Programme complet et détaillé du Festival de Cannes 2019 (12/05/2019)
Romantique et politique. Ainsi le Délégué Général du festival a-t-il défini la sélection officielle de cette 72ème édition du Festival de Cannes lors de sa conférence de presse à Paris. Je vous confirmerai ou vous infirmerai ces qualificatifs prometteurs le 26 mai mais en tout cas j’y ajoute d’ores et déjà ceux d’éclectique et jubilatoire à la lecture de ce programme. C’est donc avec un enthousiasme renouvelé que je couvrirai le festival pour la 19ème année consécutive, avec le plaisir de découvrir de nouveaux cinéastes, de voir émerger de nouveaux talents mais aussi d’assister aux projections des derniers films de cinéastes pour lesquels je m’enflamme (presque) toujours : Pedro Almodovar, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Xavier Dolan, Elia Suleiman, Bong Joon Ho, Ira Sachs, Claude Lelouch -qui nous permettra de retrouver les inoubliables personnages de la palme d’or 1966 -.
Je me réjouis aussi d’assister à la Palme d’or d’Honneur de l’acteur dont les films sont au premier rang de ceux à l’origine de ma passion pour le cinéma.
A quelques jours d’entrer à nouveau dans le mythique et vertigineux Théâtre Lumière, je sais déjà que, comme à chaque fois, j’y éprouverai un sentiment de réminiscence de la première fois, en 2001. Même si (et parce que) je connais les pièges et revers de ce théâtre d’orgueils, cette comédie humaine fascinante et terrifiante (un peu, parfois, aussi), la versatilité des personnalités et avis pour un sursaut de vanité, même si je sais que tant d’illusions s’y fracassent, que Cannes peut encenser, broyer, magnifier, dévaster oui, malgré tout cela, je me réjouis déjà :
-D’entendre le petit cliquetis lorsque les contrôleurs scannent les badges à l’entrée de la salle Debussy, du Grand Théâtre Lumière ou des autres salles du festival comme un passeport pour le paradis, celui des cinéphiles. De me laisser envoûter par le lever du soleil en allant à la première projection presse du matin sur une Croisette clairsemée où errent parfois encore les derniers noctambules hagards et d’avoir alors l’impression que le monde m’appartient. D’oublier que ce tourbillon enivrant de cinéma ne durera pas toujours et que des illusions s’y perdent, aussi. D’avoir le cœur qui bat la chamade en entrant dans le Grand Théâtre Lumière, comme la première fois, comme pour un premier rendez-vous, avec un univers, un film. Fenêtre ouverte sur le monde, un monde... De revivre ce moment palpitant lorsque la salle s’éteint et que les premières images d’un film inconnu supplantent l’obscurité, à l’unisson de cette salle au souffle suspendu à ces premières images qui nous embarqueront pour un nouvel univers, une nouvelle aventure. De ne plus faire la distinction entre le jour et la nuit, la fiction et la réalité, mes souvenirs et mon imaginaire. De retenir mon souffle, lors de cette seconde cruciale, à la fin du film, avant qu’un silence assourdissant, des murmures désapprobateurs ou des applaudissements effrénés (effréné, tout l’est à Cannes de toute façon, non ?), ne succèdent aux derniers mots du film. De parler cinéma à toute heure du jour et de la nuit, avec passion, comme si la vie en dépendait. De redécouvrir des classiques du cinéma avec Cannes Classics. De découvrir des bijoux du septième art et en être exaltée. D’être heurtée, brusquée par un film et en être exaltée, aussi, malgré tout. D’entendre « Aquarium » de Camille Saint-Saëns et savoir que la magie va à nouveau opérer. De sortir d’une projection tardive, un peu étourdie, éblouie, arpenter la Croisette et avoir l’impression de me retrouver dans un film de Fellini. De retrouver celles et ceux, festivaliers, que je ne croise qu’une fois par an là-bas et avoir l’impression de les avoir quittés la veille. De me souvenir de la petite fille que j’étais qui, avec son père, à la télévision, regardait tout cela de loin, comme un monde lointain et inaccessible et avoir conscience de ma chance, et le dire avec fierté, même si y exhiber sa lassitude et son cynisme y est de mise parce que bien sûr il y a aussi les personnalités qui se révèlent, tristement parfois, dans ce théâtre des apparences, les Dorian Gray, Georges Duroy, Rastignac, Lucien de Rubempré de notre temps qui s’y croisent, s’y défient, s’y méprisent et probablement s’y perdent. Parce qu’il y a aussi la célérité avec laquelle Cannes passe de l’adoration à la haine. La violente versatilité de la Croisette, sa capacité à déifier puis piétiner, avec la même pseudo-conviction et force. Parce qu’il y a encore ceux qui viennent à Cannes et disent que c’est forcément mieux ailleurs et que, forcément, ils ne pouvaient pas faire autrement que d’y aller, contraints et forcés, parce qu’oubliant ou justement se rappelant très bien tous ceux qui aimeraient avoir leur chance. Mais je sais déjà que lorsqu’arrivera le dernier jour j’aurai l’impression que le festival vient de commencer et de l’avoir traversé comme un songe. Et qu’il n’y aura qu’un seul vainqueur : le cinéma.
