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cannes - Page 22

  • La beauté de l'éphémère (épisode 3): "Vengeance" de Johnnie To etc

    Je vous avais laissé à la sortie du film de Jacques Audiard, « Un prophète » à l’issue duquel ma course effrénée a repris, cette fois pour rejoindre le groupe des blogueurs invités par Allociné et Philips à l’hôtel 3 :14, d’abord dans une sublime suite louée par Philips pour une démonstration du nouvel écran aux proportions 21/9, puis au Baron pour le dîner. Là, les étages ne portent pas de numéros mais des noms de continents auxquels s’adapte la décoration, exotique, son atmosphère ouatée nous embarquant pour un ailleurs savoureux . Après un joyeux et délicieux diner, notamment agrémenté par l’agitation permanente de notre exubérante voisine, présentatrice de télévision à ses heures… nous prenons la direction de l’extérieur de l’hôtel pour rejoindre notre voiture. Je comprends mieux pourquoi mes collègues venus de Nice avec ce même véhicule en parlaient sans cesse. Nous voilà plongés en plein film de Scorsese, ou en tout cas dans une autre (ir)réalité cannoise.

     

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    Après avoir fait déplacer quelques véhicules et CRS qui nous barraient le passage, nous voilà partis pour la villa Murano, haut lieu des soirées cannoises, dans notre véhicule improbable qui attire et attise les regards. Malgré la lenteur de notre carrosse, le trajet paraît trop court. Après avoir montré nos invitations, nous traversons la voie ferrée puis arrivons dans la fameuse villa Murano qui surplombe la somptueuse baie de Cannes. Nous y passons une petite heure à observer cette foule si éclectique et le dj qui semble avoir allègrement avoir dépassé les 70 ans mais à Cannes , je vous le disais, le temps n'existe pas ... Puis, je repars pour Cannes, cette fois en navette de la villa Murano. Malgré l’heure tardive, la foule est toujours aussi nombreuse à déambuler sur la Croisette, toujours aussi bigarrée. Et le cinéma dans tout ça me direz-vous ? C’est vrai que pour l’heure j’ai vu moins de films que les années précédentes, mais je me délecte à observer cette autre et nouvelle facette de la vie cannoise, qui fait son propre cinéma.

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    La journée du lendemain fut tout aussi chargée avec notamment un passage sur le marché du film pour un rendez-vous à Studio Canal et un visionnage d’un extrait d'un film d'animation puis nous voilà repartis pour notre quartier général pour une master class avec le co-réalisateur de « Vilaine », Jean-Patrick Benès.

     

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    Je passe sur cette journée (mais je reviendrai sur ce sujet ultérieurement) pour en venir à la surprise réservée par les équipes d’Allociné et Philips qui nous avaient donné rendez-vous à 18H pour une soirée mystère « en dehors de Cannes ». Je supposai que cette surprise pourrait être une montée des marches pour « Vengeance » et ne m’en réjouissais pas moins tant j’avais envie de voir ce film, et tant ce serait un plaisir de partager ces instants avec les autres blogueurs pour lesquels cette séance dans le Grand Théâtre Lumière serait une première. Notre groupe se disperse et tandis que certains se retrouvent non loin de Quentin Tarantino (et quelque chose me dit qu’ils ne s’en sont pas encore remis) ou même lui parlent ou lui serrent la main, je me plonge dans la violence lyrique du cinéma de Johnnie To.

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    La foule est particulièrement dense aux abords du palais, pour voir Johnny Hallyday sans doute, dont c’est le retour au cinéma après « Jean-Philippe » et « L’homme du train ». Je brûle d’impatience de voir ce film pour son influence melvillienne, étant une inconditionnelle du réalisateur du « Samouraï » et de « L’armée des ombres ». Là aussi il s’agit d’ailleurs d’une sorte de samouraï  qui porte le nom de Costello comme le personnage interprété par Alain Delon dans le film éponyme. Ici le samouraï c’est donc toujours Costello c’est fois interprété par Johnny Hallyday qui vient à Hong Kong pour venger sa fille (Sylvie Testud) victime de tueurs à gages. Sur son passeport est écrit « cuisinier ». 20 ans plus tôt il était en réalité tueur professionnel. Alain Delon, initialement prévu pour reprendre le rôle de ce nouveau Costello s’est finalement retiré du projet trouvant le scénario décevant, en réalité aussi inexistant qu’abracadabrantesque et résumé dans le titre. Johnny y est hiératique, n’esquissant pas l’ombre d’un sourire (si ce n’est au dénouement). La bonne idée scénaristique était sans doute sa perte de mémoire, la vengeance devenant alors un instinct mécanique et abstrait. Certains plans d’une beauté lyrique sidérante, le mélange d’autodérision et de film noir, l’intrusion du fantastique, la non performance (à juste titre) de Johnny Hallyday amnésique procurent à ce film une singularité et un charme certains sans, évidemment, jamais atteindre le niveau du maître du polar auquel Johnnie To se réfère. Le seul  prix auquel pourrait prétendre Johnnie To serait pour sa mise en scène mais de ce point de vue également le film de Jacques Audiard et évidemment celui de Pedro Almodovar (dont je vous parle demain et vous laisse une de mes vidéos de l’issue de la projection ci-dessous) le dominent largement.

