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IN THE MOOD FOR CANNES 2024 - Page 84

  • Orange, partenaire officiel du 63ème Festival de Cannes: de nombreuses innovations pour cette édition 2010!

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    Plus que jamais cette année Orange sera présent sur le Festival de Cannes dont il est par ailleurs de nouveau partenaire officiel. J'en profite pour vous livrer une information exclusive concernant un blogueur ou une blogueuse dont je vais vous parler plus en détails ci-dessus.

    Orange est partenaire officiel exclusif télécoms et nouveaux médias de la 63ème édition du Festival International du Film de Cannes. Initié il y a plus de 10 ans, ce partenariat privilégié avec l'un des plus grands événements du 7ème art illustre l'engagement continu d'Orange en faveur de tous les cinémas.
    En France, Orange met le Festival à l'honneur sur tous les écrans, via ses portails Internet, les mobiles Orange, son service de vidéo à la demande, la TV d'Orange et son bouquet Orange cinéma séries.

    TV Festival de Cannes » sur tous les écrans
    Pour la deuxième année consécutive, Orange coproduit et diffuse « TV Festival », la chaîne officielle du Festival International du Film de Cannes. Diffusée sur le canal 50, la chaîne fait découvrir toute la magie de Cannes avec la montée des marches, les interviews de stars, les coulisses, les conférences de presse et une sélection cinéma.

    Pour permettre au spectateur de regarder gratuitement et à son rythme les meilleurs moments de la quinzaine, la TV du Festival de Cannes s'enrichit cette année d'un service interactif, accessible via la touche OK de la télécommande. Ce service propose : 

    -de revoir les événements clés de la journée, disponibles à la demande jusqu'à la fin du Festival
    -de découvrir deux émissions quotidiennes d'Orange cinéma séries qui décryptent toute l'actualité cinéma de Cannes : "Ciné Confidential" et "Quoi de novo ?", présentées respectivement par Sophie Soulignac et Marc Iskenderian
    -de visionner les bandes annonces de la programmation cinéma spéciale Cannes d'Orange cinéma séries
    -une sélection quotidienne de films en vidéo à la demande, en lien avec l'acteur ou le réalisateur vedette qui sera présent à Cannes ce jour là
    plus de 20 films du festival 2009 (compétition officielle, sections parallèles, lauréats...)  disponibles en vidéo à la demande

    Orange cinéma séries à l'heure cannoise
    Le bouquet Orange cinéma séries propose une programmation spéciale tout au long du Festival avec des films en première exclusivité, une soirée spéciale autour du Président du Jury Tim Burton, des portraits inédits de Thierry Frémaux et d'Oliver Stone, des documentaires sur l'histoire du Festival ou encore une soirée dédiée aux courts-métrages.

    A l'instar de la programmation du Festival ouverte à la cinéphilie internationale, Orange cinéma séries donne la parole à tous les cinémas avec notamment un cycle sur le cinéma argentin (incluant la diffusion inédite du film Che en 2 parties réalisé par Steven Soderbergh), une soirée autour d'Abbas Kiarostami (dont le film Copie Conforme est en compétition), un cycle sur le Dogme et la diffusion prochaine du film Chantrapas d'Otar Iosseliani, pré-acheté par Orange cinéma séries et présenté hors compétition à Cannes.
     
    Un Festival d'innovations

    iPhone sur la croisette
    Orange a développé une application iPhone qui offre une sélection d'articles et de vidéos sur l'actualité de la compétition ainsi que les informations essentielles sur les films présentés à Cannes.
    Cette application est téléchargeable gratuitement pendant toute la durée du Festival. Un blog et un seul aura la chance et le privilège de voir ses articles repris sur cette application. Je vous en parle ultérieurement plus en détails dans l'article suivant (ci-dessus.)

