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SEMAINE DE LA CRITIQUE

  • CRITIQUE – SEMAINE DE LA CRITIQUE – LE SYNDROME DES AMOURS PASSÉES de Ann Sirot et Raphaël Balboni

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    « Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du “Syndrome des Amours Passées”. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : ils doivent recoucher une fois avec tou.te.s leurs ex. »

    Tel est le prosaïque pitch officiel (écriture inclusive comprise, au risque de chagriner les amoureux de l’orthographe dont je suis…) de ce film projeté en séance spéciale de la Semaine de la Critique.

     Une Vie Démente, le premier long métrage du duo/couple avait été multi primé. Le Syndrome des amours passées est une comédie loufoque qui préfère la fantasmagorie, le ton décalé, la fantaisie et l’absurde au réalisme pour disséquer les méandres de la vie de couple.

    Une comédie portée par deux remarquables acteurs en lesquels réside la richesse du film et sur lesquels se centre entièrement la mise en scène : Lucie Debay et Lazare Gousseau, la première incarnant (au départ) un personnage aussi libéré et terre-à-terre que le second est coincé et romantique. 

    Au gré des retrouvailles, leurs certitudes vont voler en éclat et leur relation qui semblait d’une solidité inaltérable va peu à peu se détériorer. D’une inventivité indéniable, laissant une large part à l’improvisation qui met en exergue le talent de ses interprètes, ce film sur les fragilités et atermoiements du couple, traite par le burlesque le désir d’enfant et se conclut d’une manière aussi politiquement correcte que son postulat de départ revendiquait de ne pas l’être. Les saynètes avec les seconds rôles incarnés par Laurence Loiret-Caille (surtout), Nora Hamzawi, Alice Dutoit sont néanmoins un régal et méritent le déplacement.

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  • Critique de AVA de Léa Mysius - Semaine de la Critique

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    Ava, 13 ans, est en vacances au bord de l’océan quand elle apprend qu’elle va perdre la vue plus vite que prévu. Sa mère décide de faire comme si de rien n’était pour passer le plus bel été de leur vie. Ava affronte le problème à sa manière. Elle vole un grand chien noir qui appartient à un jeune homme en fuite...

     Léa Mysius est aussi scénariste. Elle a ainsi coécrit « Les Fantômes d'Ismaël » d'Arnaud Desplechin  mais aussi réalisé plusieurs courts-métrages

     Dès les premiers plans, Léa Mysius nous captive et nous intrigue par la quotidienne étrangeté de cette première séquence, par la puissance de ses images. Des vacanciers sous un soleil accablant, alanguis, profitent de la plage. Puis la caméra suit un grand chien noir qui se faufile entre les estivants jusqu’à Ava, endormie au bord de la mer. Ce grand chien noir peut tout aussi bien rappeler le néant qui l’attend (puisqu’Ava a appris qu’elle deviendrait prochainement aveugle) que symboliser une invitation à vivre une aventure fantastique.

     Il n’y a pas de temps à perdre pour Ava. Il faut vivre ardemment. A ses côtés, une mère totalement immature (fantastique Laure Calamy), débridée (les rôles s’inversent), et surtout démunie face au mal qui ronge sa fille, qui contrairement à elle, ne pleure pas. Elle se résout finalement à faire de cet été le plus beau de sa vie pour sa fille. Au lieu de s’apitoyer sur son sort, Ava va kidnapper le chien noir qui appartient à un ténébreux gitan au « visage incroyable ». Se laisser guider par ses désirs, parfois même violents.

     Pour ne pas perdre une seconde (de vie, de vue), Ava bouge sans cesse et promène son beau regard buté (décidément, elle aussi) partout. Les sens en éveil. A la fois effrayée et attirée par le noir. Celui du chien. Et de son univers obscurci. 

     La musique. Le désir.  Tout est intense. Vibrant. Urgent. Les sons et la musique, parfois dissonants ou déchirants accompagnent ces mouvements contradictoires. En toile de fond, une France aux élans extrémistes (avec sa police sombre et menaçante) qui elle aussi dérive vers un dangereux néant.

     L’inéluctable cécité d’Ava est finalement prétexte à un récit initiatique, une fable envoûtante, un western des temps modernes, une course grisante. Noée Abita, impressionnante dans le rôle d’Ava, ne pleure pas, ne sourit pas, mais ensorcelle, vampirise la caméra et le spectateur pour les emmener dans cette fougueuse et fabuleuse virée qui défie le néant et nous donne envie de dévorer le présent.