     

     

     

     

    A suivre : la leçon de cinéma des frères Dardenne (mon résumé et mes vidéos), « Les étreintes brisées de Pedro Almodovar », les vidéos de Pedro Almodovar et Penelope Cruz à l’issue de la projection et ma critique du film, "la beauté de l’éphémère, épisode 4 " et dernier épisode de mes pérégrinations en compagnie des autres blogueurs (vous comprendrez enfin le pourquoi de ce titre)…et de nombreux autres évènements cinématographiques et de la vie cannoise !

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  • La beauté de l'éphémère (2): de battre mon coeur s'est arrêté...

    Ces cinq premiers jours cannois ont ressemblé à un film. Un film aussi vertigineux que la salle du Théâtre Lumière.  Aussi palpitant qu’un film de Jacques Audiard. Aussi inventif qu’un film d’Alain Resnais.   Aussi poétique qu’un film de Fellini. Aussi onirique qu’un film de Burton. Et pourtant ... et pourtant ces 5 jours étaient bien réels.

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     Mais revenons là où je vous avais laissés, attendant mes collègues blogueurs aussi choisis par Allociné et Philips pour vivre un autre Festival de Cannes et le relater sur le blog « Off Cannes » (http://www.offcannes.com ). Après un déjeuner à l’endroit qui deviendra notre quartier général, la « plage des stars », je culpabilisais (juste un peu hein:-)) de quitter mes collègues blogueurs (avec lesquels j’aurai le grand plaisir de passer plus de temps ensuite), mais  j'étais néanmoins ravie car je partais voir le dernier film de Jacques Audiard présenté en compétition officielle « Un prophète ». J’étais d’autant plus ravie que  depuis son prix du meilleur scénario en 1996 pour le très percutant « Un héros très discret »,  ses films m’ont toujours enthousiasmée.

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     Après ma troisième montée des marches de ce Festival 2009, toujours ( plus que jamais) dans des conditions exceptionnelles, vraiment hors du temps, je me plonge dans l’univers, à la fois empreint de noirceur et de poésie, de Jacques Audiard. Il nous fait entrer par le trou de la serrure dans l’univers carcéral, et parvient à nous immerger dans cet univers âpre, pendant 2H30, sans jamais que nous voyions le temps passer.

     prophète.jpgLe temps, nous le passons avec Malik (Tahar Rahim), condamné à 6 ans de prison, ne sachant ni lire ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul à monde, il paraît ainsi plus jeune et plus fragile que les autres détenus. Il n’a que 19 ans. D’emblée il tombe sous la coupe d’un groupe de prisonniers corses qui fait régner la loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des « missions » il s’endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer son propre réseau.

     Quelle gageure de captiver le spectateur en l’immergeant dans un univers aussi rugueux ! Audiard y parvient pourtant magistralement sans pour autant tomber dans la facilité, et notamment pas dans l’écueil du manichéisme, nous faisant suivre pas à pas le parcours sinueux de ce détenu magistralement interprété par Tahar Rahim (une véritable révélation qui mériterait un prix d’interprétation).

     Du cinéma de Jacques Audiard émane une poésie violente, à l’image de ces instants au cours desquels mon cœur de battre s’est arrêté.  A l’heure où les conditions de vie dans les prisons font objet de débat, tout en étant indéniablement divertissant (De victime, Malik devient héros, même  si c’est sa survie qui l’exige, un héros meurtrier), le film d’Audiard a une incontestable portée politique, chaque seconde du film démontrant à quel point la prison est devenue une micro-société où les trafics semblent se pérenniser, voire se développer. Les gardiens sont d’ailleurs très peu présents dans le film et les prisonniers semblent presque circuler à leur guise, à l’abri des regards extérieurs, là où la violence semble pourtant encore plus palpable.

      Ce nouveau film « entre les murs » pourrait-il aussi avoir la palme d’or après celle, éponyme, de 2008 ? Finalement, outre le fait d’être tous deux français, ils présentent aussi le point commun de pointer le doigt sur une réalité tout en n’oubliant jamais le spectateur, une réalité (la difficulté de vie dans les prisons où se développent les trafics plus qu’elles ne réinsèrent) en pleine actualité à l’image de ce qu’était l’école, sujet principal de la palme d'or 2008 « Entre les murs ».

     Audiard montre une nouvelle fois son attachement à ces personnages et l'empathie dont il sait faire preuve à leur égard et nous faire passer, aussi abîmés par la vie soient-ils, des personnages que les difficultés de l’existence transforment radicalement.

     Le premier grand film de ce festival qui mêle avec brio fantasmagorie et réalisme violence et poésie noire, meurtre et rédemption, divertissement et sujet de société. Un prix du scénario (pour Abdel Raouf Dafri, scénariste du dyptique Mesrine) n’est de nouveau pas à exclure…

    Ces dix minutes étaient décidément trop courtes pour vous parler de ce film et je dois désormais partir pour la leçon de cinéma des frères Dardenne alors je vous reparlerai de ce film ultérieurement et de la suite de cette soirée très « hollywoodienne » (au 3 :14, au Baron et à la villa Murano) en compagnie des autres blogueurs… mais sans nul doute, quelle qu’en soit la suite, restera le souvenir de la beauté de l’éphémère, de l’intensité du silence, de sa polysémie plus que jamais troublante, de l’ironie  du destin, décidément plus imaginatif que la fiction, ou alors au point de lui ressembler. Oui, ce soir-là,  de battre mon cœur s’est arrêté…


     

     A suivre : outre le récit de cette soirée et "la beauté de l'éphémère: épisode 3", la critique de « Vengeance » de Johnnie To, des master class, la leçon de cinéma des frères Dardenne, « Les étreintes brisées », la plage Orange, la plage Majestic 62, Jerry Lewis, Yvan Le Bolloch dans un concert impromptu … et de nombreux autres évènements!