    Mon Festival 2010
    Fort du succès de l'opération de marketing viral « Mon Festival » en 2009 (plus de 10 millions de vidéos consultées), Orange lance une nouvelle campagne pour l'édition 2010.
    Dès le 10 mai, sur le site www.monfestival.fr, les internautes pourront devenir les héros de vidéos personnalisables, qui les transformeront en réalisateurs stars, et mettre en scène leurs proches dans ces mini-films. Ils auront ensuite la possibilité de partager cette vidéo avec leur entourage, par mail ou sur les blogs et le réseau communautaire Facebook.

    (La vidéo ci-dessous est celle de l'édition 2010, si vous aussi vous voulez créer votre vidéo  et révéler votre talent avec Orange, soit avec une vidéo made in Bollywood ou une vidéo style art et essai, rendez-vous sur http://www.monfestival.fr/ ).

    Orange à Cannes
    Dans la continuité de son partenariat initié avec le Festival de Cannes depuis plusieurs années, Orange  équipera  l'organisation en moyens de télécommunication et proposera à tous les journalistes accrédités les services du Wifi Café. Enfin, fidèle aux traditions, la plage Orange abritera le restaurant Costes et accueillera les professionnels du cinéma et équipes de film pour leurs rendez-vous, press junkets et moments de pause.

     

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  • Ce soir, à 20H35, sur France 2, ne manquez pas "Babel" d'Alejandro Gonzales Inarritu : critique du film

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    Ce soir, à 20H35, sur France 2, ne manquez surtout pas "Babel", le chef d'oeuvre d'Inarritu!

    A l'occasion de la sélection en compétition du 63ème Festival de Cannes de "Biutiful" d'Alejandro Gonzales Inarritu (un film auquel je consacre également un article ici), je vous proposais récemment un petit flash back sur le film de ce dernier qui avait reçu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2006: "Babel", un de mes plus grands chocs cinématographiques cannois et, pour moi, un chef d'oeuvre. Voici la critique que j'avais  publiée suite à sa projection cannoise, en 2006:

    En plein désert marocain, des enfants jouent avec un fusil que leur père vient d’acheter. Un coup de feu retentit et blesse une touriste américaine dans un bus qui passait sur la route, en contrebas. Les destins de cette femme (Cate Blanchett) et de son mari (Brad Pitt) dont le couple battait de l’aile, les destins des deux enfants responsables du coup de feu, le destin de la nourrice mexicaine des enfants du couple d’Américains, le destin d’une jeune Japonaise, en l’occurrence la fille de l’homme qui a donné le fusil à un Marocain qui l’a revendu au père des deux enfants : ces destins vont tous avoir une influence les uns sur les autres, des destins socialement et géographiquement si éloignés, mais si proches dans l’isolement et dans la douleur.

    Rares sont les films que je retourne voir, mais pour Babel vu au Festival de Cannes 2006 où il a obtenu le prix de la mise en scène et celui du jury œcuménique, c’était une vraie nécessité parce que Babel c’est plus qu’un film : une expérience.  Ce film choral qui clôt le triptyque du cinéaste après Amours chiennes et 21 grammes fait partie de ces films après lesquels toute parole devient inutile et impossible, de ces films qui expriment tant dans un silence, dans un geste, qu’aucune parole ne pourrait mieux les résumer. De ces films qui vous hypnotisent et vous réveillent. De ces films qui vous aveuglent et vous éclairent. Donc le même choc, la même claque, le même bouleversement, quelques mois après, l’effervescence, la déraison et les excès cannois en moins. Malgré cela.

    Si la construction n’avait été qu’un vain exercice de style, qu’un prétexte à une démonstration stylistique ostentatoire, l’exercice  aurait été alors particulièrement agaçant mais son intérêt provient justement du fait que cette construction ciselée illustre le propos du cinéaste, qu’elle traduit les vies fragmentées, l’incommunicabilité universelle.