A partir du 16 Mai, suivez-moi en direct du Festival de Cannes et, en attendant, retrouvez mon article détaillant la programmation de cette édition 2019 (ci-dessous) MAIS AUSSI :
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Le 18 avril, à 11H, à l’UGC Normandie sur les Champs-Elysées avait lieu la traditionnelle conférence de presse du Festival de Cannes dont l’édition 2019 aura lieu du 14 au 25 Mai. Une édition qui s’annonce exceptionnelle au regard de la sélection officielle (que je vous détaille plus bas) mais aussi en raison de la remise d’une Palme d’or d’Honneur à Jeff Costello, Tancrède, Roch Siffredi, Corey, Robert Klein, Roger Sartet, Gino…, bref à l’acteur mythique, Alain Delon, qui a incarné et immortalisé tous ces personnages inoubliables (parmi d’autres).
Retrouvez, ici, mon article d’hier à ce sujet avec mes 9 critiques de films avec Alain Delon.
Cette remise de prix aura lieu 19 mai avec la projection du chef-d'œuvre de Losey, Monsieur Klein, dont vous pouvez retrouver ma critique, ici.
A 11H, ce même jour, en salle Buñuel, Alain Delon rencontrera le public pour une master class en salle Buñuel. Cette conversation sera animée par Samuel Blumenfeld, journaliste au Monde et auteur d'une mémorable série d'articles sur l'acteur l'an passé.
A 16H30, toujours le 19 Mai et toujours en salle Buñuel sera projeté Le Professeur de Zurlini dont vous pouvez retrouver ma critique dans l'article dont figure le lien ci-dessus.
Enfin le 18 Mai, au cinéma de la plage vous pourrez revoir le jubilatoire Mélodie en sous-sol, à 21H30.
Photo ci-dessus prise lors de la présentation de "Plein soleil" par Alain Delon lors de sa projection en copie restaurée dans le cadre du Festival de Cannes 2013 (mon récit, ici).
"Il appartient tout entier au cinéma, à ses plus belles œuvres et à ses mythes : en 2019, le Festival de Cannes a décidé de décerner une Palme d’or d’Honneur à Alain Delon, afin d’honorer sa magnifique présence dans l’histoire du septième art. Après Jeanne Moreau, Woody Allen, Bernardo Bertolucci, Jane Fonda, Clint Eastwood, Jean-Paul Belmondo, Manoel de Oliveira, Agnès Varda et Jean-Pierre Léaud, le Festival de Cannes est heureux et fier que le légendaire comédien du Guépard de Luchino Visconti (Palme d’or 1963) ait accepté de recevoir les honneurs de la communauté mondiale" a ainsi annoncé le Festival de Cannes par communiqué de presse.
« Avec Pierre Lescure, nous sommes heureux qu’Alain Delon ait accepté d’être honoré par le Festival, déclare Thierry Frémaux, Délégué général. Il a pourtant longuement hésité, lui qui nous a longtemps refusé cette Palme d’or car il estimait ne devoir venir à Cannes que pour célébrer les metteurs en scène avec lesquels il a travaillé. »
"Romantique et politique sera cette sélection" a annoncé Thierry Frémaux en ajoutant « normal, l’amour et la révolte ne sont-ils pas le sel de la vie sur terre, de l’Histoire du monde et de la jeunesse éternelle ? ". Voilà qui est enthousiasmant et prometteur !
Ce que nous savions déjà avant la conférence de presse :
- l’affiche solaire, lumineuse, éblouissante, espiègle de cette 72ème édition rend hommage à Agnès Varda. Cette affiche dont le montage et la maquette sont signés Flore Maquin reprend un cliché du tournage de son premier film, la Pointe Courte (présenté à Cannes en 1955 dans une salle de la rue d’Antibes). Agnès Varda est alors une jeune femme de 26 ans qui tourne son premier film « juchée sur un technicien impassible ».
- le jury sera présidé par le cinéaste Alejandro González Inárritu.
Retrouvez ici mes 4 critiques de films d’Alejandro González Inárritu.
- The Dead Don’t Die de Jim Jarmusch ouvrira le festival et la compétition (avec un casting qui promet une montée des marches prestigieuse) -mon article à ce sujet, ici- « un film de zombies, un film de genre, un film d’auteur pour ouvrir le Festival de Cannes qui sortira le même jour que sa présentation à Cannes » a ainsi déclaré Thierry Frémaux en présentant le film qui, par ailleurs, sortira en France dans au moins 400 salles, soit la plus grosse sortie pour un film d’ouverture comme a tenu à le rappeler Pierre Lescure.
THE DEAD DON'T DIE © 2019 IMAGE ELEVEN PRODUCTIONS INC. TOUS DROITS RÉSERVÉS. / ARTWORK © 2016 FOCUS FEATURES LLC
-Edouard Baer sera à nouveau le (talentueux, malicieux, élégant) maître de cérémonie.
- Claire Denis présidera le jury des Courts Métrages et de la Cinéfondation.
- Nadine Labaki présidera le jury Un Certain Regard. Retrouvez ici ma critique de Capharnaüm pour lequel elle avait reçu le Prix du Jury et le Prix de la Citoyenneté l’an passé. Petite parenthèse pour vous dire que vous pourrez en savoir plus sur ce prix de la Citoyenneté, là, Jury de la Citoyenneté qui cette année présidé par le cinéaste Amos Gitaï.
-le Marché du Film célèbre ses 60 ans.