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  • Ma journée avec L'Oréal: insolite et unique...

    J'enrage de n'avoir que 10 minutes devant moi et donc de ne pas avoir le temps de vous raconter cette journée d'hier, pour moi exceptionnelle, à tant d'égards. Une journée d'émotions, insolite et unique, qui "fait passer la vie comme un rêve" comme dirait Gilles Jacob, alors...une fois n'est pas coutume, le récit est reporté pour ne vous laisser pour le moment que quelques photos, en guise de bande-annonce. Voici donc, ci-dessous, quelques photos et vidéos avant d'en avoir le récit  et bien sûr la critique du film de Jane Campion... Les vidéos sont très courtes, j'ai prréfèré vivre l'instant plutôt que l'immortaliser et difficile de filmer dans une telle effervescence où le temps s'emballe, mais je vous raconterai...

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    Mon badge L'Oréal
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    Mon programme
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    Star d'un jour: merci Jacques Dessange et L'Oréal...
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    Dans les couloirs du Martinez
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    Dans le hall du Martinez
    Vidéo ci-dessus: devant le Martinez, avant de monter dans la voiture officielle, juste derrière Eva Longoria et Tony Parker
    Vidéo ci-dessus: dans la voiture officielle, en route pour les marches
    Vidéo: ci-dessus: nous attendons pour monter les marches, avec le reste de l'équipe l'Oréal, derrière Eva Longoria et Tony Parker
    Ci-dessus: Eva Longoria et Tony Parker
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    L'équipe de "Bright star" de Jane Campion à l'issue de la projection
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    Dans le hall du Majestic
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    Catégories : CONCOURS, PARTENARIATS ET SPONSORS Lien permanent 2 commentaires Pin it! Imprimer
  • L'ouverture du 62ème Festival de Cannes

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    Un an. Un an déjà. Un an que je me trouvais dans cette même salle du Grand Théâtre Lumière, alors pour l'ouverture du 61ème Festival de Cannes. Toujours aussi vertigineuse. Ou peut-être était-ce hier : le présentateur est d’ailleurs toujours le même, avec son air et ce ton  si particulier, faussement nonchalants, d’une légèreté gravité ou d’une gravité légère, un oxymore à lui tout seul d’ailleurs. Tête d’oxymore, voilà une qualification très baerienne. Il y a un an disais-je. Il y a un an déjà : cette même sensation que cela durerait éternellement, cette belle parenthèse, le doux miroir de mes rêves pour paraphraser une chanson à l’honneur lors de cette ouverture. Oui, alors peut-être bien était-ce hier, peut-être que les 365 autres jours n’ont existé que dans mon esprit, que je n’ai jamais quitté ce lieu  qui, en une seconde, peut vous saisir d’émotion sans doute en raison de « la force si perceptible en ce lieu du cinéma, notre art » pour reprendre les termes de la présidente de cette édition 2009, Isabelle Huppert. Elle aussi était légèrement grave. La voix qui trahissait une émotion à peine audible mais bel et bien là, une voix assurée sans être arrogante, une voix qui sera celle du cinéma, et peut-être au-delà, du monde et de ses rêves et de ses tourments, par le nom qu’elle prononcera dans 10 jours. 10 jours qui vont « rendre fantastique le réel », 10 jours à l’oublier ce réel, 10 jours à le transcender. 10 jours à découvrir des films magistraux à voir les extraits des films en compétition projetés hier soir. Chacun contenait déjà la promesse d’un grand moment de cinéma. Grâce à des cinéastes obstinés, libres, imaginatifs, intelligents, fous qui, selon Isabelle Huppert citant Fellini, nous diront qui « nous sommes et qui nous serons » même si peut-être ce festival nous le fera parfois oublier, chacun jouant ici à être quelqu’un d’autre, jouant avec l’image, avec son image, avec les images.

     

    Sean Penn nous avait promis une palme d’or politique. Isabelle Huppert nous parle du « cinéma comme une machine de vérité ».  La vérité est-elle toujours politique ? L’est-elle toujours à Cannes, en tout cas ? Réponse dans 10 jours.  Après cette « fête en larmes ». Cette « joie et cette souffrance ». Edouard Baer a bien fait de citer Truffaut. Oui, hier je disais aussi que le cinéma était une joie. Mais comme toute passion, aussi cinématographique soit-elle, c’est une joie et c’est aussi une souffrance. Une fête en larmes, il nous l’a bien dit. Même si elles seront de crocodiles pour certains. Parce que la machine de vérité sera probablement plus présente sur les écrans cannois que sur la Croisette, comme toujours.

     

    Et puis… et puis la voix de Bryan Ferry a retenti, et on a tout oublié : la joie, la souffrance, Fellini, Truffaut, la salle vertigineuse pour se laisser porter par cette voix, cet air envoûtant, si cinématographique, mélancolique, une joie et une souffrance qui nous fait revenir à Truffaut finalement, une voix qui nous a portés donc  comme je me laisserai porter pendant ces 10 jours sans doute, avant de réaliser que le rêve était éveillé, évidemment lorsqu’il sera trop tard.