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  • Critique de DIAMOND ISLAND de DAVY CHOU (Semaine de la Critique 2016)

    Diamond Island est  une île sur les rives de Phnom Penh transformée par des promoteurs immobiliers pour en faire le symbole du Cambodge du futur, un paradis ultra-moderne pour les riches. Bora a 18 ans et, comme de nombreux jeunes originaires des campagnes, il quitte son village natal pour travailler sur ce vaste chantier. C’est là qu’il se lie d’amitié avec d’autres ouvriers de son âge, jusqu’à ce qu’il retrouve son frère aîné, le charismatique Solei, disparu cinq ans plus tôt. Solei lui ouvre alors les portes d’un monde excitant, celui d’une jeunesse urbaine et favorisée, ses filles, ses nuits et ses illusions.

    Davy Chou filme ainsi avec grâce  l’adolescence dans un décor à l’image de celle-ci: mélancolique, fascinant, entre 2 époques. En résulte un film au charme lancinant, hypnotique. Présenté à la Semaine de la Critique, ce premier long-métrage fait d’abord de son décor un personnage à part entière entre les immeubles de luxe en construction et les décors de fêtes foraines qui semblent emprisonner les personnages dans leurs griffes de bétons et métalliques où ils évoluent, leurs déambulations semblent chorégraphiées comme une  danse triste à la lueur des néons, aussi factices que l’insouciance de l’adolescence qui finira par s’éclipser.

    « Diamond island », aussi contradictoire que son titre, est un beau portrait de l’adolescence cambodgienne, un judicieux  écho entre ce pays en friche, fascinant et douloureux (ce diamant n’éblouit guère longtemps et ne cache pas le labeur qu’il nécessite à sa construction) et cette époque de la vie, où, un jour le décor s’écroule et les lumières éblouissantes s’éteignent pour laisser place à la réalité, souvent cruelle ou en tout cas médiocre, dans laquelle le véritable amour n’a plus sa place.

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  • Semaine de la Critique 2016 : le programme

     

    Ce 18 avril, le délégué général de la Semaine de la critique, Charles Tesson, a annoncé les 7longs-métrages et 10 courts en compétition comme vous le verrez dans le vidéo ci-dessus. La Semaine de la Critique se tiendra du 12 au 20 Mai.

    La plus ancienne section parallèle cannoise, la Semaine de la Critique célèbre cette année sa 55ème édition en mettant à l’honneur les films et talents révélés depuis son 50ème anniversaire. Pour incarner cette édition 50+5, la Semaine a choisi l’actrice Jessica Chastain dans une scène de « Take Shelter », second long métrage de Jeff Nichols qui l’a révélée dans l’un de ses premiers grands rôles et pour lequel Jeff Nichols fut auréat du Grand Prix Nespresso lors de la 50e édition de la Semaine.

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    Le jury sera présidé par la comédienne et réalisatrice Valérie Donzelli. Elle sera entourée de Alice Winocour, découverte à la Semaine de la Critique avec Augustine (2011) puis Maryland présenté à Un Certain Regard en 2015 et lauréate du César du meilleur scénario pour Mustang; Nadav Lapid dont L’Institutrice sélectionné en 2014 est salué par la presse comme l’un des films majeurs du cinéma israélien; David Robert Mitchell dont It Follows présenté en compétition en 2014 à la Semaine est déjà devenu un film culte pour toute une génération de cinéphiles et Santiago Mitre, lauréat du Grand Prix Nespresso en 2015 pour Paulina, une œuvre parmi les plus puissantes du jeune cinéma argentin, qui sortira sur les écrans français le 13 avril prochain. Pendant le festival, la Semaine de la Critique déclinera ce 50+5 en 5 Talents Talks, moments de rencontres et de discussions privilégiées autour de ses jeunes talents sur la Plage Nespresso.

    Au programme : cinq premiers films et deux seconds dans la liste des longs-métrages. Les réalisateurs des courts-métrages auront l’opportunité d’intégrer le programme Next Step, un atelier « de formation et d’accompagnement vers le long-métrage ».

    Trois prix seront remis aux lauréats :

    -le Grand Prix Nespresso

    - le prix Révélation France 4

    - le prix Découverte Leica Cine du court-métrage.

    Au programme également des séances spéciales dont le film d’ouverture « Victoria », la nouvelle comédie de Justine Triet avec Virginie Efira, Vincent Lacoste et Melvil Poupaud.

