le compositeur français Alexandre Desplat (qui a d'ailleurs très souvent composé des musiques de films présentés à Cannes lors d'éditions passées) qui vient compléter le jury du 63ème Festival de Cannes déjà composé de:

    Tim BURTON, Président
    Kate BECKINSALE ‐ Actrice / Grande‐Bretagne

    Giovanna MEZZOGIORNO ‐ Actrice / Italie

     Alberto BARBERA ‐ Directeur du Musée National du Cinéma / Italie

     Emmanuel CARRERE ‐ Ecrivain ‐ Scénariste ‐ Réalisateur / France

     Benicio DEL TORO ‐ Acteur / Porto Rico

    Victor ERICE ‐ Réalisateur / Espagne

    Shekhar KAPUR ‐ Réalisateur ‐ Acteur ‐ Producteur / Inde

    Catégories : JURYS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Plage "Majestic 63", lieu incontournable du Festival de Cannes 2010: les images en avant-première

    Majestic632.jpg
    ju.jpg
    majestic634 (2).jpg
    StructureMajestic63 (2).jpg
    dressing02_M63 (2).jpg

    Comme l'an passé les plages "Majestic 63" (plage de l'hôtel Majestic) et "Chérie chéri" (plage du Carlton) seront les lieux incontournables du festival, grâce à Antoine Dray et son équipe d'ADR prod avec 1200 m² intégralement équipés en Wifi, mais aussi :
    - un open Bar / jus de fruits Granini, cafés Nespresso…
    - un service de sécurité
    - des ordinateurs portables Apple avec connexions internet, dans le Business Lounge
    - Quelques minutes de détente grâce à LPG (massages & soins en cabines climatisées)
    - Un speed shopping dans le Showroom 63, vestiaire multimarques (Maje, Repetto, etc..)
    - Une régie TV + satellite permettant directs ou enregistrements plateaux TV

    Cette année, la plage Majestic proposera différents espaces : l'Espace Renault dans une ambiance cosy, soit 50 m² couverts prolongés d’une terrasse sur la plage et le ponton et le canapés confortables & tables basses  ou les plateaux Granini et Lérins, situés en bout de ponton.

    Un décor rouge flamboyant évoquant la passion du cinéma et une sérénité de blanc réservée au restaurant les pieds dans l'eau et au spa. Comme les années passées, un lieu qui sera donc une invitation au voyage, l'endroit idéal entre les projections.

    Bref, comme l'an passé, la plage Majestic (et "Chérie chéri" dont je vous parlerai ces jours prochains) devrait être mon quartier général et l'endroit incontournable du festival et de toutes les équipes de films et personnalités de la Croisette.

    Suivez également toute l'actualité de la plage Majestic sur son site officiel "Cannes addict" dans les liens duquel vous pourrez retrouver un blog que vous connaissez bien...

    Je vous reparlerai également prochainement des lieux cannois incontournables, et donc de la plage Majestic 63, sur mon nouveau blog In the mood for luxe.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 2 commentaires Pin it! Imprimer
  • "Tournée" de Mathieu Amalric - Compétition officielle - Festival de Cannes 2010

    tournée.jpg
    © Le Pacte

    tournee.jpgJe termine ma série de trois articles consacrés aux films français de la compétition officielle 2010. J'évoquerai ultérieurement ceux de la sélection "Un Certain Regard". Après Bertrand Tavernier et sa "Princesse de Montpensier", Xavier Beauvois et "Des hommes et des dieux", c'est donc au tour de Mathieu Amalric pour "Tournée".

    Quatrième film de Mathieu Amalric (après "Mange ta soupe" en 1997, "Le stade de Wimbledon" en 2002, "La chose publique"en 2003), "Tournée" est son premier film à figurer en compétition à Cannes même si son troisième film en tant que réalisateur "La chose publique" avait été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et même si, en tant qu'acteur, il a fréquemment monté les marches, notamment en 2007 pour "Le Scaphandre et le papillon" ou encore l'an passé pour "Les herbes folles".

    Synopsis:  Un ex-producteur de spectacles fait son come-back avec une troupe de filles du New Burlesque : du strip-tease haut en couleurs sur les routes de France !

    Sortie en salles: le 30 juin 2010

    Lieux de tournage: Nantes, La Rochelle, Rochefort, Oléron, Paris

    Avec: Mathieu Amalric, Mimi Le Meaux, Kitten On The Days, Dirty Martini...

    C'est lors d'un casting aux Etats-Unis que Mathieu Amalric a recruté ses actrices pour cette comédie. Le producteur devait être interprété par le producteur Paulo Branco avant que Mathieu Amalric se décide à endosser lui-même le rôle.

    Remarques: Un film qui, sur le papier, n'a rien des "standards" d'une palme d'or mais qui, par son originalité et sa fantaisie, pourrait plaire à une personnalité comme Tim Burton, président du jury 2010. Qui sait? Avec son sujet décalé, ce road movie d'un (petit) budget de 4 millions d'euros pourrait bien créer la surprise...