En préambule de la conférence de presse, Pierre Lescure a souligné que les accréditations étaient en hausse cette année, au Festival comme au Marché du Film. Il a également souligné les 800000 entrées réalisées par la Palme d’or 2018 en France l’an passé, Une affaire de famille de Hirokazu Kore-Eda. J’en profite d’ailleurs pour faire une première petite digression pour vous recommander à nouveau ce film remarquable. Kore-Eda, plus que le peintre de la société japonaise est celui des âmes blessées et esseulées, et plus que jamais ici il fait vibrer nos cœurs par ce film d’une rare délicatesse et bienveillance, avec l'histoire de cette famille de cœur à l’histoire poignante, jalonnée de scènes inoubliables et qui nous laissent le cœur en vrac.
Pierre Lescure a également souligné, parmi les effets bénéfiques de l’édition 2018 du festival, le grand retour de Spike Lee qui a « ensuite reçu le premier Oscar de sa carrière ». Enfin, il a rappelé l’immense succès du film de Gilles Lellouche, Le Grand bain, avec cette « si longue, interminable et joyeuse et bouleversante ovation à Cannes » qui a fait 4 200000 entrées en France , arguant de ces exemples pour mettre en exergue le fait que « le Festival de Cannes embrasse l’ensemble des cinémas. »
Thierry Frémaux, quant à lui a rappelé que « Le festival se terminera la veille des élections européennes, idée que le cinéma dans la reconstruction de l’Europe d’après-guerre avait une place prépondérante ».
« Vous verrez des réalisatrices, des premiers films, des Américains, des zombies, des manipulations génétiques, des peintres, des peintresses, des flics, des parasites, des chômeurs, des migrants… » a-t-il également précisé ajoutant qu’ « il y a une certaine prédominance du cinéma de genre ».
Contrairement aux années précédentes, le Délégué général et le Président du festival n’ont pas procédé à l’énoncé statistique du nombre de films sélectionnés et reçus car ils se sont « engagés avec le collectif de genrer les films donc de savoir la proportion de réalisatrices et comment le cinéma (pour l’instant 13 réalisatrices en sélection officielle) ouvre de plus en plus ses portes aux réalisatrices. » « On s’était aussi engagés à rendre le comité de sélection paritaire, ce qui a été fait » a conclu Thierry Frémaux.
A ensuite été annoncée la sélection officielle : films en compétition, Un Certain regard, hors compétition, séance de minuit, séances spéciales, avec aussi quelques indices sur les séances de Cannes classics et les master class (à retrouver en bas de cet article).
Parmi les 19 cinéastes que nous aurons le plaisir de retrouver en compétition figure notamment Pedro Almodovar, président du jury en 2017 qui revient avec un film avec Antonio Banderas qui relate « une série de retrouvailles après plusieurs décennies dans la vie d’un réalisateur en souffrance ». Voilà donc un nouveau film sur le cinéma après ses inoubliables Etreintes brisées, film empreint de dualité sur l’amour fou par un (et pour les) amoureux fous du cinéma… le cinéma qui survit à la mort, à l’aveuglement, qui sublime l’existence et la mort, le cinéma qui reconstitue les étreintes brisées, le cinéma paré de toutes les vertus. Même celle de l’immortalité… Nouvelle digression pour vous dire, vous l'aurez compris, que je vous recommande vivement de vous laisser charmer et enlacer par ce film Etreintes brisées si vous ne l’avez pas encore vu.
Retrouvez ma critique complète de Etreintes brisées, ici.
Nous retrouverons également Ken Loach (en lice pour une troisième Palme d’or), les frères Dardenne (en lice eux aussi pour une troisième palme d’or), Arnaud Desplechin, Xavier Dolan que j’attends avec au moins autant d’impatience que les deux cinéastes précités ( nous le retrouverons avec plaisir trois ans après son Grand Prix pour Juste la fin du monde qui m’avait terrassée d’émotion, ma critique ici), Marco Bellocchio, Bong Joon-Ho, Terrence Malick ( huit ans après la palme d’or pour The tree of life), Ira Sachs (encore une digression pour vous recommander le petit bijou qu’est Brooklyn village, ma critique ici), Elia Suleiman…
Parmi les films qui susciteront indéniablement de la curiosité, il y a le premier long-métrage d’une jeune franco-sénégalaise, Atlantique de Mati Diop.
Côté cinéma français, seront en lice Arnaud Desplechin avec Roubaix, une lumière, inspiré d’un fait divers avec Roschdy Zem, Léa Seydoux et Sara Forestier mais aussi Lajd Ly avec Les Misérables, Céline Sciamma avec Portrait de la jeune fille en feu et Justine Triet avec Sibyl.
Hors compétition, l’évènement sera la « suite » d’Un homme et une femme de Claude Lelouch, Les plus belles années d'une vie, avec Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant. Tourné en partie à Deauville fin 2018, il nous permettra de retrouver les inoubliables personnages de la Palme d’or 1966. Si vous en êtes comme moi des inconditionnels, je vous mets au défi de ne pas frissonner devant la bande-annonce ci-dessous.
Cliquez ici pour retrouver mon article complet à ce sujet avec ma critique de Un homme et une femme.
Autre évènement annoncé : le biopic sur la vie du chanteur Eton John, Rocketman, réalisé par Dexter Fletcher avec Taron Egerton. La projection aura lieu le premier jeudi du festival et le chanteur (à la disposition duquel sera mis un piano dans la salle) pourrait entonner quelques notes.
Notons enfin que les films de Justine Triet, des Dardenne, d’Almodovar et Jarmush sortiront en même temps que leurs projections cannoises.
Enfin, quelques Séances spéciales nous promettent là aussi de beaux moments de cinéma puisque nous retrouverons Werner Herzog, Abel Ferrara et Alain Cavalier.