     

    2009_0514Cannesouverture20090049.JPGAprès ? Après vous savez : Charles Aznavour et Hafsia Herzi ont déclaré ouverte cette 62ème édition. Et puis après, encore, quand pour vous le rideau est tombé, Thierry Frémaux est monté sur scène, avec son enthousiasme toujours aussi débordant et communicatif, et accessoirement ses lunettes pour la projection en 3D de « Là-haut », le film d’animation des Studios Disney-Pixar qui sortira en salles le 29 juillet prochain, un film scénarisé par  Pete Docter et Bob Peterson, et produit par Jonas Riviera et John Lasseter. « Là-haut » est ainsi le premier dessin animé à être projeté en ouverture du Festival de Cannes, et aussi le premier à être projeté en 3D dans le grand théâtre Lumière (d’où ces lunettes si seyantes, je vous rassure ainsi, ou pas : ce n’est pas le remède à une cataracte précoce…).

     

    là-haut.jpgDans « Là-haut », un vieux monsieur bougon qui a toujours rêvé de partir à l’aventure, s’y résout, après le décès de sa femme. Il part en Amérique du Sud,  avec sa maison qui vole,  entraînée par des ballons multicolores, accompagné d’un jeune scout. Evidemment l’un et l’autre vont s’enrichir et grandir grâce à cette rencontre et à cette aventure jalonnée d’animaux truculents. Un film qui ressemblait finalement beaucoup à ce Festival. Un conte initiatique. Cannes ne l’est-il pas aussi ? Initiatique, en tout cas. Une histoire qui nous emmène au-dessus du monde, nous fait voler, rêver, certes mais peut-être pour mieux le voir et le regarder, ce monde. Une histoire qui nous dit qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves aussi fous ou démesurés soient-ils. Une idée judicieuse donc pour cette ouverture. Un film qui, certes, n’a pas déchainé l’enthousiasme des festivaliers à l’issue de la projection, mais qui les fait commencer ce festival avec optimisme, des ballons multicolores plein les yeux, l’envie de dévorer l’existence et ses rêves.

     

     Le passage muet et si parlant est magnifique, le visuel est irréprochable, c’est drôle et touchant, sans être simpliste ou trop moralisateur, même si cela captivera sans doute plus les petits que les grands… Espérons en tout cas que ce festival nous emmènera aussi haut et loin  que Carl, ce jeune homme de 78 ans (dont la voix française est celle d’un autre jeune homme de 84 ans, Charles Aznavour que nous n’avons malheureusement pas entendu accompagner « She » avec Bryan Ferry comme c’était apparemment prévu, comme quoi la magie est unique et imprévisible, comme celle du tourbillon de la vie de Jeanne Moreau et Vanessa Paradis). A suivre sur « In the mood for Cannes » avec, pour commencer aujourd’hui « Nuits d’ivresse printanière »  du chinois Lou Ye.

     

    Vous pourrez revoir l’intégralité de cette cérémonie sur le site officiel du Festival: http://www.festival-cannes.com .

     

    Mes vidéos (pardon pour la mauvaise qualité et les mouvements un peu brusques, je ferai mieux la fois prochaine...):

     

    L'arrivée de l'équipe de "Là-haut" dans la salle du Grand Théâtre Lumière:

     

    La tête d'oxymore présente la cérémonie d'ouverture:

     

     

    Madame la Présidente: Isabelle Huppert

     

     

    Bryan Ferry interprète "She"... et la magie opère...

     

     

    Charles Aznavour et Hafsia Herzi déclarent le 62ème Festival de Cannes ouvert

     

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films), PALMARES Lien permanent 5 commentaires Pin it! Imprimer
  • Edito "In the mood for Cannes" n°1: ce que le Festival de Cannes représente pour moi...

    affichecannes2009.jpgDernier article avant d'arriver sur la Croisette sur le chemin de laquelle je serai quand cette note sera mise en ligne!

     

    Le prochain article sera publié en direct de Cannes, ce soir...

     

    A la demande d'Allociné (pour son site "Off Cannes" dont je vous communiquerai le lien cette semaine), un article medley "in the mood for Cannes" sur ce que représente le Festival de Cannes pour moi, un article à la suite duquel vous aussi, dans les commentaires, pouvez bien entendu écrire ce que le Festival de Cannes représente pour vous.

     

    Ce que le Festival de Cannes représente pour moi (notamment...):

     

    Avant d’en fouler les célébrissimes marches, pour la première fois, il y a neuf ans déjà (j’avais alors été sélectionnée pour le prix de la jeunesse du Ministère de la Jeunesse et des Sports, avec 39 autres jeunes cinéphiles qui, eux, en revanche, n’étaient pas des marches, ce qui, vu leur nombre, aurait procuré une allure hitchcockienne à cette aventure), Cannes représentait pour moi une mythologie inaccessible,  l’image d’Epinal d’un festival idéalisé à travers le petit écran qui me renvoyait le cliché insaisissable et majestueux d’un cénacle impénétrable (aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours regardé les cérémonies d’ouverture et de clôture, et  l’annonce de la sélection cannoise, avec un vif intérêt), idéalisé comme un diamant pur et étincelant (j’ignorais alors que le diamant, en plus de briller, fasciner, peut dangereusement éblouir et surtout couper, blesser).  Cannes représentait alors pour moi cet endroit mythique où le cinéma est omniprésent, omniscient, omnipotent même. La fête du cinéma. De tous les cinémas. Des cinémas du monde entier. Le miroir grossissant et informant du monde, déroutant parfois aussi. Le reflet de ses colères, de ses blessures, de sa poésie. C’était Cannes qui brandit le poing comme Pialat. Cannes qui embrasse, complimente et encense comme Benigni. Qui émeut aussi, violemment même parfois. Cannes, tourbillon de la vie, envoûtant comme la voix de Jeanne Moreau. Tourbillon de cinéma aussi, évidemment. Cannes et ses rituels, sublimes et parfois ridicules, futiles et nécessaires, dérisoires et essentiels.