    Le montage ne cherche pas à surprendre mais à appuyer le propos, à refléter un monde chaotique, brusque et impatient, des vies désorientées, des destins morcelés. En résulte un film riche, puissant où le spectateur est tenu en haleine du début à la fin, retenant son souffle, un souffle coupé par le basculement probable, soudain, du sublime dans la violence. Du sublime d’une danse à la violence d’un coup de feu. Du sublime d’une main sur une autre, de la blancheur d’un visage à la violence d’une balle perdue et d’une blessure rouge sang. Du sublime  du silence et du calme à la violence du basculement dans le bruit, dans la fureur, dans la déraison.

    medium_P80601087315038.jpgUn film qui nous emmène sur trois continents sans jamais que notre attention ne soit relâchée, qui nous confronte à l’égoïsme, à notre égoïsme, qui nous jette notre aveuglement et notre surdité en pleine figure, ces figures et ces visages qu’il scrute et sublime d’ailleurs, qui nous jette notre indolence en pleine figure, aussi. Un instantané troublant et désorientant de notre époque troublée et désorientée.  La scène de la discothèque est ainsi une des plus significatives, qui participe de cette expérience. La jeune Japonaise sourde et muette est aveuglée. Elle noie son désarroi dans ces lumières scintillantes, fascinantes et angoissantes.  Des lumières aveuglantes: le paradoxe du monde, encore. Lumières qui nous englobent. Soudain aveuglés et sourds au monde qui nous entoure nous aussi.

    Le point de départ du film est donc le retentissement d'un coup de feu au Maroc, coup de feu déclenchant une série d'évènements qui ont des conséquences désastreuses ou salvatrices, selon les protagonistes impliqués. Peu à peu le puzzle se reconstitue brillamment, certaines vies se reconstruisent, d’autres sont détruites à jamais.

    Jamais il n’a été aussi matériellement facile de communiquer. Jamais la communication n’a été aussi compliquée, Jamais nous n’avons reçu autant d’informations et avons si mal su les décrypter. Jamais un film ne l’a aussi bien traduit. Chaque minute du film illustre cette incompréhension, parfois par un simple arrière plan, par une simple image qui se glisse dans une autre, par un regard qui répond à un autre, par une danse qui en rappelle une autre, du Japon au Mexique, l’une éloignant et l’autre rapprochant.

    Virtuosité des raccords aussi : un silence de la Japonaise muette qui répond à un cri de douleur de l’américaine, un ballon de volley qui rappelle une balle de fusil. Un monde qui se fait écho, qui crie, qui vocifère sa peur et sa violence et sa fébrilité, qui appelle à l’aide et qui ne s’entend pas comme la Japonaise n’entend plus, comme nous n’entendons plus à force que notre écoute soit tellement sollicitée, comme nous ne voyons plus à force que tant d’images nous soit transmises, sur un mode analogue, alors qu’elles sont si différentes. Des douleurs, des sons, des solitudes qui se font écho, d’un continent à l’autre, d’une vie à l’autre. Et les cordes de cette guitare qui résonnent comme un cri de douleur et de solitude. 

     Véritable film gigogne, Babel nous montre un monde paranoïaque,  paradoxalement plus ouvert sur l’extérieur fictivement si accessible et finalement plus égocentrique que jamais,  monde paradoxalement mondialisé et individualiste. Le montage traduit magistralement cette angoisse, ces tremblements convulsifs d’un monde qui étouffe et balbutie, qui n’a jamais eu autant de moyens de s’exprimer et pour qui les mots deviennent vains. D’ailleurs chaque histoire s’achève par des gestes, des corps enlacés, touchés, touchés enfin. Touchés comme nous le sommes. Les mots n’ont plus aucun sens, les mots de ces langues différentes. Selon la Bible, Babel fut  ainsi une célèbre tour construite par une humanité unie pour atteindre le paradis. Cette entreprise provoqua la colère de Dieu, qui pour les séparer, fit parler à chacun des hommes impliqués une langue différente, mettant ainsi fin au projet et répandant sur la Terre un peuple désorienté et incapable de communiquer.

    medium_P80601161052655.jpgC’est aussi un film de contrastes. Contrastes entre douleur et grâce, ou plutôt la grâce puis si subitement la douleur, puis la grâce à nouveau, parfois. Un coup de feu retentit et tout bascule. Le coup de feu du début ou celui en pleine liesse du mariage.  Grâce si éphémère, si fragile, comme celle de l’innocence de ces enfants qu’ils soient japonais, américains, marocains, ou mexicains. Contrastes entre le rouge des vêtements de la femme mexicaine et les couleurs ocres du désert. Contrastes entres les lignes verticales de Tokyo et l’horizontalité du désert. Contrastes entre un jeu d’enfants et ses conséquences dramatiques. Contraste entre le corps dénudé et la ville habillée de lumière. Contraste entre le désert et la ville.   Contrastes de la solitude dans le désert et de la foule de Tokyo. Contrastes de la foule et de la solitude dans la foule. Contrastes entre « toutes les télévisions [qui] en parlent » et ces cris qui s’évanouissent dans le désert.  Contrastes d’un côté et de l’autre de la frontière.  Contrastes d’un monde qui s’ouvre à la communication et se ferme à l’autre. Contrastes d’un monde surinformé mais incompréhensible, contrastes d’un monde qui voit sans regarder, qui interprète sans savoir ou comment, par le prisme du regard d’un monde apeuré, un jeu d’enfants devient l’acte terroriste de fondamentalistes ou comment ils estiment savoir de là-bas ce qu’ils ne comprennent pas ici.

    medium_P80601693016905.jpgMais toutes ces  dissociations et ces contrastes ne sont finalement là que pour mieux rapprocher.   Contrastes de ces hommes qui parlent des langues différentes mais se comprennent d’un geste, d’une photo échangée (même si un billet méprisant, méprisable les séparera, à nouveau). Contrastes de ces êtres soudainement plongés dans la solitude qui leur permet finalement de se retrouver. Mais surtout, surtout, malgré les langues : la même violence, la même solitude, la même incommunicabilité, la même fébrilité, le même rouge et la même blancheur, la même magnificence et menace de la nuit au-dessus des villes, la même innocence meurtrie, le même sentiment d’oppression dans la foule et dans le désert. 

     Loin d’être une démonstration stylistique, malgré sa virtuosité scénaristique et de mise en scène Babel est donc un édifice magistral tout entier au service d’un propos qui parvient à nous transmettre l’émotion que ses personnages réapprennent.  Notons que malgré la pluralité de lieux, de langues, d'acteurs (professionnels mais souvent aussi non professionnels), par le talent de son metteur en scène, Babel ne perd jamais sa cohérence qui surgit, flagrante, bouleversante, évidente, au dénouement.

    La mise en scène est volontairement déstructurée pour refléter ce monde qu'il met en scène, un monde qui s'égare, medium_P80601398560603.jpget qui, au moindre geste , à la moindre seconde, au moindre soupçon, peut basculer dans la violence irraisonnée, un monde qui n'a jamais communiqué aussi vite et mal, un monde que l'on prend en pleine face, fascinés et horrifiés à la fois, un monde brillamment ausculté, décrit,  par des cris et des silences aussi ; un monde qui nous aveugle, nous assourdit, un monde de différences si semblables, un monde d’après 11 septembre. 

     Babel est un film douloureux et clairvoyant, intense, empreint de la fébrilité du monde qu’il parcourt et dépeint de sa lumière blafarde puis rougeoyante puis nocturne. Un film magnifique et éprouvant dont la mise en scène vertigineuse nous emporte dans sa frénésie d’images, de sons, de violences, de jugements hâtifs, et nous laisse avec ses silences, dans le silence d’un monde si bruyant. Le silence après le bruit, malgré le bruit, le silence de l’harmonie retrouvée, l’harmonie éphémère car il suffirait qu’un coup de feu retentisse pour que tout bascule, à nouveau. La beauté et la douleur pareillement indicibles. Babel, tour de beauté et de douleur. Le silence avant les applaudissements, retentissants, mérités. Si le propre de l’Art c’est de refléter son époque et de l’éclairer, aussi sombre soit-elle, alors Babel est un chef d’œuvre. Une expérience dont on ne peut ressortir indemne ! Mais silencieux, forcément.

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  • La grille horaire des projections du Festival de Cannes 2010

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    Cliquez ici pour télécharger la grille horaire définitive des projections du Festival de Cannes 2010!

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  • La leçon de cinéma de Marco Bellocchio: mercredi 19 mai, salle Buñuel, à 17h00

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    Je vous annonçais il y a quelques jours que la leçon de cinéma du Festival de Cannes 2010 serait donnée par le cinéaste italien Marco Bellocchio. Voici le dernier communiqué de presse à ce sujet avec le lieu et l'heure de la leçon de cinéma!

    Il a déclaré, en acceptant l’invitation :
    «…Une leçon de cinéma n’a de sens, à mes yeux, que si elle est pratique, le travail sur le plateau, les prises, diriger l’équipe, les acteurs, commander, fais ceci, fais cela... Sur le plateau, la démocratie, l’égalité n’existent pas, il faut de la rigueur, de l’intérêt, de l’affection, du respect... Je ne crois pas en ces réalisateurs qui, pour faire pleurer, pensent être en droit de gifler une belle fille ou de l’insulter, etc. (on raconte souvent l’histoire de ce réalisateur de la fin du néo-réalisme qui, pour faire pleurer une toute jeune actrice, la frappait sur les jambes avec une cravache tandis qu’il la filmait en gros plan.)… Mais dans la mesure où je ne peux ici apporter qu’un témoignage oral, je dis que la chose la plus précieuse qu’un réalisateur puisse enseigner à ceux qui veulent faire ce métier (un métier, entre autres, extrêmement compliqué et je suis toujours étonné qu’il séduise tant de jeunes) c’est le travail avec les acteurs et les actrices… Parce que ce n’est pas la même chose de diriger un acteur ou une actrice lorsqu’il y a nécessité de convaincre, de “séduire” (et la “séduction” uniquement “artistique” d’une actrice est totalement différente de la “séduction” d’un acteur), voire d’être “séduits”, ce qui ne signifie pas nécessairement être fragiles ou passifs… Tout le monde peut enseigner la technique mais la manière de faire interpréter un personnage que vous avez imaginé par un être humain vivant est un don de la nature. On peut toutefois l’apprendre, en partie, d’un metteur en scène qui ne se soustrait pas au risque d’un échec… Il est impossible de garantir une jolie fin à toute relation humaine… »

    Au fil de son parcours, Marco Bellocchio a présenté dix films en Sélection officielle au Festival de Cannes, du Saut dans le Vide (1980) qui a remporté deux Prix d’interprétation, à Vincere (2009) considéré par la critique internationale comme un des meilleurs films de l’année.

    Après Martin Scorsese, Stephen Frears mais aussi Nanni Moretti, Wong Kar Wai ou Sydney Pollack, il va dialoguer avec Michel Ciment de sa pratique de réalisateur, son expérience du plateau, des difficultés du métier et de la manière dont il peut être transmis.

    Marco Bellocchio accueillera les journalistes et les cinéphiles mercredi 19 mai, salle Buñuel, à 17h00

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  • Trouver un logement pendant le Festival de Cannes : tous les conseils et adresses!