EN COMPETITION, nous retrouverons ainsi :
Jim JARMUSCH pour
THE DEAD DON’T DIE
Pedro ALMODÓVAR pour
DOLOR Y GLORIA (DOULEUR ET GLOIRE)
Marco BELLOCCHIO pour
IL TRADITORE (LE TRAITRE)
BONG Joon Ho pour
GISAENGCHUNG (PARASITE)
Jean-Pierre DARDENNE Luc DARDENNE pour
LE JEUNE AHMED
« Je ne vous dévoile rien de ce sujet brûlant. Le distributeur sortira le film en même temps que sa présentation cannoise» a précisé Thierry Frémaux.
Arnaud DESPLECHIN pour
ROUBAIX, UNE LUMIÈRE
« qui permettra de retrouver sur la Croisette Roshdy Zem, Sara Forestier et Léa Seydoux »
DIAO Yinan pour
NAN FANG CHE ZHAN DE JU HUI (Le Lac des oies sauvages)
Mati DIOP pour
ATLANTIQUE
Xavier DOLAN pour
MATTHIAS ET MAXIME
« qui possède cette particularité qu’il joue le personnage principal » a précisé Thierry Frémaux
Jessica HAUSNER pour
LITTLE JOE
« Cinéaste autrichienne que le Festival de Cannes a accompagné dès ses premiers films, film qui évoque un futur assez proche de manipulations génétiques » a précisé Thierry Frémaux.
Ken LOACH pour
SORRY WE MISSED YOU
« Il annonce souvent que ce sera son dernier et puis, comme un combattant qu’il est, il reprend la caméra et il repart sur la route pour faire des films. Ce Ken Loach est kenloachien » a commenté Thierry Frémaux.
Ladj LY pour
LES MISÉRABLES
« Les Misérables est un film français, un premier film qui évoque des banlieues françaises dont on peut penser qu’elles sont représentatives de ce qui se passe dans les villes du monde » a précisé Thierry Frémaux.
Terrence MALICK pour
UNE VIE CACHÉE
« Terrence Malick, une vie cachée, Hidden life, plus ou moins un retour, c’est un film sur la guerre et sur la deuxième guerre mondiale en particulier et ne me demandez pas si Terrence Malick sera là ou plutôt j’espère bien qu’il sera là mais on ne le verra pas, pas vous en tout cas » a ironisé Thierry Frémaux.
Kleber MENDONÇA FILHO
Juliano DORNELLES pour
BACURAU
Corneliu PORUMBOIU pour
LES SIFFLEURS
Ira SACHS pour
FRANKIE
Isabelle Huppert sera de retour à Cannes pour ce film a souligné Thierry Frémaux.
Céline SCIAMMA pour
PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU
Elia SULEIMAN pour
IT MUST BE HEAVEN pour
Justine TRIET
SIBYL
HORS COMPETITION, comme je vous le disais précédemment, nous aurons ainsi l’immense plaisir de découvrir le nouveau film de Claude Lelouch, LES PLUS BELLES ANNEES D’UNE VIE, écho à la palme d’or qu’il reçut avec Trintignant, Anouk Aimée, Bellucci.l le lundi soir, un film dédié à Samuel Hadida. Un film qui nous permettra de retrouver les inoubliables personnages d’Un homme et une femme, cinquante trois ans après.
Hors compétition sera également projeté le nouveau film de Nicolas BEDOS, LA BELLE ÉPOQUE, avec Auteuil, Canet, Ardant, Doria Tillier, Arditi, « un film grand public qui fera l’objet d’une belle célébration et d’une belle fête ».
Nous découvrirons aussi le film de Dexter FLETCHER ‘ROCKETMAN » le premier jeudi du festival à 19H, en présente d’Elton John.
Asif KAPADIA présentera DIEGO MARADONA
Nicolas WINDING REFN présentera TOO OLD TO DIE YOUNG - NORTH OF HOLLYWOOD, WEST OF HELL, les épisodes 4 et 5 d’une série.
UN CERTAIN REGARD promet aussi toujours de belles découvertes. Nous y verrons notamment un film adapté de Yasmina Kadra coréalisé par Zabou qui viendra pour la première présenter un de ses films en tant que réalisatrice. Autre comédienne qui viendra en tant que réalisatrice : Mona Chokri pour un premier film.
Bruno Dumont sera là également, de ces « cinéastes qui font des films d’une certaine radicalité » a rappelé Thierry Frémaux. Christophe Honoré sera également de retour avec Chambre 212, un film qualifié par Thierry Frémaux de très « montparnassien », très Guitry. Cette sélection sera complétée dans les jours qui viennent.