     Et désormais ? Désormais, Cannes, c’est pour moi cette bulle d’irréalité où les émotions, les frustrations, les joies réelles et cinématographiques, si disproportionnées, procurent un sentiment d’éternité fugace et déroutant. Désormais, Cannes, c’est aussi une Croisette insolemment insomniaque où se frôle, se heurte une faune inénarrable et volubile, une foule bigarrée aux déambulations unanimes. Cannes, c’est ce va-et-vient incessant de festivaliers  exaltés, harassés, excessifs, cyniques, désinvoltes, las, aveugles et sourds à tout ce qui se déroule hors les murs de la Croisette.

    Cannes, cet animal sauvage palmé, mystérieux et indomptable, qui en a perdu certains et tant à force de les éblouir, les fasciner, les aliéner. Jeu dangereux avec lequel, là plus qu’ailleurs, les personnalités peuvent prendre des reflets changeants, finalement éclairants, révélant le portrait de Dorian Gray en chacun.

     Ne vous méprenez pas: malgré la noirceur, ou plutôt la lucidité du tableau, j’y vais avec un enthousiasme inégalé, une curiosité inextinguible pour le cinéma et la vie qui s’y entremêlent, s’y défient et entrechoquent, étrangement et parfois même sublimement, l’espace d’un inestimable instant,  lequel instant sublime, à lui seul, éclipse alors le souvenir amer de la foire aux vanités que Cannes est aussi. C’est en effet parfois le culte du dérisoire qui y devient essentiel mais qui, à y regarder de plus près, le révèle aussi, si bien ou si mal, cet essentiel.

      Et puis évidemment on aurait presque tendance à l’oublier: il y a aussi le cinéma presque dissimulé derrière tous ceux qui font le leur, le cinéma si multiple, si surprenant, si audacieux, si magique encore et plus que jamais, à Cannes, plus qu’ailleurs. D’ailleurs, à Cannes, tout est plus qu’ailleurs. Les émotions. Le soleil. Les solitudes qui se grisent et s’égarent et se noient dans la multitude. Les soirées sans fin, sans faim à force d’être enchaînées pour certains. La foule si pressée et atypique du festival qui, mieux que nulle autre, sait être passionnément exaltée et aussi impitoyable avec la même incoercible exaltation.

    Cannes, c’est aussi cet endroit où on ne cesse d’être surpris, de s'acharner à ne pas le paraître,  même si d'autres sont vraiment blasés, tristement: valse troublante des apparences que Cannes exhale et exhibe, adore et abhorre. Cannes décidément si versatile et éclectique. A Cannes, nous sommes tous des enfants gâtés, capricieux qui oublions le lendemain, qui oublions que tout doit finir un jour, que la vie ne peut être une fête et un spectacle et une histoire et une nuit sans fin.

    Cannes passionnément : tour à tour haïssable et adorable donc. Effrayante et fascinante. Là où la réalité titube, où la vie virevolte. Cannes hiérarchique et arrogante où, soudain, subrepticement, magnifiquement, surgissent des instants de grâce. Cannes et ses applaudissements effrénés, ses réactions exacerbées, ses émotions démultipliées, ses regards parfois blasés, harassés,  rassasiés. Rassasiés de feindre d’être blasés. Rassasiés d’images. Rassasiés d’hypocrisie, là où, aussi, pour paraphraser Molière, elle est « un vice à la mode » et, là où aussi, elle « passe pour vertu ». Ou, comme le mien, captivé et curieux, le plus souvent.

     Cannes et sa frénésie : de fêtes, de bruit, de rumeurs, de scandales, de cinéma, surtout, malgré tout. Cannes effervescente qui s’enivre de murmures, qui se grise de lumières éphémères, qui s’en étourdit oubliant presque celles du Septième Art. Cannes magique, insaisissable. Cannes versatile. Cannes excessive. Cannes qui ne connaît pas la demi-mesure dans la majesté comme dans la brutalité, dans le rêve comme dans le cauchemar, mais c’est aussi ce qui rend ce festival irrésistible et unique.

     

    Cannes prompt à magnifier ou détruire. A déifier ou piétiner. Cannes où des rêves achoppent, où des illusions se brisent, où des projets s’esquissent, où des carrières s’envolent, où des films vous éblouissent, où des regards étincellent, où des cinéastes émergent, se révèlent au monde, nous révèlent un monde. Le leur. Le nôtre. Cannes et sa palme. D’or et de bruit et de lumières. Tonitruante, retentissante, scintillante. Cannes aux intentions pacifistes, aux débats presque belliqueux. Cannes paradoxale.  Multiple et unique. Lumineuse et violente. Inimitable.