     

    La Semaine de la Critique s’achèvera par les trois premiers courts-métrages de trois réalisatrices débutantes: Laeticia Casta (En moi), Sandrine Kiberlain (Bonne figure), et Chloe Sevigny (Kitty) qui portent « un regard féminin sur la condition d’artiste et le plaisir du jeu » selon Charles Tesson.

    Film d’ouverture :

    Victoria, de Justine Triet (France)

    Compétition :

    Longs-métrages  :

    Albüm, de Mehmet Can Mertoglu (Turquie)

    Diamond Island, de Davy Chou (Cambodge/France)

    Grave, de Julia Ducourneau (France)

    Mimosas, d’Oliver Laxe (Espagne)

    Shavua Ve Yom (One Week and a day), d’Asaph Polonsky (Israël)

    Tramontane, de Vatche Boulghourjian (Liban)

    A Yellow Bird, de K. Rajagopal (Singapour)

    Courts-métrages :

    Arnie, de Rina B. Tsou (Taïwan/Philippines)

    Aascensão, de Pedro Peralta (Portugal)

    Campo de Viboras, de Cristèle Alves Meira (Portugal)

    O Delírio é a redenção dos aflitos, de Fellipe Fernandes (Brésil)

    L’Enfance d’un chef, d’Antoine de Bary (France)

    Limbo, de Konstantina Kotzamani (Grèce)

    Oh what a wonderful feeling, de François Jaros (Canada)

    Prenjak, de Wregas Bhanuteja (Indonésie)

    Le Soldat vierge, d’Erwan Le Duc (France)

    Superbia, de Luca Tóth (Hongrie)

    Films de clôture :

    Bonne figure (Smile), de Sandrine Kiberlain (France) (court-métrage)

    En moi, de Laetitia Casta (France) (court-métrage)

    Kitty, de Chloë Sevigny (États-Unis) (court-métrage)

    Séances spéciales :

    I tempi felici verranno presto, d’Alessandro Comodin (Italie)

    Apnée de Jean-Christophe Meurisse (France)

    Séance 50+5

    Myomano shel tzalam atonot (From the Diary of a Wedding Photographer), de Nadav Lapid (Israël)

    Los pasos del agua, de César Augusto Acevedo (Colombie).

    Retrouvez toutes les infos sur: http://semainedelacritique.com .

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  • Composition du jury de la Semaine de la Critique 2016

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    Alors que le Festival de Cannes a avant-hier dévoilé son affiche officielle, hier la Semaine de la Critique (la plus ancienne sélection parallèle cannoise) a annoncé la composition de son jury 2016 qui met à l’honneur les Talents découverts depuis son 50e anniversaire célébré en 2011. Cette édition 50+5 sera incarnée par un jury exceptionnellement composé de 5 cinéastes marquants révélés avec leur premier ou second long métrage ces 5 dernières années.

    La Présidente du jury, Valérie Donzelli décernera le Grand Prix Nespresso et le Prix Révélation France 4 à l’un des 7 longs métrages de la compétition ainsi que le Prix Découverte Leica Cine à l’un des 10 courts métrages.

    Elle sera entourée de Alice Winocour, découverte à la Semaine de la Critique avec Augustine (2011) puis Maryland présenté à Un Certain Regard en 2015 et lauréate du César du meilleur scénario pour Mustang; Nadav Lapid dont L’Institutrice sélectionné en 2014 est salué par la presse comme l’un des films majeurs du cinéma israélien; David Robert Mitchell dont It Follows présenté en compétition en 2014 à la Semaine est déjà devenu un film culte pour toute une génération de cinéphiles et Santiago Mitre, lauréat du Grand Prix Nespresso en 2015 pour Paulina, une œuvre parmi les plus puissantes du jeune cinéma argentin, qui sortira sur les écrans français le 13 avril prochain.

    Pendant le festival, la Semaine de la Critique déclinera ce 50+5 en 5 Talents Talks, moments de rencontres et de discussions privilégiées autour de ses jeunes talents sur la Plage Nespresso.

     

     

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  • Programme de la 54ème Semaine de la Critique

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    Après l’annonce de la sélection officielle du Festival de Cannes (retrouvez mon article, ici), vient l’heure de l’annonce de la programmation des sélections parallèles.