Un Certain Regard
Karim AÏNOUZ pour
VIDA INVISIVEL
Nariman ALIEV pour
EVGE
Kantemir BALAGOV pour
DYLDA
Zabou BREITMAN et Eléa GOBÉ MÉVELLEC pour
LES HIRONDELLES DE KABOUL (animation)
Monia CHOKRI pour
LA FEMME DE MON FRÈRE 1er film
Michael COVINO pour
THE CLIMB 1er film
Bruno DUMONT pour
JEANNE
Christophe HONORÉ pour
CHAMBRE 212
Oliver LAXE pour
O QUE ARDE (VIENDRA LE FEU)
Danielle LESSOVITZ pour
PORT AUTHORITY 1er film
Mounia MEDDOUR pour
PAPICHA 1
Midi Z pour
ZHUO REN MI MI
Albert SERRA pour
LIBERTÉ
Annie SILVERSTEIN pour
BULL 1er film
Maryam TOUANI pour
ADAM
ZU Feng pour
LIU YU TIAN 1er film
Voici la liste des films présentés en Séances spéciales et en Séances de Minuit (la liste sera complétée ultérieurement)
Séances de minuit :
LEE Won-Tae pour
THE GANGSTER, THE COP, THE DEVIL 1h47
Séances Spéciales :
Waad Al KATEAB
Edward WATTS pour
FOR SAMA
Pippa BIANCO pour
SHARE 1er film
Alain CAVALIER pour
ÊTRE VIVANT ET LE SAVOIR
Abel FERRARA pour
TOMMASO
Werner HERZOG pour
FAMILY ROMANCE pour
Juan SOLANAS pour
QUE SEA LEY
Après l’annonce de la sélection officielle Thierry Frémaux et Pierre Lescure ont répondu aux questions des journalistes précisant notamment que :
-« Le film de Tarantino n’est pas prêt. Il a été abusivement et prématurément annoncé. »
- « La Cité de la peur sera montrée en copie restaurée en présence des intéressés »
-Concernant Netflix, ils ont ainsi précisé que « Pour la compétition les films doivent sortir en salles ». « Surtout avec les encouragements que nous avons reçus, notamment de Spielberg, de Godard mais aussi de nombreux exploitants, nous n’en sommes pas à accueillir en compétition des films qui ne rencontrent pas le public en salles. »
-A une question d’une journaliste japonaise concernant l’absence en sélection officielle du nouveau film de Kore-Eda (qui avait reçu la palme d’or en 2018), Thierry Frémaux a précisé que « Le film de Kore-Eda n’est pas prêt, je pense qu’on le verra dans les festivals de l’automne. Le cinéma japonais est souvent représenté à Cannes. Je vous ferai la même réponse : il y a 198 pays à l’ONU et on ne peut prendre les films de tous les pays bien que le cinéma japonais soit fort, riche, important et important dans l’histoire du Festival de Cannes. »
COMPLEMENTS DE SELECTION
- "Il y aura un film de clôture ou ce sera la palme.", "L’expérience de montrer la palme d’or était concluante donc ce sera en fonction des offres qui nous serons encore faites" nous avaient ainsi annoncé Thierry Frémaux et Pierre Lescure lors de la conférence de presse. Ce sera donc finalement une bien nommée "dernière séance"...
FILM DE CLÔTURE : La dernière séance… Le festival renoue avec les films de clôture qui créent l’évènement. C’est en effet le nouveau film d’Olivier Nakache et Eric Toledano, Hors Normes, avec Vincent Cassel et Reda Kateb, qui fera l’objet de la « Dernière séance », le samedi 25 mai, dans le Grand Théâtre Lumière, lors de la soirée du Palmarès.
Synopsis :
Bruno et Malik vivent depuis 20 ans dans un monde à part, celui des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs deux associations respectives, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qualifiés "d'hyper complexes". Une alliance hors du commun pour des personnalités hors normes.
Comme annoncé lors de la conférence de presse du 18 avril dernier, des films sont venus ultérieurement complété la sélection officielle.
Les déclarations entre guillemets sont de Thierry Frémaux, Délégué général. Elles s’ajoutent aux commentaires faits sur les films déjà annoncés.
COMPÉTITION
Once Upon a Time... in Hollywood de Quentin Tarantino (2h45)
« On a craint que le film, ne sortant que fin juillet, ne soit pas prêt mais Quentin Tarantino, qui n’a pas quitté sa salle de montage depuis quatre mois, est un vrai enfant de Cannes, fidèle et ponctuel ! Comme pour Inglourious Basterds, il sera bien là, vingt-cinq ans après la Palme d’or de Pulp Fiction, avec un film terminé, projeté en 35mm et en présence de sa troupe d’acteurs : Leonardo DiCaprio, Margot Robbie, Brad Pitt. Son film est une déclaration d’amour au Hollywood de son enfance, une visite rock à l’année 1969 et une ode au cinéma tout entier. C’est aussi un travail qui dépasse nos attentes et prouve la maturité de l’artiste. C’est pourquoi, en plus de Quentin et sa team pour les jours et les nuits passés au montage, le Festival remercie spécialement les équipes de Sony Pictures, qui ont rendu tout cela possible. »
Cliquez ici pour lire ma critique de INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino
Photos ci-dessus prises à l'occasion de la présentation en compétition du Festival de Cannes 2009.