    Cannes, aussi, surtout, le plus grand festival de cinéma au monde que j’aime passionnément, où j’ai tant de souvenirs inénarrables et inoubliables :  j’y ai ainsi découvert  des cinéastes comme Alexandre Sokourov, Nuri Bilge Ceylan, Park Chan-wook, Paolo Sorrentino, James Gray, Fatih Akin et tant d’autres ; j’y ai vécu des instants de cinéma uniques comme les projections d’ « Elephant » de Gus Van Sant, de « L’enfant » des frères Dardenne, du « Pianiste » de Roman Polanski, d’ « Entre les murs » de Laurent Cantet, dans le vertigineux Grand Théâtre Lumière ; j’y ai assisté à la si émouvante cérémonie des 60 ans du festival ; j’y ai assisté aux passionnantes leçons de cinéma de Catherine Deneuve, de Martin Scorsese et de Quentin Tarantino ; j’y ai revu le burlesque et irrésistible «  Mécano de la Général » de Buster Keaton ; j’y ai découvert des films saisissants comme « Je veux voir » de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige ; j’y ai croisé Pedro Almodovar et ses actrices auréolées d’un prix d’interprétation lors d’un moment improbable et magique ; j’y ai vécu de formidables frissons cinéphiliques. De bonheur. D’effroi. D’émotion. De tension.

     Cannes où,  pour paraphraser Gilles Jacob dans son autobiographie, cette année plus que jamais la « vie passera comme un rêve », Cannes qui, pourtant, n’est « pas un paradis pour les âmes sensibles » : Cannes qui marie si bien les paradoxes. Cannes dont j’attends avec une impatience fébrile et grandissante cette 62ème édition avec sa myriade inégalée ( ?) de grands réalisateurs : Almodovar, Resnais, Haneke, To, Campion, Lee, Audiard, Loach et tant d’autres, mais aussi tous ceux, inconnus et non moins talentueux peut-être, que ce festival me fera découvrir!

    Alors… quand  retentira la musique de Saint-Saëns, indissociable de ce festival, réminiscence de tant de souvenirs, ceux de mon enfance à travers l’écran et ceux de mon irréelle réalité, je sais déjà qu’une irrépressible émotion s’emparera de moi, je sais que Cannes m’emportera dans son tourbillon éblouissant et terrifiant, je sais, surtout, après tout, que le cinéma, toujours, finira pas triompher.

    Sandra.M

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  • "In the mood for Cannes", j-1: mon programme

    affichecannes2009.jpgJe vous rappelle qu’à partir de demain soir, vous pourrez me suivre en direct de Cannes, pour l'ouverture de cette 62ème édition, et cela jusqu’à la clôture, le 25 mai, pour ce festival qui s’annonce pour moi exceptionnel, pas seulement en raison de sa compétition dont le programme est particulièrement réjouissant.

     

     Vous pourrez ainsi me suivre sur « In the mood for Cannes » et « In the mood for cinema » mais aussi sur Twitter ( http://twitter.com/moodforcinema ) et sur le Groupe Facebook d’In the mood for Cannes, ainsi que sur le site off Cannes d’Allociné (dont je n'ai pas encore l'adresse, je vous la transmettrai dès que ce sera le cas).

     

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    prix du meilleur blog Festival de Cannes 2008.jpg

    Même si mon programme, comme chaque année, se fera au jour le jour, je sais néanmoins d’ores et  déjà que  le 15, je passerai ma journée en compagnie de l’équipe L’Oréal (au Martinez notamment) et que le soir nous monterons les marches pour « Bright star » de Jane Campion. (Cette journée étant très chargée, il est fort probable que le compte rendu de cette journée sera mis en ligne le lendemain soir, au plus tard et que les 15 et 16, les articles se feront également plus rares mais ce n’est que pour publier davantage ensuite).

     

    allociné4.jpgLes 16 et 17, je serai reporter pour Allociné (sur le blog Off Cannes), mais je continuerai bien entendu à publier en parallèle sur ce blog, quotidiennement, dans la mesure du temps que me laissera la frénésie cannoise.

     

    Je peux par ailleurs d’ores et déjà vous annoncer que vous retrouverez de nombreux évènements cannois sur ce blog, aussi bien cinématographiques que festifs.

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    L’actualité autre que cannoise reviendra le 27 mai, sur « In the mood for cinema ». En attendant, vous pouvez retrouver ma critique de « Millenium » de Niels Arden Oplev, qui sort en salles demain (ainsi que les vidéos de l’avant-première sur les Champs Elysées)  en cliquant ici.

     

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    J'en profite aussi pour vous signaler que le concours pour gagner une place pour deux pour l'avant-première de "Tellement proches" au Forum des Images, en présence de l'équipe du film, le 20 mai, est prolongé jusqu'à dimanche 17 mai. Cliquez ici pour savoir comment tenter votre chance!

     

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    Rendez-vous demain soir en direct de Cannes, et n’oubliez pas de suivre la cérémonie d’ouverture sur Canal plus (en clair, à partir de 19H15).

     

    Vous constaterez que pour l’occasion mon blog « In the mood for Cannes » a changé de design ( ce sera bientôt le tour de mes deux autres blogs inthemoodforcinema.com et inthemoodfordeauville.com ), j’espère qu’il vous plaira. En tout cas merci beaucoup à l’équipe de Hautetfort pour leur précieuse aide technique.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Pour suivre le 62ème Festival de Cannes: web, tv, presse, radio

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    affichecannes2009.jpgPour suivre le 62ème Festival de Cannes le mieux possible, je vous propose ci-dessous une liste (sans doute non exhaustive, mais qui sera complètée au fur et à mesure) de sites internet, de blogs, d'émissions tv et de radio, et de journaux...

    Le 62 ème Festival de Cannes sur le web

    -Vous pourrez bien évidemment suivre ce Festival sur mon blog principal "In the mood for cinema" et bien sûr sur "In the mood for Cannes", du 13 au 25 mai 2009. Vous pourrez également me suivre sur le site "Off Cannes" avec Allociné, à partir du 16 mai, (j'y reviens ci-dessous) mais aussi sur mon twitter et sur le groupe facebook d'Inthemoodforcannes.com .