    Films déjà présentés à Cannes par Mathieu Amalric:

    • 2009 - LES HERBES FOLLES - En Compétition Interprète
    • 2008 - UN CONTE DE NOËL - En Compétition Interprète
    • 2007 - ACTRICES (ACTRICES (LE RÊVE DE LA NUIT D'AVANT)° - Un Certain Regard Interprète
    • 2007 - LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON- En Compétition Interprète
    • 2006 - UN LEVER DE RIDEAU - Hors Compétition Interprète
    • 2006 - QUAND J'ÉTAIS CHANTEUR - En Compétition Interprète
    • 2006 - LES SIGNES - Hors Compétition Interprète
    • 2001 - AMOUR D'ENFANCE - Un Certain Regard Interprète
    • 1998 - L'INTERVIEW - En Compétition Interprète
    • 1996 - COMMENT JE ME SUIS DISPUTÉ...(MA VIE SEXUELLE) - En Compétition Interprète

    Filmographie

    En tant qu'acteur:

    1984 : Les Favoris de la lune d'Otar Iosseliani - Julien

    1992 : La Chasse aux papillons d'Otar Iosseliani

    1992 : La Sentinelle d'Arnaud Desplechin

    1993 : Lettre pour L... de Romain Goupil

    1995 : Le Journal du séducteur de Danièle Dubroux - Sébastien

    1995 : Tom est tout seul de Fabien Onteniente - Un copain de Tom

    1996 : Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) d’Arnaud Desplechin - Paul Dédalus

    1996 : Généalogies d’un crime de Raoul Ruiz - Yves

    1998 : On a très peu d’amis de Sylvain Monod - Ivan

    1998 : Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) de Bruno Podalydès - Atchoum

    1998 : Alice et Martin d'André Téchiné - Sauvagnac

    1998 : Fin août, début septembre d'Olivier Assayas - Gabriel

    1999 : Trois Ponts sur la rivière de Jean-Claude Biette - Arthur Echéant

    1999 : Adieu, plancher des vaches ! d'Otar Iosseliani - un client au bar

    1999 : La Fausse Suivante de Benoît Jacquot - Lélio

    2000 : L'Affaire Marcorelle de Serge Le Péron - Fourcade

    2000 : La Brèche de Roland (moyen-métrage) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu - Roland

    2001 : Léaud l'unique (TV) de Serge Le Péron - lui-même

    2001 : Zaide, un petit air de vengeance (TV) de Josée Dayan - Luigi Scarofolo

    2001 : Amour d'enfance d'Yves Caumon - Paul

    2002 : Lundi Matin d'Otar Iosseliani - Voix de Nicolas

    2002 : Les Naufragés de la D17 de Luc Moullet - l'astrophysicien

    2002 : Lulu de Jean-Henri Roger - l'avocat

    2002 : C'est le bouquet de Jeanne Labrune - Stéphane

    2003 : Un homme, un vrai d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu - Boris

    2003 : Mes enfants ne sont pas comme les autres de Denis Dercourt - Gérald

    2004 : Inquiétudes de Gilles Bourdos - le professeur d'arts plastiques

    2004 : Le Pont des Arts d'Eugène Green - un spectateur du Nô

    2004 : Rois et Reine d’Arnaud Desplechin - Ismaël

    2005 : La Moustache d'Emmanuel Carrère - Serge

    2005 : Au large de François-Christophe Marzal

    2005 : J'ai vu tuer Ben Barka de Serge Le Péron - Philippe Bernier

    2005 : Munich de Steven Spielberg - Louis

    2005 : Marie Antoinette de Sofia Coppola - l’homme au bal masqué

    2005 : Michou d'Auber de Thomas Gilou - Jacques

    2006 : Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli - Bruno

    2006 : Fragments sur la grâce de Vincent Dieutre - un lecteur

    2006 : La Question humaine de Nicolas Klotz - Simon

    2006 : Le Grand Appartement de Pascal Thomas - Martin

    2006 : Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel - Jean-Dominique Bauby

    2007 : Actrices de Valeria Bruni Tedeschi

    2007 : L'Histoire de Richard O. de Damien Odoul – Richard O.

    2007 : Un secret de Claude Miller - François adulte

    2007 : Un conte de Noël d'Arnaud Desplechin - Henri

    2008 : De la guerre de Bertrand Bonello - Bertrand

    2008 : Quantum of Solace de Marc Forster - Dominic Greene

    2008 : L'Ennemi public n° 1 de Jean-François Richet - François Besse

    2009 : Visage de Tsai Ming-liang - L'homme du fourré

    2009 : Bancs publics (Versailles Rive-Droite) de Bruno Podalydès - Le père au landau

    2009 : Les Derniers Jours du monde d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu - Robinson

    2009 : Les Herbes folles d'Alain Resnais - Bernard de Bordeaux

    2010 : Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson

    2010 : Tournée de Mathieu Amalric

    En tant que réalisateur:

    1985 : Marre de café, court-métrage.

    1986 : La Seule différence c’est que les cafés sont plus chers, court-métrage.

    1991 : Sans rire, court-métrage.