Mektoub, My Love : Intermezzo d’Abdellatif Kechiche (4h)
« J’ai vu le film jeudi dernier, toujours en montage, et même en plein montage ! Mais il sera terminé, dans une durée annoncée de 4h par le réalisateur. Et montré en fin de Festival pour que le DCP puisse être livré dans les temps. Avec une histoire fleuve et un portrait extraordinaire de la jeunesse des années 90 dont il a raconté les prémices dans son Canto Uno et dont on retrouvera les acteurs avec plaisir, le réalisateur tunisien/français Abdellatif Kechiche sera de nouveau présent à Cannes pour l’Intermezzo de Mektoub, My Love, six ans après sa Palme d’or pour La Vie d’Adèle. »
SÉANCE DE MINUIT
Lux Æterna de Gaspar Noé (50mn)
« Sur un tournage, deux actrices, Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg, se racontent des histoires de sorcières, et pas seulement. Lux Æterna est aussi un essai sur le cinéma, sur la cinéphilie et sur l’hystérie des plateaux. Un moyen métrage énergique et brillant pour le retour – inattendu il y a peu – de Gaspar Noé en Sélection officielle. Un film vu à la dernière minute par le comité de sélection et qui sera projeté dans une Séance de Minuit aussi hype que mystérieuse. »
UN CERTAIN REGARD
La fameuse Invasion des Ours en Sicile / La famosa invasione degli orsi in Sicilia de Lorenzo Mattotti (1h22)
« Tiré du conte pour enfants de Dino Buzzati, le film d’animation de l’illustrateur et auteur de bandes dessinées Lorenzo Mattotti est un éblouissement visuel dont l’inventivité graphique, et le travail sur la couleur ravira bien au-delà des seuls amateurs du maître italien – avec les voix de Toni Servillo, Antonio Albanese et Andrea Camilleri pour l’Italie et Leïla Bekhti, Arthur Dupont et Jean-Claude Carrière pour la France. Comme Les Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mevellec, l’autre film d’animation de Un Certain Regard, La famosa invasione degli orsi in Sicilia figurera aussi en Compétition au grand rendez-vous du festival d’animation d’Annecy en juin prochain. »
Odnazhdy v Trubchevske de Larissa Sadilova (1h30)
« La réalisatrice russe Larissa Sadilova, déjà auteure de six longs métrages, n’a plus tourné depuis quelques années. Elle revient avec cette “chronique du village de Troubtchevsk” qui, dans la campagne russe contemporaine, évoque le sentiment amoureux avec un regard tendre sur des personnages joués par de formidables acteurs et dans une mise en scène épurée. Les aspirations des femmes, leur patience, le courage qu’il faut montrer pour une émancipation toujours illusoire, le désir, la frustration et un certain fatalisme immémorial sont observés avec acuité et sans pesanteur. C’est la première fois que le Festival de Cannes accueille Larissa Sadilova. »
SÉANCES SPÉCIALES
Chicuarotes de Gael García Bernal (1h35)
« Membre à part entière de l’extraordinaire génération mexicaine, acteur de premier rang chez Iñárritu ou Cuarón, Gael García Bernal est, avec Diego Luna, un fidèle de Cannes dont il fut membre du Jury en 2014. Chicuarotes est le deuxième long métrage de l’acteur, une plongée dans la société mexicaine à travers l’histoire d’adolescents sur lesquels il jette un regard tendre, à la mesure d’un pays éternel auquel le cinéma mexicain rend hommage film après film.»
La Cordillère des songes / La Cordillera de los sueños de Patricio Guzmán (1h24)
« Patricio Guzmán a quitté le Chili il y a plus de quarante ans lorsque la dictature militaire remplaça le Front populaire mais il n’a pas cessé de réfléchir sur un pays, une culture, un espace géographique qu’il n’a jamais oubliés. Après le Nord de Nostalgie de la lumière et le sud du Bouton de nacre, il filme de près ce qu’il appelle “l’immense colonne vertébrale révélatrice de l’histoire passée et récente du Chili”. La Cordillera de los sueños est un poème visuel, une enquête historique, un essai cinématographique et une magnifique introspection intime et collective. »
La Glace en feu / Ice on Fire de Leila Conners (1h38)
« En 2007, Leila Conners avait projeté à Cannes The 11th Hour, un documentaire coup de poing sur le réchauffement climatique produit par Leonardo DiCaprio. Dans une tradition assumée, le Festival expose ces documentaires de combat, comme il l’avait fait pour Davis Guggenheim et le film Une Vérité qui dérange, qui était allé jusqu’à l’Oscar du Meilleur documentaire comme Al Gore au Prix Nobel de la paix. Douze ans plus tard, alors que les signaux d’alerte sur la planète continuent à se multiplier partout dans le monde (et plus que ça !), Leila Conners et Leonardo DiCaprio font à nouveau équipe, sur le même sujet, pour un film au titre éloquent : La Glace en feu. Et reviennent sur la Croisette pour le présenter. »
Ward 5B de Dan Krauss (1h33)
« Dans les années 80, seuls un numéro et une lettre désignent un pavillon de l’hôpital général de San Francisco, le premier du pays à traiter les patients atteints du SIDA. Alors qu’une partie de la société considère les malades comme des parias, les soignants, hommes et femmes, du 5B choisissent une voie différente. Ce film est leur histoire.
Réalisé par Dan Krauss, Ward 5B est un film sur un passé qui interroge notre présent. Il sera distribué aux États-Unis, partout dans le monde et en France, où aura lieu en octobre prochain la conférence mondiale de tous ceux qui s’engagent financièrement pour les trois prochaines années dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Bono, le chanteur de U2, est un fervent soutien de cette cause et accompagne ce film qu’il viendra soutenir en personne à Cannes. »
Evénements et rendez-vous
En plus de la rencontre avec Alain Delon évoquée au début de cet article, trois autres rendez-vous d'exception seront ainsi proposés par le festival : Zhang Ziyi, Sylvester Stallone, Nicolas Winding Refn.
-Avec Sylvester Stallone
À l’occasion de sa présence à Cannes, Sylvester Stallone sera mis à l’honneur lors d’une séance spéciale dans le Palais des Festivals le vendredi 24 mai à 22h30 où il présentera sur scène – et en exclusivité – des images de Rambo V. Après un montage retraçant son immense carrière, la restauration en DCP 4K de Rambo : First Blood de Ted Kotcheff (1982) sera projetée en première mondiale sur l’écran du Grand Théâtre Lumière.