    - Pendant toute la durée du Festival, vous pourrez donc  suivre cette 62ème édition sur le site "Off Cannes" (je n'ai pas encore l'adresse mais vous la communiquerai dès que ce sera le cas) le site d'Allociné regroupant les contenus non officiels sur le festival (émissions vidéos, articles, photos...). Le premier week end du festival, vous retrouverez sur ce site les articles des 7 blogueurs membres du club 300 sélectionnés et qui sont donc: In the mood for cinema, Lyricis, FilmGeek, Buzz my Geek, In bed with Kinoo, Angie Sweet's Home , Oh my bloogness!. Puisque d'Allociné, il est question, j'en profite pour vous recommander leur autre site consacré au Festival de Cannes 2009.

    -D'autres blogueurs seront également présents sur la Croisette, pour une partie ou pour la totalité du Festival: Yes we Cannes,  Cannes 2009 en live!,  Cinemaniacannes, Tadah! blog, Boulevard du cinéma, L.aime le cinéma, Une dernière séance,

    -Evidemment, je vous recommande l'excellente nouvelle version du site officiel du Festival de Cannes. Vous pourrez y suivre le quotidien du festival et avoir de nombreuses informations sur les films sélectionnés.

    Concernant toutes les informations pratiques (météo, hébergement etc), vous trouverez de nombreux liens dans la colonne de gauche d'Inthemoodforcannes.com .

    Je vous recommande enfin l'excellent blog de "L'hebdo cinéma" de Canal plus.

    Arte, France 2, France 3 et bien sûr Canal + ont leurs sites entièrement consacrés au Festival de Cannes.

    Côté journaux on line, Madame Figaro explore le Festival côté mode. Le JDD a également sa page spéciale Cannes ainsi que le Parisien.

    Les journaux de cinéma ne sont pas en reste puisque Première a créé sa page spéciale Cannes . Il sera probablement aussi question du festival sur le blog de Studio Cinélive. Il est aussi évidemment question du Festival sur le site des Cahiers du cinéma.

    Pour les amateurs de photos des montées des marches, je vous recommande le site de L'Oréal Cannes.

    Je vous recommande également le blog d'ADR news (plage Majestic 62 et Chacha plage), pour vivre le Festival, côté fêtes.

    Le 62ème Festival de Cannes à la télévision

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    -Comme chaque année, la chaîne emblématique du septième art, Canal + sera évidemment aux premières loges avec, du lundi au vendredi, Le Grand Journal de Michel Denisot en direct, à partir de 19H05, sur la plage du Martinez. Laurent Weil, quant à lui, sera sur le tapis rouge pour recueillir les impressions des acteurs et cinéastes figurant en compétition officielle. Didier Allouch interviewera les équipes de films hors compétition et en séance spéciale. Frédéric Beigbeder analysera la sélection parallèle. Guillaume Gallienne fera des bonus spécial Cannes avec des clins d'oeil de Louise Bourgoin. Et évidemment, comme chaque année, les cérémonies d'ouverture et de clôture seront diffusées en clair sur Canal plus, respectivement les 13 (à partir de 19H15) et 24 mai (à partir de 19H30), présidées par Isabelle Huppert et avec Edouard Baer en maître de cérémonie. Au total: 20 heures de programmes (dont 15 en direct), 477 personnes mobilisées sur place.

    Quant à Daphné Roulier, elle présentera "l'hebdo cinéma" depuis Cannes (en clair), les samedis 16 et 23 mai, à 11H50. Le dimanche, à la même heure, Laurent Weil animera "Les Rencontres du cinéma" avec une interview de Penelope Cruz le 17 mai.  Enfin Canal + diffusera quelques pépites révèlées à Cannes comme "Le bannissement" de Zviaguintsev.

    -Pour vivre le Festival en direct, je vous recommande évidemment TV Festival qui sera coproduite pour la première fois par Canal + et Orange (diffusion sur le Canal 50 d'Orange  pour les mobiles et sur le canal 17 de Canal Sat). Vous pourrez y voir les conférences de presse, interviews, montées des marches...

    -D'autres émissions, en vrac:

    -"Ciné confidential" , à 20H15, sur Orange Ciné Max (indiscrétions, critiques, interviews), émission présentée par Sophie Soulignac et Stéphane Charbit

    -"Ciné Novo", sur Orange Ciné Novo, à 20H40, émission présentée par Marc Iskenderian

    -"Cinéquin", sur Paris Première, à 20H20, émission présentée par Elisabeth Quin

    -"Cannes dernière", sur Paris PRemière, émission présentée par Xavier de Moulins (5 minutes quotidiennes)

    -"Paris dernière spécial Cannes", sur Paris Première, dimanche 24 mai, à minuit, émission présentée par Xavier de Moulins

    - "Cannes 2009...by Warren", sur Filles TV, tous les jours à 16H50, émission animée par Warren (coulisses du festival commentés depuis un yacht)

    -"Metropolis", samedi, à 22H30, sur Arte

    -"Arte Culture", tous les jours, à 19H30, avec Annette Gerlach et Marie Labory, sur Arte

    Le Festival de Cannes 2009 à la radio

    VITAMINE, 1er radio musicale indépendante en PACA, leader à Cannes, du 13 au 24 mai, sur la plage de la Voile Rouge. Plus de 3 heures d'émissions quotidienne en direct à partir de 16h00. Radio également partenaire de la programmation du VIP Room.  
    Vitamine à Toulon sur 90.8 - à Hyères sur 88.3 - à St Tropez sur 89.1 - à Fréjus / St Raphael sur 93.8 - à Marseille et Aix sur 107.2 - à Cannes et Nice sur 104.8 - à Monaco sur 102.4

    Le 62ème Festival de Cannes dans la presse

    A venir...