    1993 : Les Yeux au plafond, court-métrage.

    1997 : Mange ta soupe

    2001 : Le Stade de Wimbledon

    2002 : Tu vois loin, vidéo-clip pour le groupe Eiffel.

    2003 : La Chose publique

    2010 : Tournée

    Mathieu Amalric évoque "Tournée" sur Allociné:

    Bonus: La critique du "Scaphandre et le Papillon" présenté en compétition du 60ème Festival de Cannes et dans lequel Mathieu Amalric interprétait le rôle principal. Le film avait alors reçu le prix de la mise en scène

    "Le Scaphandre et le Papillon" de Julian Schnabel

    En décembre 1995, un accident vasculaire brutal a plongé Jean-Dominique Bauby, rédacteur en chef du magazine  Elle et père de deux enfants, dans un coma profond. Quand il en sortit, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le «  locked-in syndrome » -littéralement : enfermé à l’intérieur de lui-même-, il ne pouvait plus parler, bouger, ni même respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un cil bouge. Ce cil devient son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Il cligne une fois pour dire oui, deux fois pour dire non. Avec son cil, il arrête l’attention de son visiteur sur les lettres de l’alphabet qu’on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières… Avec son cil, il écrit ce livre, le Scaphandre et le papillon, dont chaque matin pendant des semaines il a mémorisé les phrases avant de les dicter…

    b31884d1b43472f6bcca206124b45095.jpgAvec un tel sujet, on pouvait redouter le pire : le pathos et le mélodrame outrancier, la performance ostentatoire et ridicule d’un acteur dans un rôle de composition-à-oscar-césar-prix d’interprétation. C’est donc avec quelques réticences que je suis allée à la projection de ce film présenté en compétition officielle du 60ème Festival de Cannes. Devant le palais des festivals, la valse poétique et multicolore d’un lâcher de papillons gigantesques et somptueux a précédé la projection dans le grand Théâtre Lumière.

     Puis, l’obscurité, le générique…et nous nous retrouvons avec Jean-Dominique Bauby enserrés dans son scaphandre qu’est son corps inerte, puisque la première moitié du film est entièrement filmée en caméra subjective. Dès les premiers plans, nous épousons son regard flou et précis, incisif même, guidés par la voix off de Mathieu Amalric. Véritable métaphore du cinéma, son regard est sa fenêtre sur le monde, sa caméra. Immobile comme l’est le spectateur sur son fauteuil, il s’évade et papillonne par la mémoire et par l’imagination, de son corps et de l’hôpital maritime de Berck où il est soigné, comme le spectateur s’évade de la salle de cinéma par les images projetées sur l’écran. L’identification est donc immédiate, d’autant plus qu’il porte un regard lucide et non moins ironique sur sa situation, sans jamais s’apitoyer sur son sort.

    Auparavant aveugle et sourd à la beauté du monde, il n’a jamais aussi bien vu que d’un seul œil. Vu et ressenti. C’est en effet un film sens-uel et sens-ationnel : tout ce que Jean-Dominique Bauby  ne peut saisir, son regard s’en empare avec gourmandise, rattrapant au vol les moments de bonheur qu’il a auparavant laissés s’envoler. Ce film nous saisit, nous enlace, nous enserre, délicieux enserrement celui-là, nous arrache à sa réalité et à la nôtre, celle de spectateur, pour ne plus nous lâcher. Enserrés nous aussi, dans son regard virevoltant, qui nous fait éprouver et savourer la liberté comme rarement un film y est parvenu. Par ce qu’il voit : le vent qui s’engouffre dans une chevelure, ou par son regard qui glisse sur une peau nue qui se laisse entrevoir. Par ce dont il se souvient : son dernier voyage, en décapotable, et le frémissement des arbres au-dessus de sa tête. Par le souvenir de ses gestes précipités mais précis, lorsqu’il rasait son père, lui aussi prisonnier, alors qu’il était encore libre d’agir, alors qu’il (en) était inconscient, si pressé, trop pressé.  Par ce qu’il imagine surtout, il s’évade de son scaphandre par la puissance de son imagination débridée : il peut alors tout vivre comme même faire un dîner pantagruélique avec la jeune femme qui prend son livre en notes (Anne Consigny, décidément remarquable, à noter qu’elle retrouve ici son partenaire de Je ne suis pas là pour être aimé, Patrick Chesnais, également remarquable en médecin cassant qui suscite des répliques cinglantes de Jean-Dominique Bauby) à laquelle il n’est pas insensible, il peut aussi voir des glaciers s’effondrer puis se reconstruire. Son monde s’effondrer et le reconstruire. Parce que si son corps n’existe plus, par la pensée, il est tour à tour : séduisant, en colère, ironique voire cynique, cruel parfois mais en tout cas VIVANT. Si le scaphandre l’empêche de se mouvoir, le papillon peut l’emmener partout, là où même il n’osait aller quand il était « aveugle et sourd », avant.

    Le scaphandre et le papillon est un vibrant hymne à la vie, à la liberté, à la création surtout. L’art devient pour lui libérateur et même salvateur. Hommage à l’art, à tous les arts : à la peinture (Julian Schnabel est peintre), à l’écriture, au cinéma, à la musique aussi. Les lettres épelées mélodieusement par les différents visiteurs ne sont jamais lassantes et constituent autant de partitions différentes qui nous tiennent en haleine. Le spectateur est alors suspendu aux lèvres de celui ou celle qui parle et qui chante les lettres, à la voix vibrante de vie de Mathieu Amalric.

    A la place d’un livre sur la vengeance au féminin, une sorte de Monte-Christo au féminin qu’il projetait d’écrire avant son accident, Jean-Dominique Bauby va donc écrire sa vie. Celle d’une mort, d’un corps emprisonné à jamais. D’une renaissance aussi, celle de son esprit, si libre et alerte. Sans aucun sentiment de revanche et de vengeance. Seulement contre son orgueil et son aveuglément peut-être.

    Marie-Josée Croze, Anne Consigny, Emmanuelle Seigner toutes formidablement dirigées sont autant de preuves de  l’existence de cet esprit qui ne cesse pas de penser et séduire.  Malgré tout. A cause de cela justement.

    Julian Schnabel parvient à signer un film résolument optimiste sur une histoire tragique. Tout juste peut-on regretter deux plans trop appuyés, l’un sur son père en larmes, et un dernier plan trop appuyé sur son infirmité physique… ce bouleversant tourbillon de vie emporte néanmoins ces deux plans regrettables sur son passage dévastateur et bouleversant.

    Le scaphandre et le papillon est une déclaration d’amour poignante et ironique, lucide et poétique. A la vie. A l’art. A la mer dont parfois on oublie de savourer la beauté de ses changeants reflets d’argent. Une œuvre d’arts.

    Quelques jours après cette projection, je  retrouvais encore des papillons égarés, affolés, éblouis par les lumières impitoyablement et imperturbablement aveuglantes, agglutinés aux vitrines de la Croisette. La frontière est décidément si fragile entre le sublime et la laideur, entre un papillon et un scaphandre... Ce film nous le rappelle magnifiquement, justifiant ainsi amplement son prix de la mise en scène du 60ème Festival de Cannes.

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Des hommes et des dieux " de Xavier Beauvois - compétition officielle 2010

    beauvois.jpg

    Je poursuis aujourd'hui ma présentation des films français en compétition du Festival de Cannes 2010 avec, après "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier, " Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois.

    Synopsis: Un monastère au milieu des montagnes dans un pays du Maghreb, dans les années 90… Huit moines cisterciens français vivent en harmonie avec la population musulmane. Ils sont proches des villageois et partagent avec eux fêtes et labeur, leur dispensant au quotidien les soins médicaux dont ils ont besoin. Un jour, dans cette région, des ouvriers étrangers sont massacrés par une trentaine d’hommes armés. La panique s’empare des habitants. L’armée tente d’imposer aux moines une protection renforcée mais ces derniers refusent. Peu de temps après, les moines reçoivent la visite des intégristes qui revendiquent le massacre. Christian, le frère prieur de la communauté, s’oppose à Ali Fayattia, le chef des hommes armés. Par son sang-froid et ses paroles, Christian parvient à les faire partir. Mais le doute s’installe chez les moines. Certains veulent quitter le monastère ; d’autres insistent pour rester. Christian propose à tous un temps de réflexion avant de prendre une décision collective. Les moines tentent de continuer à vivre comme avant, mais l’atmosphère devient chaque jour plus lourde. Eux-mêmes sont amenés à soigner certains terroristes, ce qui provoque la colère des autorités. Ces dernières tentent alors de faire pression pour forcer les religieux à rentrer en France. Christian décide d’organiser un nouveau vote à main levée : cette fois, les moines décident à l’unisson de rester coûte que coûte…

      C'est Lambert Wilson qui interprètera le leader de ces moines.

     Le film évoque donc  en réalité l'enlèvement,  en 1996, pendant la guerre civile algérienne, de sept moines trappistes de Tibbhirine. Ceux-ci furent retrouvés assassinés deux mois plus tard. Ce massacre fut longtemps attribué au Groupe Islamiste Armé avant qu'un général français à la retraite n'évoque une bavure de l'armée algérienne. En effet, depuis un hélicoptère, l'armée algérienne aurait mitraillé un camp en pensant qu'il s'agissait d'un repère du GIA avant de décapiter les cadavres pour qu'on croit cet assassinat commis par des terroristes.

    Casting: Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Sabrina Ouazani, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, Roschdy Zem...

    Un sujet donc difficile et courageux. Ainsi, pour des raisons de sécurité, le tournage n'a pas eu lieu en Algérie mais au Maroc.

     C'est le décorateur césarisé d'Un prophète, Michel Barthélémy qui a ainsi reconstitué le monastère.

    C'est 15 ans après avoir obtenu le prix du jury pour "N'oublie pas que tu vas mourir" que Xavier Beauvois revient sur la Croisette. Un sujet dont l'exigence pourrait lui valoir les faveurs du jury qui, depuis quelques années, affectionne ce type de sujet.

    Films déjà présentés à Cannes par Xavier Beauvois

    Le Palmarès cannois de Xavier Beauvois

    Filmographie de Xavier Beauvois

    1991 : Nord

    1995 : N'oublie pas que tu vas mourir

    2000 : Selon Matthieu

    2005 : Le Petit Lieutenant

    2010 : Des hommes et des dieux

    Bonus: la critique du "Petit Lieutenant" de Xavier Beauvois

    A l’image de ce petit lieutenant (Jalil Lespert) lorsqu’il entre à la 2ème division de police judiciaire et dont Xavier Beauvois trace le portrait, c’est avec enthousiasme que je suis entrée dans la salle de cinéma. C’est donc avec la même stupeur que lui que je me suis retrouvée plongée dans cet univers âpre, filmé sans démagogie ni complaisance. Le contraste n’en était que plus saisissant. Quelques minutes à peine après le début du film, après la parade en uniforme, impeccable, rectiligne, mécanique, institutionnelle, la réalité reprend ses droits, imparfaite, chaotique car humaine et donc faillible, aussi.

     

    Les failles sont d’abord celles de Caroline Vaudieu, (Nathalie Baye) qui revient dans ce service qu’elle avait abandonné trois ans auparavant, pour cause d’alcoolisme. Peu à peu des liens vont se tisser entre cette femme qui a perdu son enfant et ce jeune homme à l’enthousiasme juvénile.

     

     Xavier Beauvois aime et connaît le cinéma et cela se voit, se montre même, un peu trop. A dessein nous l’avons compris. Son petit lieutenant et ses collègues sont en effet imprégnés par le cinéma comme nous le (dé)montrent les affiches qui décorent les murs du commissariat , une affiche différente à chaque fois ou presque : le convoyeur, Seven, Il était une fois en Amérique, les 400 coups, Podium. A croire que les policiers de la PJ ont raté leur vocation d’exploitants. Derrière le petit lieutenant, on reconnaît même une photo du Clan des Siciliens. Tout cela pour insister sur ce que le Petit Lieutenant dira lui-même, c’est à cause des films qu’il a voulu faire ce métier, pour conduire avec un gyrophare et se sentir invulnérable aussi apparemment. Seulement voilà, la réalité, c’est tout sauf du cinéma aseptisé et manichéen, c’est tout sauf cet idéal magnifié par le prisme d’un grand écran qui mythifie ceux qu’ils immortalisent. La réalité (la mortalité même) ne se divise pas en deux, non, elle se dissèque comme ce corps entre les mains du médecin légiste dont un son déchirant nous fait comprendre le terrible labeur, et nous poursuivra longtemps. Le bruit déchirant de la confrontation à la réalité.

     

    Réalité, réalisme : leitmotiv de ce film qui semble même emprunter à Depardon l’effroyable réalité de Faits divers. Beauvois fait même tourner un vrai SDF et s’est longuement documenté avant de réaliser son film, ce qui contribue à lui donner cet aspect documentaire. Ici les (anti) héros meurent, pleurent, faillissent. Depardon beaucoup plus que 36, quai des Orfèvres donc, dont ce film est presque le contraire, dans son recours à la musique notamment, celle-ci étant aussi omniprésente, voire omnisciente dans l’un, qu’elle est absente dans l’autre. L’alcool aussi, est aussi omniscient que l’était la musique dans le film précédemment évoquée. Peut-être trop. Pour nous faire comprendre les fêlures, les failles, encore, la réalité avec laquelle il faut composer.

     

    Malgré cet aspect didactique quelque peu agaçant, Le petit Lieutenant n’en reste pas moins un constat, une radiographie d’une implacable lucidité dans laquelle Nathalie Baye excelle, son regard ou l’inflexion de sa voix laissant entrevoir en une fraction de seconde les brisures de son existence derrière cette force de façade. D’ailleurs, encore une fois, c’est surtout à ces fêlures que s’est intéressé Beauvois , bien loin des films policiers initiateurs de la vocation du petit Lieutenant. Ce petit Lieutenant c’est Jalil Laspert qui n’a pas fini de nous démontrer l’infinitude des nuances de ses ressources humaines depuis le film éponyme. Bref, un film d’une poignante âpreté, parfois un peu trop didactique, un didactisme que la composition incroyable de ses interprètes principaux (N.Baye, J.Lespert mais également R.Zem) nous fait finalement occulter.

    Suivez le reste de l'actualité cinématographique sur In the mood for cinema .

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • La Sélection Cinéfondation du Festival de Cannes 2010: courts-métrages en compétition

    La Sélection de la Cinéfondation présentera lors du prochain Festival de Cannes 13 films, choisis parmi les 1600 proposés par des écoles de cinéma du monde entier. Parmi ces films issus de 11 pays, le jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par Atom Egoyan, récompensera ses trois préférés.  Ce palmarès sera annoncé vendredi 21 mai au Festival de Cannes.