Vendredi 24 mai à 16h
Sylvester Stallone
Conversation animée par Didier Allouch (Journaliste, correspondant du Festival de Cannes à Los Angeles)
Samedi 18 mai à 16h
Nicolas Winding Refn
Conversation animée par Philippe Rouyer (Critique à Positif et au Cercle de Canal+)
Mercredi 22 mai à 16h30
Zhang Ziyi
Conversation animée par Yves Montmayeur (Historien et réalisateur)
Zhang Ziyi présentera Tigre et Dragon d’Ang Lee au Cinéma de la plage le mardi 21 mai à 21h30.
LE JURY 2019
Sous la première présidence d’un cinéaste latino-américain, Alejandro Gonzalez Iñárritu, nous retrouvons ainsi dans le jury quatre femmes, et quatre hommes venant de quatre continents et issus de sept nationalités différentes.
Pierre Lescure et Thierry Frémaux ont ainsi commenté ce choix : « Le Jury de Cannes est invité à voir des films réalisés parmi les plus grands cinéastes de l’époque – c’est encore le cas cette année. Toutes celles et ceux qui figurent en Compétition doivent aussi se savoir regardés par de grands artistes – c’est également le cas ! »
Le Jury dévoilera son palmarès le samedi 25 mai au cours de la cérémonie de Clôture.
Alejandro Gonzalez Iñárritu – Président
(Réalisateur, producteur & scénariste / Mexique)
Elle Fanning
(Actrice / États-Unis)
Maimouna N’Diaye
(Actrice, réalisatrice / Burkina Faso)
Kelly Reichardt
(Réalisatrice, scénariste & monteuse / États-Unis)
Alice Rohrwacher
(Réalisatrice, scénariste & productrice / Italie)
Enki Bilal
(Auteur de bandes-dessinées, réalisateur / France)
Robin Campillo
(Réalisateur, scénariste & monteur / France)
Yorgos Lanthimos
(Réalisateur, scénariste & producteur / Grèce)
Paweł Pawlikowski
(Réalisateur & scénariste / Pologne)
LE JURY UN CERTAIN REGARD
Présidé par la réalisatrice et comédienne libanaise Nadine Labaki, le Jury composé de 3 femmes et 2 hommes délivrera son palmarès le vendredi 24 mai lors de la cérémonie de Clôture du Certain Regard.
Présidente
Nadine Labaki
Réalisatrice & actrice / Liban
Marina Foïs
Actrice / France
Nurhan Sekerci-Porst
Productrice / Allemagne
Lisandro Alonso
Réalisateur / Argentine
Lukas Dhont
Réalisateur / Belgique
LE JURY DE LA CAMERA D'OR
Rithy Panh (président du jury)
Alice Diop
Sandrine Marques
Benoît Delhomme
Nicolas Naegelen
LE JURY DES COURTS METRAGES ET DE LA CINEFONDATION
Claire DENIS – Présidente
(Réalisatrice & scénariste - France)
Stacy MARTIN
(Actrice - France, Royaume-Uni)
Eran KOLIRIN
(Réalisateur & scénariste - Israël)
Panos H. KOUTRAS
(Réalisateur & scénariste - Grèce)
Cătălin MITULESCU
( Réalisateur, scénariste & producteur – Roumanie)
CANNES CLASSICS 2019
Les 25 ans de La Cité de la peur, Shining présenté par Alfonso Cuarón en séance de minuit, les 50 ans d’Easy Rider en compagnie de Peter Fonda, Luis Buñuel à l’honneur en trois films, la présence de Lina Wertmüller, le Grand Prix de 1951 Miracle à Milan de Vittorio De Sica, un ultime salut à Milos Forman, le premier film d’animation en couleur du cinéma japonais, le World Cinema Project et la Film Foundation de Martin Scorsese, des documentaires sur le cinéma et sur l’Histoire, des chefs-d’œuvre connus et des films rares en version restaurée venus de pays rarement honorés, voilà la nouvelle édition de Cannes Classics, première section dédiée au cinéma classique dans un grand festival qui, une fois de plus, nous réserve de belles surprises.
Les films seront projetés salle Buñuel, salle du Soixantième ou au Cinéma de la Plage, tous présentés par des acteurs majeurs du patrimoine cinématographique : réalisateurs, artistes ou responsables des restaurations.
Les 50 ans d’Easy Rider
Présenté il y a un demi-siècle en Compétition, le film obtint le Prix de la première œuvre. Co-scénariste, co-producteur et acteur principal, Peter Fonda revient à Cannes, invité par le Festival pour célébrer cet anniversaire.
Easy Rider (1969, 1h35, États-Unis) de Dennis Hopper
Shining en Séance de minuit
Le film d’horreur ultime pour une séance-événement présentée par le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón, membre du Jury de Cannes en 2008, plusieurs fois oscarisé.
The Shining (Shining) de Stanley Kubrick (1980, 2h26, Royaume-Uni / États-Unis)
Les 25 ans de La Cité de la peur
La comédie culte des Nuls sera présentée au Cinéma de la Plage à l’occasion de la restauration en 4K du film pour son 25e anniversaire, en présence d’Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia.
La Cité de la peur, une comédie familiale (1994, 1h39, France) d’Alain Berbérian
Luis Buñuel à l’honneur en trois films
Trois films du réalisateur et scénariste mexicain, d’origine espagnole, seront montrés cette année.
