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Blog créé en 2003 par Sandra Mézière, romancière. Blog cinéma sur les éditions passées du Festival de Cannes. Et le Festival de Cannes 2024 en direct ici. Pour l'actualité cinéma quotidienne et mon actualité d'auteure : Inthemoodforcinema.com.
Alors que c'est le 18 avril que sera dévoilé officiellement le programme de la Semaine de la Critique 2011, qui célèbre cette année ses 50 ans, nous venons d’apprendre que ce sont les réalisateurs sud-coréen Lee Chang-dong et polonais Jerzy Skolimowski qui présideront le jury de la Semaine de la Critique 2011.
Lee Chand-dong décernera le prix des longs métrages tandis que le cinéaste polonais aura la charge de récompenser les courts métrages.
Tous deux connaissent déjà bien le festival. L'actrice principale du film « Secret sunshine » de Lee Chang-dong, Jeon Do-yeon, est ainsi repartie en 2007, couronnée du Prix d'interprétation féminine du festival. Lee Chang-dong fut déjà membre du jury du Festival, en 2009 (sous la présidence d’Isabelle Huppert). En compétition avec « Poetry » l’an passé, il a remporté la prix du scénario.
Quant à Jerzy Skolomowski, il reçut, en 1978, le Grand prix du Jury du Festival de Cannes pour "Le Cri du sorcier" et en 1982 le prix du scénario pour "Travail au noir."
La 50e édition de la Semaine de la Critique aura lieu du 12 au 20 mai 2011.
Filmographie de Lee Chang-dong en tant que réalisateur :
1997 : Green Fish
2000 : Peppermint Candy
2002 : Oasis
2007 : Secret Sunshine
2010 : Poetry
Filmographie de Jerzy Skolimowski en tant que réalisateur
La Semaine de la Critique célèbrera sa 50ème édition lors du prochain Festival de Cannes. A cette occasion, l’agence "Les Bons Faiseurs", avec laquelle la Semaine collabore pour la septième fois, a imaginé une déclinaison d’affiches rendant hommages à différents auteurs révélés par la Semaine. 5 affiches, 5 films, 5 univers nous racontent 50 ans de premières fois. De Bernardo Bertolucci à Alejandro González Iñárritu, de Barbet Schroeder à Jacques Audiard en passant par Wong Kar-wai, la Semaine de la Critique honore, à travers ces affiches, 5 décennies de cinéastes découverts par la Critique française.
C'est grâce à un concours similaire à celui-ci (le prix de la jeunesse) que je suis allée au Festival de Cannes la première fois, en 2001. Alors, pourquoi pas vous?
Retrouvez le règlement ci-dessous:
Par ailleurs, je vous récapitulerai bientôt ici tous les concours permettant d'assister au Festival de Cannes et dès que j'aurai les informations concernant le prix de la jeunesse 2011, je vous les communiquerai ici.
Alors que « la ville qui ne dort jamais » ( pour reprendre les termes de Kristin Scott Thomas lors de l'ouverture) commence à m'imprégner délicieusement de ce sentiment étrange que cette vie festivalière entre cinéma et réalité, sous un soleil lui aussi irréel, ne s'achèvera jamais, et que ces journées cette année plus que jamais extraordinaires sont parfaitement normales, hier soir, c'est vers un quartier d'une autre ville qui ne semble jamais dormir, Copacabana, que je me suis dirigée. C'est en tout cas ainsi que se nomme le film de Marc Fitoussi présenté dans le cadre de la 49ème Semaine de la Critique avec notamment dans la distribution : Isabelle Huppert (présidente du jury la 62èmé édition du Festival de Cannes qui revient donc ici dans un tout autre rôle), Lolita Chammah, (et en leur présence) Aure Atika.
Babou (Isabelle Huppert) y incarne une femme joviale, délurée, qui ne se soucie pas du lendemain. Ce n'est pourtant pas au Brésil qu'elle vit mais à Tourcoing. Quand elle découvre que sa fille a trop honte d'elle pour l'inviter à son mariage, elle décide pourtant de rentrer dans le droit chemin. En plein hiver, elle trouve ainsi un emploi de vente d'appartements en multipropriété à Ostende.
Le grand atout de ce film c'est le personnage de Babou et évidemment celle qui l'incarne, Isabelle Huppert, qui lui insuffle une folie inhabituelle, loin des rôles en retenue et en silence auxquels elle nous a habitués. Si besoin était ce rôle confirme qu'elle peut tout jouer, y compris donc un personnage joyeusement désinvolte et iconoclaste. Elle est absolument étonnante dans ce rôle aux antipodes de ceux qu'elle a incarnés jusqu'alors. A l'image du film auquel son personnage apporte son extravagante empreinte malgré le cadre a priori grisâtre (Ostende) d'ailleurs filmé avec une belle luminosité, elle est à la fois fantasque, drôle et touchante. Un véritable arc-en-ciel (que l'on retrouve aussi dans son apparence vestimentaire) que ne reflète malheureusement pas l'affiche du film, sans doute à dessein mais c'est bien dommage...