    Livres

    Je vous recommande évidemment l'autobiographie de Gilles Jacob "La vie passera comme un rêve" dont je vous ai déjà parlé, ici.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 4 commentaires Pin it! Imprimer
  • La leçon de cinéma des frères Dardenne: mardi 19 mai, salle Bunuel, à 14H30

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    © Diaphana Films

    Après notamment Catherine Deneuve, Martin Scorsese et Quentin Tarantino, c'est aux frères Dardenne que revient cette année la lourde et passionnante responsabilité de la leçon de cinéma. Un choix qui semble aller de soi tant l'histoire des frères Dardenne est indissociable de ce festival, et tant ce festival leur a apporté:

    Biographie sélective extraite du site officiel du Festival:

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    "Ils débutent au cinéma comme assistants du poète et metteur en scène Armand Gatti et après avoir réalisé de nombreux documentaires, passent à la fiction. La reconnaissance publique et critique arrive avec leur troisième film, La Promesse (1996).

    Depuis, ils enchaînent les succès : Rosetta, présenté en Compétition, couronné par la Palme d'or et le Prix d'interprétation féminine du Festival en 1999. Le Fils, qui vaut à Olivier Gourmet le Prix d'interprétation masculine en 2002.


    Comme Francis Coppola, Emir Kusturica, Billie August et Shohei Imamura, ils obtiennent une deuxième Palme d'or, qu'ils reçoivent en 2005 pour L'Enfant. En 2008, c'est le Prix du scénario qui leur est attribué pour Le Silence de Lorna.


    Ils affirment toujours partir de la réalité. « On parle avec les gens, ça vient nourrir énormément notre narration. On parle ensemble de ce qu’on a lu, vu, entendu. Les choses s’emboîtent petit à petit. On ne peut pas accepter un élément qui n’ait pas de nécessité matérielle. »


    Après Martin Scorsese, Quentin Tarantino mais aussi Nanni Moretti ou Wong Kar Wai, ils viendront dialoguer avec Michel Ciment de leur parcours singulier, de leur travail d’échange, d’écriture filmique à quatre mains et du sens qu’ils donnent à leur création.

    Ils accueilleront les festivaliers, cinéphiles et journalistes mardi 19 mai, salle Buñuel, à 14h30."

    Mes articles liés à celui-ci:

    - ma critique de "L'enfant"

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    - ma critique de "Le silence de Lorna"

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    -La leçon de cinéma de Catherine Deneuve

    -Le leçon de cinéma de Martin Scorsese

    -La leçon de cinéma de Quentin Tarantino

    A noter: la leçon de cinéma revient en Bunuel après avoir eu lieu en Debussy l'an passé. Probablement les organisateurs comptent-ils sur une affluence moins forte que pour Quentin Tarantino. En tout cas, comptez sur moi pour y être et vous en faire le compte rendu.

    Catégories : LEçONS DE CINEMA Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "A l'origine" de Xavier Giannoli: compétition officielle 2009

    Je poursuis la présentation des films de la compétition officielle 2009, avec l'un des 4 films français: "A l'origine" de Xavier Giannoli.

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    Synopsis: En France, aujourd'hui, un petit escroc sans envergure réussit à se faire passer pour un chef de chantier responsable de la construction d'un tronçon d'autoroute. Il va duper toute une région, engager une dizaine d'ouvriers,  et profiter cyniquement de son escroquerie avant de rencontrer une femme, maire d'une petite ville qui traverse sa route. Elle le trouble, le fragilise, lui révèle un monde qu'il ne connaissait pas: les sentiments. Jusqu'où ira-t-il pour sauver ses victimes, pour se sauver lui-même de son mensonge.

    Sortie en salles: le 14 octobre 2009

    Durée: 2H30

    Casting:  François Cluzet, Gérard Depardieu, Emmanuelle Devos, Vincent Rottier, Stéphanie Sokolinski...

    Complément d'informations: En 1998, Xavier Giannoli avait obtenu la palme d'or du court-métrage avec "L'interview". En 2006 , Xavier Giannoli présentait en compétition "Si j'étais chanteur", son troisième long après "Une aventure" et "Les corps impatients" un film qui avait ravi les festivaliers mais qui était reparti bredouille. "A l'origine" est donc son deuxième film en compétition officielle. Cliquez ici pour lire ma critique de "Si j'étais chanteur", vu à Cannes, en 2006.

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • L'actrice indienne Sharmilla Tagore rejoint le jury du 62ème Festival de Cannes

    affichecannes2009.jpgL'actrice indienne Sharmilla Tagore, star du cinéma hindi et arrière-petite-fille du poète Rabindranath Tagore rejoint le jury du 62ème Festival de Cannes présidé par Isabelle Huppert (dont vous pouvez trouver la liste des membres en cliquant ici) . Elle a alterné films populaires de Bollywood et cinéma d'auteur indien, et a débuté enfant dans "Le Monde d'Apu" (1959) de Satyajit Ray avec qui elle a tourné cinq films.

    Catégories : JURYS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer