Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

OUVERTURE (cérémonies/films) - Page 4

  • "Là-haut", le nouveau film des Studios Disney Pixar en ouverture du 62ème Festival de Cannes en 3-D relief (explication et bande annonce)

    up2.jpg

    up1.jpgLà-haut (UP), le nouveau film d'animation des studios Disney Pixar produit sous l’égide de John Lasseter fera l’ouverture du 62e Festival de Cannes en avant-première mondiale en 3-D Relief le mercredi 13 mai 2009.

    Là-haut est une comédie d’aventure, l’histoire d’un vieil homme qui rêve de faire un voyage en ballon en Amérique du sud. Le jour où ce rêve s’accomplit, il s’aperçoit qu’un passager encombrant l’accompagne…

    LÀ-HAUT est réalisé par Pete Docter, réalisateur de MONSTRES & CIE. (2001) et auteur des histoires originales de TOY STORY  (1995), de TOY STORY 2 (1998) et de WALL-E (2008). Il est co-réalisé par Bob Peterson, également scénariste, par ailleurs auteur du MONDE DE NEMO (2003).

    John Lasseter est le directeur de la création de Walt Disney Animation Studios et de Pixar Animation Studios, réalisateur oscarisé et producteur de TOY STORY, TOY STORY 2, 1001 PATTES, MONSTRES & CIE, LES INDESTRUCTIBLES, LE MONDE DE NEMO, CARS, RATATOUILLE et WALL-E

    C’est la première fois qu’un film d’animation fera l’ouverture du Festival de Cannes, et qui plus est en 3-D Relief.

    L’animation a déjà connu les honneurs de la sélection officielle avec DUMBO (1947), LA PLANETE SAUVAGE (1973), FRITZ LE CHAT (1974), SHREK (2001), LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE (2003), SHREK 2 (2004), NOS VOISINS LES HOMMES (2006), KUNG-FU PANDA, PERSEPOLIS (2007) et VALSE AVEC BASHIR (2008).

    LÀ-HAUT sortira en salles aux Etats-Unis le vendredi 29 mai puis en France le 29 juillet.

    Le Festival de Cannes se déroule du mercredi 13 au dimanche 24 mai 2009.

    Le jury est présidé par la comédienne française Isabelle Huppert.

    Monaco.jpgEn attendant d'autres informations concernant ce 62ème Festival de Cannes que vous pourrez suivre en direct, de l'ouverture à la clôture, sur "In the mood for Cannes", je vous invite à retrouver mon compte rendu du 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville sur In the mood for Deauville, et à suivre le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco, actuellement en direct sur In the mood for cinema.

     

     

     

    BANDE ANNONCE De "Là-haut"

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films), PALMARES Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Millenium" ou "Anges et démons" en ouverture Festival de Cannes 2009?

    Le thriller "Millenium "réalisé par Niels Arden Oplev , adaptation très attendue au cinéma du premier volet de la trilogie littéraire, véritable best seller de Stieg Larsson , pourrait ouvrir le prochain Festival de Cannes (le film sort ainsi en salles le 13 Mai prochain, jour d'ouverture du Festival).

    millenium.jpg

    Le film aurait ainsi été choisi au détriment d' "Anges et Démons" de Ron Howard , qui adapte quant à lui le livre éponyme de Dan Brown  qui sort également en salles le 13 Mai prochain.

    angeset.jpg

    A suivre sur "In the mood for cinema" et "In the mood for Cannes" puisque je serai en direct de Cannes pour vous faire vivre le festival du 13 au 24 mai.

    LE TEASER DE "MILLENIUM":

    BANDE-ANNONCE D'"ANGES ET DEMONS":

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films), PALMARES Lien permanent 2 commentaires Pin it! Imprimer
  • Cérémonie et film d’ouverture du 61ème Festival de Cannes en direct: du rêve à la réalité

    1442333988.JPG
    Les marches vues d'en haut, photo "In the mood for Cannes" 2008
    1373974014.JPG
    Le sésame pour la cérémonie d'ouverture