Cinquième film du réalisateur Marc Fitoussi qui avait notamment réalisé « La vie d'artiste » dans lequel on trouvait également ce mélange d'émotion et de drôlerie, c'est ici à une autre artiste finalement que s'intéresse Marc Fitoussi, quelqu'un qui en tout cas refuse les règle, et vit dans une forme de marginalité. Elle préfère d'ailleurs la compagnie de marginaux à celle de sa fille (incarnée par Lolita Chammah, également sa fille dans la réalité loin de démériter face à elle) qui souhaite une vie à l'opposé de cette de sa mère.
Moins léger qu'il n'y paraît cette comédie est aussi le moyen de dénoncer une société qui exploite, broie, cherche à formater ceux pour qui un travail devient une nécessité vitale, peu en importe le prix, parfois même celui de leur dignité et liberté.
A signaler également Aure Atika une nouvelle fois formidable avec un rôle très différent de celui qu'elle incarnait dans « Melle Chambon » dans lequel elle excellait également.
La vitalité de l'impétueux personnage d'Isabelle Huppert pour qui la vie est un jeu nous fait oublier les imperfections scénaristiques qui à l'image des défauts de cette dernière rendent ce film ludique, attachant et jubilatoire et font souffler un vent de gaieté brésilienne et de liberté salvateur.
Présentation du film par ses actrices: (en m'excusant pour les problèmes de visibilité dus à des passages inopinés devant la caméra).
Bonus: Critique de "La vie d'artiste" de Marc Fitoussi
« La vie d’artiste » qu’est-ce donc alors ? (voir pitch ici). Ici, en tout cas, ce sont : le plaisir viscéral d’exercer son art, la rage (de dire, d’écrire, chanter, jouer … ou de paraître) les amitiés intéressées feintes avec tellement d’habileté, les rancœurs assassines, les coups du destin (oui, encore), les concessions à ses idéaux, les vicissitudes de la chance, un directeur de casting arrogant, des applaudissements qui résonnent comme des coups de poignard ou comme des regrets amers, des regards qui se détournent ou captivés en fonction d’un succès ou d’un échec, des situations cocasses, la duplicité de ceux qui la méprisent ou feignent de la mépriser, des masques de jalousies si réussis. C’est oublier un peu la vie, l’autre, celle que certains disent la vraie. C’est un désir avoué ou inavoué, un regret, un remords. La vie d’artiste, c’est ce qui altère les comportements de ceux qui la vivent, de ceux qui les côtoient ou ceux qui les regardent plus encore. Si certaines situations sont prévisibles, elles n’en demeurent pas moins très justes. « La vie d’artiste » me fait penser à cette phrase de Martin Scorsese lors du dernier Festival de Cannes : pour faire un film il faut le vouloir plus que toute autre chose au monde. La vie d’artiste c’est le vouloir plus que toute autre chose au monde. Une nécessité impérieuse. Parfois, au détriment des autres. La vie d’artiste, c’est être parfois égocentrique à moins que ce ne soit être injustement jugé comme tel. La vie d’artiste c’est être aveugle au monde extérieur. A moins que ce ne soit un moyen de l’oublier ou de le sublimer ou de le regarder. Autrement. Dommage que les passions des trois protagonistes, ou de qui devraient être leurs passions ( le personnage de Denis Poladydès semble ainsi davantage être guidé par l’envie de reconnaissance que par celle d’écrire) semblent vécues davantage comme un poids que comme une libération. La passion : poids ou liberté (ou libération) : hein, je vous le demande… J’ai bien ma petite idée… Dommage que certains personnages soient aussi caricaturaux (certes délibérément, comme ressorts de la comédie que ce film est avant tout) comme celui d’Aure Atika non moins irrésistible en patronne d’Hippopotamus irascible, ou comme celui de Valérie Benguigui jalouse de la passion, de la « vie d’artiste « de son amant qui le lui vole. La vie d’artiste c’est surtout ce qui donne cette petite flamme dans les yeux et la vie de ceux qui la vivent ou y aspirent. La petite lueur dans les yeux du spectateur au dénouement de ce film drôle et prometteur qui explore toutes les situations ou sensations insolites (souvent), magiques (presque pas, pas suffisamment) que suscitent la « vie d’artiste ». La vie, passionnément. Plus intensément. Un désir ardent que le film ne reflète peut-être pas suffisamment ayant néanmoins ainsi gagné en comédie et drôlerie ce qu’il perd en profondeur.
Je ne vous ai pas encore parlé de touscoprod mais il ne serait pas étonnant que vous en ayez déjà eu des échos, ces derniers, en un an, ayant réussi à s'imposer et à se forger une solide réputation sur la scène cinématographique. Leur dispositif est aussi simple que judicieux puisqu'il permet aux spectateurs de coproduire des films proposés sur leur site, un large choix récemment élargi aux courts-métrages! Quiconque peut donc devenir producteur!
Parmi les films proposés, l'un d'entre eux peut difficilement passer inaperçu, il s'agit de "Sound of Noise" , un film suèdois de Ola Simonsson & Johannes Stjärne Nilsson, un premier long métrage qualifié de "thriller musical" sélectionné à la Semaine de la Critique 2010. Ils ont déjà fait parler d'eux avec un premier court métrage, "Music for one apartment and six drummers" sélectionné au Festival de Cannes en 2001 et récompensé par plus de 30 prix internationaux. Ils sont revenus sur la Croisette en 2006 à la Semaine de la Critique avec un autre court, "Woman and Gramophone".
Synopsis: L’officier de police Amadeus Warnebring est né dans une illustre famille de musiciens et, ironie du sort, il déteste la musique. Un groupe de musiciens déjantés – mené par la belle et révoltée Sanna- décide d’exécuter une œuvre musicale apocalyptique en utilisant la ville comme instrument de musique… Leur art dévoyé provoque chaos et désordre dans la cité. Warnebring s’engage alors à corps perdu dans la traque de ces terroristes musicaux. Lorsqu’il réalise que la jeune femme qu’il aime en secret fait partie de ce gang, il ne voit plus qu’une solution, entrer dans le monde qu’il a fui toute sa vie, le monde terrifiant de la musique.
Touscoprod vient de m'envoyer un premier extrait en exclusivité! Enjoy et si coproduire ce film vous tente, cliquez ici pour en savoir plus.
Je vous parlerai à nouveau très prochainement de touscoprod sur In the mood for Cannes au sujet du dispositif aussi original qu'intéressant mis en place par leur site pour le Festival de Cannes 2010.
Après la Quinzaine des Réalisateurs, c'est au tour de la Semaine de la Critique de dévoiler son affiche, une photo de Matthieu Deluc avec pour modèles Hortense Gélinet et Etienne Barbero. Toujours en quête de nouveaux talents, la Semaine de la Critique a choisi une affiche qui reflète sa quête d'un nouveau souffle, un élan, un envol, une envie de liberté et de sortir du cadre (de la ville ici, des cadres cinématographiques en réalité). La sélection de la Semaine de la Critique 2010 sera annoncée le 19 avril et vous la retrouverez bien entendu sur inthemoodforcannes.
Le film "Les Lascars" sera projeté dans le cadre de la Semaine de la Critique avant de sortir en salles, le 17 juin 2009.
Synopsis: Condé-sur-Ginette, en périphérie de la Ville, à mille lieux du sable chaud, des cocotiers et du bleu océan des Caraïbes. C’est l’été, le soleil brûle le chrome des mobylettes, réchauffe le bitume des tours, asphyxie les halls d’immeubles et crame les esprits. Ici, tout le monde rêve des plages de Santo Rico. Certains plus que d’autres. Pour Tony Merguez et José Frelate, les deux MC’s du quartier, le départ est imminent. Mais ils perdent l’argent des billets suite à une arnaque de l’agence de voyage. Retour à la case Ginette ! Pour refaire surface, Tony se mue en Montana façon Scarface et tente de monter un nouveau business en refourguant un peu d’herbe fraîche “gentiment” avancée par Zoran, le dangereux gangster psychopathe du tiéquar. José de son côté déniche un job dans la villa du juge Santiépi, père de la belle Clémence qu’il convoite. Tout aurait pu rouler, si une maîtresse en furie, des policiers énervés, un juge coriace et la fureur de l’été n’en avaient décidé autrement…
Compléments d'informations ( informations issues du dossier de presse): Les Lascars sur grand écran avec leur langage bien à eux, leur façon de bouger, de danser, de s’emballer, de s’animer, offrent aujourd’hui un fi lm unique et détonnant doté d’un casting étonnant : Vincent Cassel, Diane Kruger, Omar et Fred, Gilles Lellouche, Diam’s, Frédérique Bel, Vincent Desagnat… Les Lascars ont commencé petits. Ils ne mesuraient qu’une minute et sont apparus à la télévision en 2000 sous la forme de sketches explosifs. Miroir irrévérencieux de notre société urbaine, la série (deux saisons de 30 épisodes d’une minute) a créé l’événement dans le monde du dessin animé et a gagné un statut culte. Le programme est diffusé sur Canal + en 2001, sur MCM de 2003 à 2008 et dans plus de vingt pays à travers le monde, notamment sur MTV aux Etats-Unis depuis 2005. Le phénomène Lascars explose avec Internet et la téléphonie mobile. En 2009, les épisodes de la série totalisent plus de 20 millions de visionnages et le site Internet du fi lm - www.lascars-lefi lm.com - enregistre plus de 150 000 visites après seulement deux mois de mise en ligne.