Los Olvidados (The Young and the Damned) (1950, 1h20, Mexique) de Luis Buñuel
Nazarín (1958, 1h34, Mexique) de Luis Buñuel
L’Âge d’or (The Golden Age) (1930, 1h, France) de Luis Buñuel
Hommage à Lina Wertmüller
Première réalisatrice nommée aux Oscars en 1977 pour Pasqualino Settebellezze, Lina Wertmüller présentera le film en présence de son acteur Giancarlo Giannini.
Pasqualino Settebellezze (Pasqualino / Seven Beauties) (1975, 1h56, Italie) de Lina Wertmüller
La "Palme d’or" 1951
La Palme d’or ne sera créée qu’en 1955 mais le Grand Prix obtenu par Miracle à Milan de Vittorio De Sica en était l’équivalent.
Miracolo a Milano (Miracle à Milan / Miracle in Milan) (1951, 1h40, Italie) de Vittorio De Sica
Milos Forman
Fidèle du Festival de Cannes, ancien Président du Jury, cinéaste de plusieurs vies, Milos Forman est mort il y a un an. La restauration de son deuxième long métrage ainsi qu’un documentaire donnent l’occasion de l’hommage et du souvenir.
Lásky jedné plavovlásky (Les Amours d’une blonde / Loves of a Blonde) (1965, 1h21, République tchèque) de Milos Forman
Forman vs. Forman (République tchèque / France, 1h17) de Helena Trestikova and Jakub Hejna
Tous les films restaurés de Cannes Classics 2019
Toni de Jean Renoir (1934, 1h22, France)
Le Ciel est à vous (1943, 1h45, France) de Jean Grémillon
Moulin Rouge (1952, 1h59, Royaume-Uni) de John Huston
Kanal (Ils aimaient la vie / They Loved Life) (1957, 1h34, Pologne) d’Andrzej Wajda
Une présentation de Kadr en association avec Malavida. Numérisation, étalonnage et restauration en
Hu shi ri ji (Diary of a Nurse) (1957, 1h37, Chine) de Tao Jin
Hakujaden (Le Serpent blanc / The White Snake Enchantress) (1958, 1h18, Japon) de Taiji Yabushita
125 Rue Montmartre (1959, 1h25, France) de Gilles Grangier
A tanú (Le Témoin / The Witness) (1969, 1h52, Hongrie) de Péter Bacsó
Tetri karavani (La Caravane blanche / The White Caravan) (1964, 1h37, Géorgie) d’Eldar Shengelaia et Tamaz Meliava
Plogoff, des pierres contre des fusils de Nicole Le Garrec (1980, 1h48, France)
Caméra d’Afrique (20 ans de cinéma africain / ) (20 Years of African Cinema) de Férid Boughedir (1983, 1h38, Tunisie / France)
Dao ma zei (The Horse Thief / Le Voleur de chevaux) (1986, 1h28, Chine) de Tian Zhuangzhuang et Peicheng Pan
The Doors (Les Doors) (1991, 2h20, États-Unis) d’Oliver Stone
Documentaires
Making Waves: The Art of Cinematic Sound (Etats-Unis, 1h34) de Midge Costin
Les Silences de Johnny (55mn, France) de Pierre-William Glenn
La Passione di Anna Magnani (1h, Italie / France) d’Enrico Cerasuolo
Cinecittà - I mestieri del cinema Bernardo Bertolucci (Italie, 55mn) de Mario Sesti
Prix de la Citoyenneté
L'an passé, je vous avais parlé de ce nouveau prix remis à un film de la compétition du Festival de Cannes (retrouvez, en bas de cette note, mon article complet sur le Prix de la Citoyenneté 2018 avec la critique du film lauréat, la présentation détaillée du prix et l'interview de sa cofondatrice, Line Toubiana).
Cette année à nouveau, le film lauréat sera choisi "pour ses qualités artistiques et ses valeurs d'humanisme, de laïcité et d'universalisme", des valeurs plus que jamais essentielles.
Le cinéaste Amos Gitaï présidera le jury 2019. Il sera accompagné de : Raja Amari (réalisatrice tunisienne), Eva Bettan (journaliste française, France Inter), Emmanuel Gras (réalisateur français), Marème N'Diaye (actrice sénégalaise). Le Prix est attribué par l'association Clap Citizen Cannes présidée par Laurent Cantet. Les Présidentes d'honneur sont Catherine Martin-Zay et Hélène Mouchard-Zay.
Ne manquez pas la table ronde autour du thème "Cinéma et Citoyenneté", à 11H au Pavillon des Cinémas du Monde avec pour intervenants notamment Amos Gitaï et les autres membres du jury du Prix de la Citoyenneté.
Le Jury du Prix de la Citoyenneté montera les marches avec ses partenaires le 23 Mai.
La remise du Prix de la Citoyenneté aura lieu le 25 Mai à 11H, au Salon des Ambassadeurs du Festival de Cannes,, notamment en présence du réalisateur ou de la réalisatrice du film primé, des membres du jury, les Présidentes honoraires de l'association et le Délégué Général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux.
Alors, ce programme n’est-il pas particulièrement enthousiasmant ?
Pour en savoir plus, le site officiel du Festival de Cannes http://festival-cannes.com.
Alors pour terminer comme nous avons commencé, je vous propose une citation du Guépard (dont vous pouvez retrouver la critique complète, ici).
"Nous fûmes les Guépards, les Lions ceux qui nous remplaceront seront les chacals et des hyènes ... Et tous, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la Terre."
Le Guépard (1959) de Giuseppe Tomasi di Lampedusa (cité dans Le Guépard de Visconti)
Cliquez ici pour retrouver la grille de programmation complète du festival.
11:01 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | | Imprimer |