    Jens BLANK - COOKED - 7'
    NFTS, Royaume-Uni

    Vatche BOULGHOURJIAN - HINKERORT ZORASUNE (The Fifth Column) - 29'
    NYU, États-Unis                                                                        

    Vincent CARDONA - COUCOU-LES-NUAGES  (Anywhere Out of the World) - 38'
    La fémis, France                                                                                  

    Gilles COULIER - IJSLAND (Iceland) - 22'
    Université Sint-Lukas*, Belgique

    KIM Tae-yong - FROZEN LAND - 36'
    Université de Sejong*, Corée du Sud

    Dane KOMLJEN - JA VEĆ JESAM SVE ONO ŠTO ŽELIM DA IMAM (I Already Am Everything I Want to Have) - 35'
    FDU, Serbie

    Juho KUOSMANEN - TAULUKAUPPIAAT (The Painting Sellers) - 60'
    Université Aalto, Finlande                                             

    Janaína MARQUES RIBEIRO - LOS MINUTOS, LAS HORAS (The Minutes, the Hours) - 11'
    EICTV, Cuba                                                                                          

    Michaela MÜLLER - MIRAMARE - 8'
    ALU*, Croatie

    Benjamin NAISHTAT - EL JUEGO (The Game) - 20'
    Le Fresnoy, France

    Mátyás PRIKLER - ĎAKUJEM, DOBRE (Thanks, Fine) - 40'
    FTF-VŠMU, Slovaquie

    Bálint SZIMLER - ITT VAGYOK (Here I Am) - 36'
    SzFE, Hongrie

    Andrew WESMAN - SHELLEY - 21'
    Université Harvard*, États-Unis


    *écoles sélectionnées pour la première fois

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier - compétition officielle

    montpensier1.jpg
    montpensier2.jpg
    montpensier3.jpg

    Je poursuis mes articles consacrés à la présentation des films du Festival de Cannes 2010, commencés hier avec Woody Allen. Je débute une série de trois articles consacrés aux films français en compétition officielle réalisés par Bertrand Tavernier, Xavier Beauvois et Mathieu Amalric.

     Commençons par Bertrand Tavernier et sa "Princesse de Montpensier", un film librement inspiré du roman éponyme de Madame de la Fayette qui suit le destin de Marie de Mézières (Mélanie Thierry) contrainte d'épouser le prince de Montpensier (Grégoire Leprince- Ringuet), bien qu'elle soit éprise depuis toujours du duc de Guise (Gaspard Ulliel). Lambert Wilson, Michel Vuillermoz, Jean-Charles Malclès, Julien Guiller, Mathieu Lourdel  font également partie de la distribution. Un synopsis et un casting très prometteurs! 

    Ce long-métrage marque le retour en France de Bertrand Tavernier après sa première expérience américaine à travers le thriller Dans La Brume électrique, présenté à la Berlinale 2009.

    C'est Jean Cosmos, le scénariste attitré de Bertrand Tavernier qui signe le scénario. La production est assurée par Laurent Brochand (Le coach) et le film sera distribué  par StudioCanal.

    Ce film a été tourné (automne 2009) en Auvergne et principalement au château de Messilhac ainsi qu'au château de Meillant dans le Cher.

    Ce sera la quatrième fois que Bertrand Tavernier viendra à Cannes avec un film en compétition, reparti avec le prix du meilleur réalisateur pour Un dimanche à la campagne en 1984. Une sélection en compétition qui est déjà une victoire étant donné les problèmes financiers connus lors du tournage.

    Un film que je suivrai avec beaucoup d'intérêt et dont vous pourrez bien entendu trouver la critique ici.

    Films déjà présentés à Cannes par Bertrand Tavernier:

    • 2007 - MAN OF CINEMA: PIERRE RISSIENT (HOMME DE CINEMA : PIERRE RISSIENT) - Cannes Classics Interprète
    • 2000 - LA VIE ET RIEN D'AUTRE - Hommage Réalisation
    • 1993 - LES DEMOISELLES ONT EU 25 ANS - Un Certain Regard Interprète
    • 1990 - DADDY NOSTALGIE - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1984 - UN DIMANCHE À LA CAMPAGNE - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1980 - UNE SEMAINE DE VACANCES - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1976 - LE JUGE ET L'ASSASSIN - Section parallèle Réalisation

    Le palmarès de Bertrand Tavernier à Cannes:

    • 1984 - Prix de la mise en scène - UN DIMANCHE À LA CAMPAGNE - Long métrage

    Filmographie de Bertrand Tavernier-réalisateur

    1964 : Les Baisers (film à sketches : réalisation du Baiser de Judas)

    1964 : La Chance et l'Amour (film à sketches : réalisation d’Une chance explosive)

    1974 : L'Horloger de Saint-Paul

    1975 : Que la fête commence

    1976 : Le Juge et l'Assassin

    1977 : Des enfants gâtés

    1980 : La Mort en direct (Deathwatch)

    1980 : Une semaine de vacances

    1981 : Coup de torchon

    1982 : Philippe Soupault et le Surréalisme (TV)