    Ne trouvez-vous pas que les songes et les mythes et les rêves d’enfance, parfois, paraissent plus réels que la réalité ? Dans les miens il y avait cette cérémonie d’ouverture que je regardais toujours, quoiqu’il arrive, les yeux écarquillés, avides de la moindre inflexion de ton, du moindre regard troublé, ému, désarçonné que la caméra captait, scrutait, dévorait, décuplait dans cette salle dont le souffle semblait suspendu le temps de cet étrange, solennel, mythique protocole. Ouverture de cette fenêtre elle-même ouverte sur le monde, sur un océan de possibles, de rêves, d’utopies, d’imprévus,  de découvertes et d’audaces cinématographiques, d’instants de cinéma et de vie langoureusement, dangereusement, magnifiquement entremêlés. Dans mes rêves d’enfance, l’émotion ressentie à cet instant par les 2300 privilégiés présents dans cette salle, antre du septième art, point de mire des cinéphiles et amateurs de cinéma du monde entier, devait  être indicible. J’ai alors réalisé toute la force du gros plan, de l’émotion cinématographique que la réalité ne sait pas toujours égaler mais qu’elle saisit avec parcimonie, avec plus de sincérité peut-être.

     A peine arrivée à Cannes, émergeant à peine de la réalité, le festival m’emportait dans son tourbillon frénétique et surréaliste, un éminent festivalier ( qui se reconnaîtra et que je remercie de nouveau) me proposait une invitation pour la cérémonie d’ouverture et je me retrouvais face à mes rêves d’enfance, après cet « étrange rituel  venu du Sud » pour paraphraser Edouard Baer. Alors que derrière mon écran j’imaginais que les cœurs devaient battre la chamade avant cet instant cinématographique historique qui ouvre 12 jours de festivités cinéphiliques (pas seulement certes) , dans la réalité la léthargie semblait s’être emparée des festivaliers tandis que la montée des marches se poursuivait diffusée sur les écrans à l’intérieur de la salle. Pourtant quand le générique du festival a égrené ses quelques mythiques notes, enfin alors cette musique a agi comme une réminiscence de mes souvenirs de ce festival, vécus réellement depuis mon premier festival il y a 8 ans, ou à travers mon regard d’enfant fasciné, intrigué, happé. A peine le temps de savourer un léger frisson d’émotion qu’Edouard Baer apparaîssait sur scène avec sa désinvolture élégante, son ironie faussement nonchalante, son humour décalé et sa gravité légère, son « heart full of love » aux accents shakespeariens. Il nous a parlé de fierté  et d’ arrogance là où elles sont d’ailleurs l’arme et la défense des festivaliers, si orgueilleusement exhibées. Puis, il nous a parlé du labyrinthe de David Lynch dans lequel j’ai d’ores et déjà envie de m’égarer et il a remercié Cannes pour avoir « kidnappé le grand fracas du monde au profit des beautés singulières ». Sans doute une des plus belles définitions de ce festival qui donne en effet un écho sans pareil aux fracas du monde et qui aspire de plus en plus à s’en faire l’écho retentissant (il suffit de voir le caractère politique, social de la majorité des palmes de ces dernières années). La palme d’or 2008 du jury présidé par Sean Penn s’inscrira-t-elle dans cette lignée ? Réponse dans 11 jours.

    405235404.JPG
    Sean Penn "à la barre", photo "In the mood for Cannes"

    Puis, Sean Penn, la voix fragilisée par l’émotion est intervenu brièvement, précisant  que lui et son jury « feraient de leur mieux », que Cannes a toujours sélectionné de grands films et surtout que cette année serait un « nouvel épisode du festival de Cannes », qu’il était là avant tout pour « transmettre des lettres d’amour à certains de ces films ». Enfin il a fait appel aux distributeurs pour qu’ils soutiennent les films qui ne recevront pas de prix. Le visage de Sean Penn était empreint de gravité et d’émotion contenue, probablement conscient que son rôle, par cet écho retentissant donné à un cinéaste, un thème, un fracas parmi tant d’autres est davantage que cinématographique.

    Il faudra Richie Havens pour donner un très relatif air de Woodstock au festival, un air de liberté, et un air plus léger à Sean Penn. La salle esquisse quelques battements de main. L’émotion à peine éclose est interrompue par Claude Lanzmann (présence symbolique, est-ce là le symbole de ce nouvel « épisode » du Festival, reflet des fracas du monde, des fracas passés, dont ceux du présent se font les échos sinistres et cyniques ?) et son monologue interminable, ses phrases entrecoupées, les quelques sifflements de la salle et applaudissement ironiques. Alors qu’on aurait eu envie de légèreté, il a évoqué la « lourde charge de faire exister ce festival », « d’en accroître le rayonnement, évènement unique et incomparable de la planète cinéma ». Unique et incomparable, nous l’aurions presque oublié. J'ai alors regardé les visages à la dérobée. J'ai réalisé que j'étais dans cette salle avec ces 2299 autres privilégiés. J'ai réalisé que s’ouvrait cette parenthèse enchanteresse, parfois désenchantée. J'ai réalisé que j'étais à Cannes. J'ai réalisé que si le cinéma ou l’écran sublimaient la réalité, ils n’ont jamais eu autant d’imagination, parfois cruelle mais aussi parfois sublime, que cette dernière. J'ai réalisé que je n’avais pas envie de choisir entre le rêve et la réalité. Cela tombe bien, Cannes est l’endroit idéal pour feindre l’aveuglement, pour feindre de se perdre dans cette douce (pas toujours) illusion.

    Et cela tombe bien de nouveau car c’est également d’aveuglement (au sens propre comme au sens figuré), de cécité dont aspirait à nous parler le film d’ouverture également en compétition officielle « Blindness » de Fermando Mereilles. (« La Cité de Dien », « The Constant Gardener »).

    2144627589.jpgPitch : Le pays est frappé par une épidémie de cécité qui se propage à une vitesse fulgurante. Les premiers contaminés sont mis en quarantaine dans un hôpital désaffecté où ils sont rapidement livrés à eux-mêmes, privés de tout repère. Ils devront faire face au besoin primitif de chacun : la volonté de survivre à n’importe quel prix. Seule une femme (Julianne Moore) n’a pas été touchée par la « blancheur lumineuse ». Elle va les guider pour échapper aux instincts les plus vils et leur faire reprendre espoir en la condition humaine.

    L’impression qui domine à l’issue de ce film est l’agacement. L’agacement devant un film qui semble là seulement pour justifier la phrase et la morale simplistes  qui le sous-tendent, (en résumé : les voyants sont aveugles à la beauté du monde, à leur « bonheur »,  et l’aveuglement leur rend la vue, et en annihilant les différences visuelles, abat les préjugés …) d’ailleurs annoncées dès les premières minutes. Annoncé d’emblée le discours en perd toute sa force. Une nouvelle société carcérale s’instaure (soulignée lourdement à force de plans de visages derrière des grillages) où la dignité est piétinée pour survivre. Malgré l’ignominie de ce que ses protagonistes vivent le cinéaste a néanmoins eu recours au hors-champ, au fondu au blanc( !) pour épargner notre regard ou peut-être créer une empathie avec l’aveuglement dans lequel sont plongés les personnages, ce qui au lieu de nous immerger dans leur intériorité, crée une nouvelle distanciation ( déjà initiée par la multiplicité des personnages et leur manque de caractérisation).  Une voix off grandiloquente qui semble sortie d’un blockbuster contre lequel semble pourtant vouloir s’inscrire le cinéaste, surligne grossièrement le propos et apporte un classicisme qui détone avec le parti-pris (finalement faussement) moderne et radical du film. Les personnages n’existent pas (avant même d’être déshumanisés il aurait été bien qu’ils soient déjà humanisés) si bien que nous n’adhérons pas à leur déshumanisation, à leur passage à l’animalité  et encore moins à leur retour à la vie, à la condition humaine, au regard potentiellement rempli de préjugés que l’aveuglement était censé leur avoir ôté. Un hymne à la différence finalement aveugle à celle-ci. Un film  redondant, didactique, qui sous-estime l’intelligence du spectateur, qui s’égare et nous égare par la prétention de son discours dont il n’arrive pas à la hauteur, aveuglé par celui-ci.  Mereilles se prend pour Ionesco sans avoir le talent à l’échelle immense de la gravité du propos mais « Blindness » n’est pas « Rhinocéros », évidemment pas. Relisez plutôt ce dernier.

    La salle a froidement accueilli le film dont je serais très surprise qu’il figure au palmarès…même s’il pourrait s’inscrire dans la lignée de certains « Grand Prix » pour la radicalité du propos. Est-ce là la marque de ce « nouvel épisode »  du Festival de Cannes qu’a évoqué Sean Penn et que souligne peut-être la présence de Claude Lanzmann? A suivre au prochain épisode sur « In the mood for Cannes ».

    1547387087.JPG
    Photo du Jury (ci-dessus) par "In the mood for Cannes"
    1734686704.jpg
    Vous pouvez revoir la cérémonie d'ouverture sur l'excellent site de Canal plus consacré à ce 61ème Festival: cliquez ici.

    Sandra.M

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Blindness" de Fernando Mereilles en ouverture du 61ème Festival de Cannes

    2144627589.jpgContre toute attente, c'est finalement "Blindness" de Fernando Mereilles avec Julianne Moore, Mark Ruffalo,  Dany Glover, Gael Garcia Bernal qui fera l'ouverture du 61 ème Festival de Cannes, il figurera  par ailleurs dans la compétition officielle.

    Pitch: Un homme devient subitement aveugle. C'est le début d'une épidémie qui se propage à une vitesse fulgurante. Une femme épargnée par cette malédiction va tenter de guider les hordes d'aveugles au-delà des ténèbres.

     

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Edouard Baer, maître de cérémonies du 61ème Festival de Cannes

    818997253.jpg
    Après Vincent Cassel en 2006, Edouard Baer sera le deuxième homme à qui sera dévolue la lourde charge de dérider le grand théâtre Lumière lors des cérémonies d'ouverture et de clôture du Festival de Cannes, ce rôle étant en effet habituellement confié à une femme à l'exemple de Diane Krüger l'an passé.

    On se souvient de Cécile de France qui avait brillamment réussi cette mission avec sa légèreté sérieuse, espérons que l'humour savoureusement décalé d'Edouard Baer saura résister à l'atmosphère glaciale du blockhaus...

    Edouard Baer est actuellement à l'affiche dans "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" de Samuel Benchetrit et "Passe-passe" de Tonie Marshall (cliquez ici pour lire ma critique du film).

    Filmographie d'Edouard Baer 

    -En tant qu'acteur:

    Les Tiers-mondains (Prochainement), de Antoine Desrosières

    A l'insu de mon plein gré (projet) (Prochainement), de Bertrand Blier 

     A fond (Prochainement), de Frédéric Jardin 

     Un monde à nous (2008), de Frédéric Balekdjian   

     Seuls Two (2008), de Eric Judor  

     Passe-passe (2008), de Tonie Marshall

    J'ai toujours rêvé d'être un gangster (2008), de Samuel Benchetrit

    La Fille coupée en deux (2007), de Claude Chabrol

    Molière (2007), de Laurent Tirard 

     Je pense à vous (2006), de Pascal Bonitzer

     Les Brigades du Tigre (2006), de Jérôme Cornuau  

    Combien tu m'aimes ? (2005), de Bertrand Blier

     Akoibon (2005), de Edouard Baer   

     Robots (2005), de Chris Wedge

    A boire (2004), de Marion Vernoux 

     Mensonges et trahisons et plus si affinités... (2004), de Laurent Tirard

     Le Rôle de sa Vie (2004), de François Favrat 

     Double zéro (2004), de Gérard Pirès

     Les Clefs de bagnole (2003), de Laurent Baffie

    Le Bison (et sa voisine Dorine) (2003), de Isabelle Nanty

     Cravate club (2002), de Frédéric Jardin 

     Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002), de Alain Chabat

     Edouard est marrant (2002), de Riton Liebman

    Betty Fisher et autres histoires (2001), de Claude Miller  

    Dieu est grand, je suis toute petite (2001), de Pascale Bailly 

     La Chambre des Magiciennes (2001), de Claude Miller

     Demain et tous les jours après (TV) (2001), de Bernard Stora   

     Les Frères Soeur (2000), de Frédéric Jardin

     La Bostella (2000), de Edouard Baer 

     Rien sur Robert (1999), de Pascal Bonitzer

     Terror firmer (1999), de Lloyd Kaufman 

     Héroïnes (1997), de Gérard Krawczyk

     Caméléone (1996), de Benoît Cohen 

     L'Appartement (1996), de Gilles Mimouni

     Quinze sans billets (1996), de Samuel Tasinaje 

     Raï (1995), de Thomas Gilou

     Fast (1995), de Dante Desarthe

    La Folie douce (1994), de Frédéric Jardin

    -En tant que réalisateur :

    Akoibon (2005)

     La Bostella (2000)

    -En tant que scénariste :

    Akoibon (2005), de Edouard Baer

     Les Frères Soeur (2000), de Frédéric Jardin

     La Bostella (2000), de Edouard Baer

    -En tant que dialoguiste :

    Akoibon (2005), de Edouard Baer

    -En tant que producteur délégué

    La Bostella (2000), de Edouard Baer

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 4 commentaires Pin it! Imprimer