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    C'est sans doute curieusement la question qui revient le plus quand vous dîtes que vous partez au Festival de Cannes : tu loges où? Question à résoudre très simplement en temps normal et à laquelle il est compliqué de trouver une solution en période de festival. Tout d'abord, sachez que les hôtels et la plupart des résidences sont complets d'une année sur l'autre, réservés par les sociétés (production, distribution etc) et certains directement par le festival. Je devine déjà votre air catastrophé, vous qui rêviez de deux journées impromptues sur la Croisette en période de festival. Sachez que certain(e)s inconscient(e)s trouvent une chambre 4 jours avant. A ma décharge, j'essaie de trouver depuis que ma demande d'accréditation a été acceptée, à savoir en février! Depuis 10 ans, je pratique la même méthode: compter sur les désistements pour avoir une chambre à la dernière minute.  Ce qui me permet aujourd'hui de faire un petit tour d'horizon des logements proposés et de tirer un bilan des prix pratiqués à Cannes pendant le festival.

    Étonnamment ce sujet n'est jamais abordé par les médias. Or, la liberté des prix donne lieu à des tarifs et à des méthodes qui frôlent l'escroquerie (c'est un euphémisme). D'abord, les prix en période de Festival de Cannes sont rarement affichés mais "sur demande". Une fois le tarif ( prohibitif ) annoncé (en général multiplié par 4 voire jusqu'à 10 par rapport à la basse saison et plus élevé qu'en haute saison, sachant qu'on vous oblige la plupart du temps à réserver pour tout le festival -même si, à l'approche du festival s'il reste des nuits disponibles, on acceptera peut-être de vous les louer pour une période plus courte-) on vous demande le prépaiement intégral à la réservation! Inutile également d'espérer des tarifs préférentiels que vous réserviez un an à l'avance ou à la dernière minute: ce sont des forfaits fixes, et que vous soyez détenteurs d'une carte (Accor, Lucien Barrière ou autre) n'y changera rien. En 10 ans, j'ai expérimenté toutes sortes de logement et presque aucun n'était réellement à la hauteur des tarifs pratiqués.

    Si vous aimez la vie en communauté, le meilleur conseil que je pourrais vous donner est de choisir une location à plusieurs pour partager les frais. Plus vous vous éloignez de la Croisette et plus les tarifs diminuent (ainsi si tous les hôtels du centre sont complets, passé le Boulevard Carnot, il reste des disponibilités avec des tarifs plus attractifs, comme à l'hôtel Cannes Palacequi fait même actuellement des prix et gagner des nuits sur Facebook, reste à savoir si vous souhaitez traverser le Boulevard et faire 2 kms en noeud papillon ou robe longue sachant que la circulation est bloquée aux abords du palais aux heures de montées des marches).

    Je garde néanmoins  un très bon souvenir de ma première année de festival où, invitée par le Prix de la Jeunesse, je logeais à la Résidence Pierre et Vacances à Cannes La Bocca (vous pouvez y aller en bus ou bien à pied en longeant le front de mer).

    Concernant les hôtels, vous pourrez trouver de tout: des hôtels 2 étoiles plus chers que des 4 étoiles qui pratiquent les mêmes conditions que celles précédemment évoquées (prépaiement intégral à la réservation ) et le plus grand palace de Cannes avec des chambres moins chers que certaines d'un 3 étoiles médiocre.

    Petit tour d'horizon donc des différents hôtels:

    -Si vous avez la chance d'en avoir la possibilité pécuniaire choisissez le Gray d'Abion(530 euros par nuit avec réservation de 12 nuits obligatoires même s'il arrive que des chambres se libèrent vers la fin du festival à des tarifs plus "avantageux"), un peu en retrait de la Croisette, entièrement modernisé et refait à neuf, très cher certes mais finalement moins que d'autres 4 étoiles qui n'en ont pas le standing (comme l'hôtel Cristal par exemple qui propose sa dernière chambre à 4700 euros pour 12 nuits)ou évidemment le Majestic Barrière qui, avec ses nouveaux aménagements, est devenu le plus beau palace de la Croisette et surtout le plus proche du palais des festivals (Cliquez ici pour tout savoir sur le Majestic et sa rénovation).  Le Sofitel Palais Stéphanie est également très bien (ancien Noga Hilton) et tout aussi cher évidemment.