    La 54ème Semaine de la Critique qui se déroulera du 14 au 22 Mai a dévoilé sa programmation constituée uniquement de premiers et deuxièmes films. Onze longs métrages et dix courts-métrages figurent au programme de cette année. Cette année, l’affiche provient du film « Respire  » de Mélanie Laurent, un des meilleurs films de l’année 2014 que je vous recommande vivement et dont vous pouvez retrouver ma critique, ici.

    En ouverture sera projeté le film « Les Anarchistes » de Elie Wajeman, avec Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos, l’histoire d’un brigadier qui infiltre un groupe d’anarchistes à Paris à la fin du 19ème siècle.

    anarchistes

    « Les Deux Amis », le premier long-métrage de Louis Garrel (dans lequel il joue également) qui s’inspire des « Caprices de Marianne » de Musset, un film co-écrit avec Christophe Honoré, figure également parmi les films sélectionnés.

    Un premier film français figure également parmi les films en compétition : « Ni le ciel ni la terre » de Clément Cogitore, un film Jérémie Rénier et Kevin Azaïs qui se déroule en pleine guerre d’Afghanistan.

    C’est également un film français « La vie grand » de Mathieu Vadepied qui fera la clôture du festival.

    FILM D’OUVERTURE
    LES ANARCHISTES Elie Wajeman (France)

     

    FILM DE CLÔTURE
    LA VIE EN GRAND Mathieu Vadepied (France)

    SÉANCE SPÉCIALE
    COIN LOCKER GIRL HAN Jun-hee (Corée du Sud)
    LES DEUX AMIS Louis Garrel (France)

     
    LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITION
    DÉGRADÉ Arab & Tarzan Nasser (Palestine, France, Qatar)
    KRISHA Trey Edward Shults (États-Unis)
    MEDITERRANEA Jonas Carpignano (Italie, France, États-Unis, Allemagne, Qatar)
    NI LE CIEL NI LA TERRE Clément Cogitore (France, Belgique)
    PAULINA Santiago Mitre (Argentine Brésil, France)
    SLEEPING GIANT Andrew Cividino (Canada)
    LA TIERRA Y LA SOMBRA (LA TERRE ET L’OMBRE) César Augusto Acevedo (Colombie, France, Pays-Bas, Chili, Brésil)
    COURTS ET MOYENS MÉTRAGES EN COMPÉTITION
    ALLES WIRD GUT (EVERYTHING WILL BE OKAY) Patrick Vollrath (Allemagne)
    BOYS Isabella Carbonell (Suède)
    COMMAND ACTION João Paulo Miranda (Brésil)
    LA FIN DU DRAGON Marina Diaby (France)
    THE FOX EXPLOITS THE TIGER’S MIGHT Lucky Kuswandi (Indonésie)
    JEUNESSE DES LOUPS-GAROUS Yann Delattre (France)
    LOVE COMES LATER Sonejuhi Sinha (États-Unis)
    RAMONA Andrei Cretulescu (Roumanie)
    TOO COOL FOR SCHOOL Kevin Phillips (Etats-Unis)VARICELLA Fulvio Risuleo (Italie)
     
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  • Ronit Elkabetz, présidente du jury de la Semaine de la Critique 2015

     

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    La comédienne et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz présidera le jury de la 54e Semaine de la Critique à Cannes du 14 au 22 mai. Elle remettra trois prix : le Grand Prix Nespresso et le Prix Révélation France 4 pour les longs métrages, le Prix Découverte Sony CineAlta pour les courts métrages.

    Star incontestable dans son pays, cette actrice audacieuse ose tous les rôles. Egérie de nombreux cinéastes, elle est révélée dans Mon trésor de Keren Yedaya présenté à la Semaine de la Critique et lauréat de la Caméra d’or 2004. Ronit Elkabetz fait de nombreuses apparitions dans le cinéma français, notamment chez André Téchiné, mais c’est en tant que réalisatrice qu’elle revient en Ouverture de la Semaine de la Critique 2008 avec le deuxième volet de sa trilogie, Les Sept Jours. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, son troisième long métrage, Le Procès de Viviane Amsalem, lui vaut une nomination aux Golden Globes 2015 dans la catégorie Meilleur film étranger.

    Pour décerner ces trois prix, Ronit Elkabetz sera entourée de quatre personnalités internationales, chacune représentative des métiers du cinéma : Katell Quillévéré (cinéaste), Peter Suschitzky (directeur de la photographie), Andréa Picard (programmatrice au Festival International du Film de Toronto) et Boyd van Hoeij (journaliste).

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  • Semaine de la Critique - THE LUNCHBOX de Ritesh Batra

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    « The Lunchbox » (présenté à la Semaine de la Critique) est lepremier film de Ritesh Batra.

    Une erreur dans le service pourtant très efficace de livraison de lunchboxes (les « Dabbawallahs » de Bombay) met en relation Ila, une jeune femme au foyer délaissée par son mari, et un homme plus âgé, Saajan. Ils s’inventent un autre monde, une évasion, grâce aux notes qu’ils s’échangent par le biais de ces boîtes à repas. Progressivement, ce rêve menace de prendre le dessus sur leur réalité.

    « The lunchbox » est un film atypique dans le cinéma indien, à la fois réaliste, film d’auteur  tout en restant grand et tout public sans être non plus un film « bollywoodien ».  Il  renouvelle  aussi le genre de la comédie romantique et celui de la liaison épistolaire avec un mélange de fraîcheur, d’humour,  de réalisme et  grâce à toute une galerie de personnages secondaires attachants. Des âmes seules  (ré)unies par cette solitude dans un Bombay tentaculaire, grouillant et paradoxalement glacial.

    Une mise en scène judicieusement répétitive fait écho à la routine des personnages de laquelle va peu à peu les sortir cette lunchbox providentielle. Hanté par la mort de son épouse, Saajan, derrière une apparence revêche, laisse peu à peu se révéler sa vraie  personnalité.  

    A déguster sans modération. Irrfan Khan pour ceux qui se demanderaient où ils l'ont vu a été vu dans « Slumdog millionaire » ou « L’odyssée de Pi » .

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  • Le programme complet de la Semaine de la Critique 2013

    Découvrez, ci-dessous, la sélection complète de la Semaine de la Critique qui aura lieu du 16 au 24 Mai 2013. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site officiel de la Semaine de la Critique : http://www.semainedelacritique.com/ .

    COMPETITION

     

    Long-métrages

     

    Salvo Fabio Grassadonia & Antonio Piazza (Italie/France)

     

    The Lunchbox Dabba Ritesh Batra (Inde/France/Allemagne)

     

    For Those in Peril Paul Wright (Royaume-Uni)

     

    Le Démantèlement The Dismantlement Sébastien Pilote (Canada)

     

    Nos héros sont morts ce soir David Perrault (France)

     

    Los Dueños Agustin Toscano & Ezequiel Radusky (Argentine)

     

    The Major Yury Bykov (Russie)

     

     Courts métrages

     

    Vikingar Magali Magistry (France/Islande)

     

    Agit Pop Nicolas Pariser (France)

     

    Pátio Ali Muritiba (Brésil)

     

    Come and Play Komm und Spiel Daria Belova (Allemagne)

     

    The Opportunist David Lassiter (États-Unis)

     

    Pleasure Ninja Thyberg (Suède)

     

    Océan Emmanuel Laborie (France)

     

    Tau Seru Rodd Rathjen (Inde/Australie)

     

    La lampe au beurre de Yak HU Wei (Chine/France)

     

    Breathe me HAN Eun-young (Corée du Sud)

     

     

    Séances spéciales

     

    Film d’Ouverture

     

    Suzanne Katell Quillévéré (France)

     

    Films de Clôture

     

    La Soirée de Clôture sera annoncée ultérieurement

     

     Séance spéciale

     

    Les Rencontres d’après minuit Yann Gonzalez (France)

     

    Séances spéciale

     

    Les Amants du Texas Ain’t Them Bodies Saints David Lowery (États-Unis)

     

    INVITATIONS

     

    La Collection CANAL+  Festival de Morelia  Talents Cannes Adami

     

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  • Reprise de la 51ème Semaine de la Critique (2012) à la Cinémathèque Française

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    Hier, je vous parlais de la reprise des films de la sélection Un Certain Regard au Cinéma Le Reflet Médicis, je vous annonce aujourd'hui que vous pouvez également rattraper les films de "La Semaine de la Critique" à la Cinémathèque Française et notamment le très beau film de Sandrine Bonnaire "J'enrage de son absence" mais aussi (cliquez sur les titres pour en savoir plus):

    Aqui y Allà - Antonio Méndes Esparza

     

     

     

     

    Ces films sont projetés à la Cinémathèque Française du 7 au 11 juin. Rendez-vous sur la page suivante pour en savoir plus: http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/51-semaine-critique,456.html

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