    1983 : Ciné citron (court métrage)

    1983 : La Huitième Génération (court métrage)

    1983 : Mississippi Blues (coréalisation avec Robert Parrish)

    1984 : Un dimanche à la campagne

    1986 : Autour de minuit (Round Midnight)

    1987 : La Passion Béatrice

    1988 : Lyon, le regard intérieur (TV)

    1989 : La Vie et rien d'autre

    1990 : Daddy nostalgie

    1991 : Contre l'oubli (coréalisation, Pour Aung San Suu Kyi, Myanmar)

    1992 : La Guerre sans nom (coréalisation avec Patrick Rotman)

    1992 : L.627

    1994 : La Fille de d'Artagnan

    1995 : L'Appât

    1996 : Capitaine Conan

    1997 : La Lettre (TV)

    1998 : De l'autre côté du périph (coréalisation avec Nils Tavernier - TV)

    1999 : Ça commence aujourd'hui

    2001 : Les Enfants de Thiès (TV)

    2001 : Histoires de vies brisées : les double-peine de Lyon (Coréalisation avec Nils Tavernier)

    2002 : Laissez-passer

    2004 : Holy Lola

    2009 : Dans la brume électrique (In the Electric Mist)

    2010 : La Princesse de Montpensier

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 2 commentaires Pin it! Imprimer
  • Programme de l'ACID pour Cannes 2010

    acid.jpg

    C'est au tour de l'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion de dévoiler sa programmation pour le Festival de Cannes 2010 : "six premiers films de long métrage, une majorité de jeunes réalisateurs, une éruption de nouveaux visages au côté de ceux de comédiens chevronnés". Sur les 9 films (6 de fiction et 3 documentaires) qui seront présentés du 13 au 21 mai en présence de leurs réalisateurs et des comédiens, cinq le seront en première mondiale et trois en première française.

    PROGRAMME

    Cuchillo de Palo (108)
    (Renate Costa - Espagne - 2010 - documentaire - 93')
    premier long métrage, première française
    production : Estudi Playtime

    Donoma
    (Djinn Carrénard - France - 2009 - fiction - 135')
    premier long métrage, première mondiale
    • avec Emilia Derou-Bernal, Vincent Pérez, Salomé Blechmans, Sékouba Doucouré, Laura Kpegli, Laetitia Lopez
    production : Diaph1Kat

    Eine flexible Frau [The Drifter / Une femme flexible]
    (Tatjana Turanskyj - Allemagne - 2010 - fiction - 97')
    première française
    • avec Mira Partecke, Laura Tonke, Franziska Dick, Angelika Sautter
    production : Turanskyj & Ahlrichs GbR

    Entre nos mains
    (Mariana Otero - France - 2010 - documentaire - 87')
    première mondiale
    production : Archipel 33
    * distribution : Diaphana, 7 octobre 2010

    Fix Me
    (Raed Andoni - France, Suisse, Palestine - 2009 - documentaire - 98')
    première française
    production : Rouge International / Palmyre
    * distribution : Sophie Dulac distribution, fin 2010

    Fleurs du Mal
    (David Dusa - France - 2010 - fiction - 100')
    premier long métrage, première mondiale
    • avec Rachid Youcef, Alice Belaidi
    production : Sciapode

    Poursuite
    (Marina Déak - France - 2010 - fiction - 90')
    premier long métrage, première mondiale
    • avec Marina Déak, Yann Guillemot, Renaud Dehesdin, Aurélien Recoing
    production : 31 Juin Films

    Robert Mitchum est mort
    (Olivier Babinet, Fred Kihn - France - 2010 - fiction - 91')
    premier long métrage, première mondiale
    • avec Olivier Gourmet, Pablo Nicomedes, Bakary Sangaré, Danuta Stenka, André Wilms, Maria Bock, Nils Utsi, Ewelina Walendziak, Wojciech Pszoniak
    production : Ferris & Brockman

    La vie au ranch
    (Sophie Letourneur - France - 2009 - fiction - 90')
    premier long métrage
    • avec Sarah-Jane Sauvegrain, Eulalie Juster, Mahault Mollaret, Benjamin Siksou, Sacha Naigard, Jade Tong Cuong, Elsa Pierret, Rafaël Wallon, Angèle Ferreux, Vincent Steinebach, Raphaël Haberberg
    production : Ecce Films / Rezina Productions

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 5 commentaires Pin it! Imprimer
  • La sélection 2010 de la Quinzaine des Réalisateurs

    Après la Semaine de la Critique hier, c'est aujourd'hui une autre sélection parallèle du Festival de Cannes qui annonce sa programmation que je vous laisse découvrir ci-dessous et sur laquelle je reviendrai bien évidemment.

    quinzaine2.jpg
    quinzaine.jpg

    >>> LONG METRAGES / FEATURE FILMS


    Alegria (Joy) de Marina Méliande et Felipe Braganca (Brésil)

    All Good Children * d'Alicia Duffy (Royaume-Uni)

    Alting bliver godt igen (Everything Will Be Fine) de Christoffer Boe (Danemark-Suède-France)

    Año bisiesto * de Michael Rowe (Mexique)

    Benda Bilili ! * de Renaud Barret et Florent de la Tullaye (France) (documentaire)

    La Casa muda * (The Silent House) de Gustavo Hernandez (Uruguay)

    Cleveland Vs. Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse - France) (documentaire)

    Des Filles en noir de Jean-Paul Civeyrac (France)

    Ha'Meshotet * (The Wanderer / Le Vagabond) d'Avishai Sivan (Israël)

    Illégal d'Olivier Masset-Depasse (Belgique-Luxembourg-France)

    The Light Thief d'Aktan Arym Kubat (Kirghizistan)

    Little Baby Jesus of  Flandr * (Petit bébé Jésus de Flandr / En waar de sterre bleef stille staan little) de Gust Vandenberghe (Belgique)

    La Mirada invisible (The Invivible Eye) de Diego Lerman (Argentine-France-Espagne)

    Picco * de Philip Koch (Allemagne)

    Pieds nus sur les limaces (Lily Sometimes) de Fabienne Berthaud (France)

    Le Quattro volte de Michelangelo Frammartino (Italie-Allemagne-Suisse)

    Shit Year de Cam Archer (Etats-Unis)

    Somos lo que hay * (We Are What We Are) de Jorge Michel Grau (Mexique)

    Tiger Factory de Woo Ming jin (Malaisie)

    Todos vós sodes capitáns * (Vous êtes tous des capitaines) d'Oliver Laxe (Espagne)

    Two Gates Of Sleep * d'Alistair Banks Griffin (Etats-Unis)

    Un Poison violent * de Katell Quillevéré (France)

    * Film concourant pour la Caméra d'Or / Film competed to the « Caméra d'Or » Prize


    >>> SEANCES SPECIALES / SPECIAL SCREENINGS

    Stones In Exile de Stephen Kijak (Royaume-Uni) (documentaire)

    Boxing Gym de Frederik Wiseman (Etats-Unis) (documentaire)

     

    >>> COURTS METRAGES / SHORT FILMS

    Cautare (Quest) de Ionut Piturescu (Roumanie)

    Ett tyst barn (A Silent Child) de Jesper Klevenas (Suède)

    Licht de Andre Schreuders (Pays-Bas)

    Mary Last Seen de Sean Durkin (Etats-Unis)

    Petit tailleur de Louis Garrel (France)

    Shadows of Silence de Pradeepan Raveendran (France)

    Shikasha d'Hirabayashi Isamu (Japon)

    Tre ore (Trois heures) de Annarita Zambrano (Italie)

    ZedCrew de Noah Pink (Zambie)

    Et suivez aussi les autres blogs inthemood: In the mood for cinema, In the mood for Deauville, In the mood for luxe.

    Catégories : QUINZAINE DES REALISATEURS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Programme de la Semaine de la Critique 2010

    semaine.jpg

    Le programme de la Semaine de la Critique 2010 vient d'être annoncé. Je vous laisse le découvrir ci-dessous.

    COMPETITION

    Long-métrages

    Armadillo Janus Metz (Danemark)

    Bedevilled JANG Cheol So (Corée du Sud)

    Belle épine Rebecca Zlotowski (France)

    Bi, dung so ! Phan Dang Di (Vietnam – France - Allemagne)

    The Myth of the American Sleepover David Robert Mitchell (Etats-Unis)

    Sandcastle Boo Junfeng (Singapour)

    Sound of Noise Ola Simonsson & Johannes Stjärne Nilsson (Suède - France)  

     Court-métrages

    A distração de Ivan Cavi Borges & Gustavo Melo (Brésil)

    Berik Daniel Joseph Borgman (Danemark)

    The Boy Who Wanted to Be a Lion Alois Di Leo (Royaume-Uni)

    Deeper Than Yesterday Ariel Kleiman (Australie)

    Love Patate Gilles Cuvelier (France)

    Native Son Scott Graham (Royaume-Uni)

    Vasco Sébastien Laudenbach (France)    

    Séances spéciales

    Long-métrages

    Ouverture

    Le Nom des gens Michel Leclerc (France)

     

    Copacabana Marc Fitoussi (France)

     Rubber Quentin Dupieux (France)

     Courts et moyens métrages

     

    Soirée de clôture

    Le programme de cette soirée sera annoncé prochainement

     

    L’Amour-propre Nicolas Silhol (France)

    Cynthia todavía tienes las llaves Gonzalo Tobal (Argentine)

    Fracture Nicolas Sarkissian (France) 

    INVITATIONS

    Women Are Heroes  (Cliquez ici pour lire mon article sur "Women are heroes" sur ma rencontre avec sa coproductrice lors du Festival de Cannes 2009- en bonus, une vidéo ci-dessous)

     La Collection CANAL+

      Festival de Morelia + Revolución 

    Nisi Masa

    Site officiel de la Semaine de la Critique

    Catégories : SEMAINE DE LA CRITIQUE Lien permanent 2 commentaires Pin it! Imprimer