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    Ci-dessus l'hôtel Majestic
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    Ci-dessus, l'hôtel Gray d'Albion
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    Ci-dessus, l'hôtel Sofitel Palais Stéphanie
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    Ci-dessus l'hôtel Cristal

    -Je peux aussi vous parler du Martinezpuisque j'y étais l'an passé invitée par L'Oréal en tant que gagnante du concours de blogs du Festival de Cannes 2008. Le service est attentionné (mais bousculé en période de festival et parfois dépassé par les événements), mais étant donné la grandeur de l'établissement toutes les chambres n'ont pu être rénovées et certaines mériteraient un petit rafraîchissement. L'endroit n'en demeure pas moins exceptionnel (spa, belle plage...).

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    -L'hôtel le plus proche du palais des festivals (juste en face) est l'hôtel Splendid, un trois étoiles dont la propreté et l'amabilité laissent à désirer (sans compter que si vous avez une chambre ou même une suite au premier étage, on vous demandera de laisser les volets fermés à cause des vols). A noter que certaines chambres ont des kitchenettes (même si j'ignore si cela correspond aux normes actuelles), ce qui peut s'avérer pratique et économique en période de festival... même si l'hôtel lui ne l'est pas et propose en tout cas des prix bien au-dessus de ses prestations. Même constatation à l'Ibisqui, par ailleurs, est plus loin de la Croisette.

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    -Pour le rapport qualité prix, je vous recommanderais l'hôtel Mondial(sans restaurant mais moderne et propre, dans la rue d'Antibes), un trois étoiles dont certaines suites (moins chers que des chambres d'autres hôtels de même catégorie) donnent sur la mer (à noter: le wifi est gratuit).

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    -Ma préférence ira vers l'hôtel Canberra. Même si le service est parfois aléatoire en période de festival pour cause de personnel insuffisant, la nourriture y est bonne et la décoration (glamour et style années 50 avec de magnifiques salles de bain)  des chambres leur donne un aspect cocooning particulièrement agréable et relaxant en période de festival.

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    - L'hôtel Mercure Croisette Beach, dont certaines chambres mériteraient là aussi d'être rénovées fait aussi partie des bonnes adresses (amabilité au rendez-vous, bonne situation, petite piscine, plage) même si le prix dépasse largement celui d'un Mercure "classique" même en haute saison.

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    -Si vous êtes en quête d'un logement et que vous ne regardez pas à la dépense, sachez qu'il reste des disponibilités à l'hôtel Eden(chambre classique à 4710 euros pour 12 jours, un peu plus éloigné de la Croisette mais très moderne) ou à l'hôtel 3:14(beaucoup plus cher) avec ses étages aux noms et à la décoration (plus ou moins heureuse) de continents ... qui semble avoir quelques difficultés à louer toutes ses chambres (j'ai plusieurs fois reçu une publicité "spécial festival").

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    Ci-dessus: l'hôtel Eden
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    Ci-dessus, l'hôtel 3:14

    Si vous voulez les adresses précises et des renseignements, je vous conseille la page "Hôtel Réservation" de l'office de tourisme qui vous informera de tous les appartements et chambres disponibles et sur lequel vous trouverez toutes les informations pratiques nécessaires.

    Évidemment, restent encore la solution locations auprès des particuliers. Là, je vous conseille de demander des photographies au préalable et surtout l'emplacement exact (on vous dira souvent "à deux pas de la Croisette", comme pour les hôtels d'ailleurs, ce qui, en période de festival où il est difficile de circuler ou de déambuler, peut représenter beaucoup de temps perdu).

    N'hésitez pas à nous faire part dans les commentaires de vos bons plans ou de vos propres déconvenues...

    Je ferai de nouveau un article plus détaillé sur certains hôtels au retour du festival ici et sur "In the mood for luxe" ainsi que sur mes adresses de prédilection.

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  • Cannes sous l'ombre d'un nuage?

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    Après les intempéries et des vagues de 6 mètres de haut qui ont ravagé une partie de la Croisette le 5 mai créant des dégâts matériels importants, notamment sur les plages (même si du côté de la plage Majestic, on nous confirme que tout sera en ordre le 12 pour l'ouverture et même si les Cannois sont mobilisés pour que tout soit revenu à la normale le jour j) ayant même entraîné une demandé de classement en catastrophe naturelle par la municipalité, c'est maintenant ce cher volcan islandais Eyjafjöl qui fait planer une menace sur le bon déroulement du festival. On nous annonce ainsi aujourd'hui que des perturbations pourraient concerner un secteur de 2.000 km compris entre l'Islande, le sud du Portugal, jusqu'à Barcelone et Marseille. 15 aéroports espagnols sont déjà fermés depuis ce matin et 5000 vols ont déjà été annulés. Un conseil: faîtes comme moi, prenez le train... même si on imagine mal comment le festival pourrait avoir lieu dans des conditions normales si la menace du nuage de cendres continuait à planer les équipes de films et festivaliers venant du monde entier. Rappelons que le Festival de Cannes est l'événement (avec les Jeux Olympiques) le plus médiatisé au monde...

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  • "Robin des bois" de Ridley Scott sur la plage Majestic 63

    robin.jpgJe vous ai déjà parlé de la plage Majestic 63 gérée pendant le Festival par ADR prod, mon lieu de prédilection l'an passémajestic634.jpg qui le sera sans aucun doute à nouveau cette année. C'est aussi là que sera donné le coup d'envoi des festivités de ce 63ème Festival puisque la fête de "Robin des bois", le film d'ouverture signé Ridley Scott,  y aura lieu. C'est aussi là que se trouvera l'équipe de PUREchannel, la nouvelle télévision web dont je vous parlais ici. En attendant des photos et reportages en direct de la plage Majestic 63, voici donc de nouveaux visuels.

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  • "Soleil Trompeur 2, l'Exode", de Nikita Mikhalkov - Compétition officielle du Festival de Cannes 2010

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    Je poursuis ma présentation des films de la sélection officielle  2010 avec aujourd'hui le seul film russe de la compétition officielle: Soleil Trompeur 2, l'Exode, de Nikita Mikhalkov, la suite de "Soleil trompeur" 16 ans après son Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1994 et 11 ans après la sélection hors compétition et en ouverture du festival du romanesque "Le  Barbier de Sibérie" également avec Oleg Menshikov.

    Synopsis: 1941. Cinq années ont passé depuis que les destinées du Général Kotov et de sa famille ont irrémédiablement changé.
     Aux premiers jours de la guerre, Kotov s'échappe miraculeusement du camp où il était détenu. Considéré comme mort par l'administration soviétique, Kotov est enrôlé dans un bataillon de volontaires au grade de simple soldat et envoyé au front. Sur le champ de bataille, il combat les Allemands sans merci. Grièvement blessé, on lui propose de quitter l'armée à plusieurs reprises. Mais persuadé que sa femme Maroussia et sa fille Nadia ont péri dans un camp de travail, il préfère rester aux côtés de ses camarades.  Pourtant, la réalité est toute autre... Les deux femmes sont bien en vie. Nadia, convaincue que son père est vivant, est devenue infirmière dans l'armée et continue de le chercher à travers tout le pays. 1943. Le major du KGB Arsentiev, qui avait fait arrêter et condamner Kotov, reçoit l'ordre de retrouver Kotov par Staline en personne. Arsentiev retrouvera-t-il sa trace dans un pays désormais dévasté par la guerre ? Et pourquoi Staline le fait-il soudainement rechercher après toutes ces années ?

    Casting :  Dmitry Dyuzhev , Sergei Makovetsky , Oleg Menshikov , Nikita Mikhalkov , Nadezhda Mikhalkova , Evgeny Mironov

    Films déjà présentés à Cannes:

    • 2010 - UTOMLYONNYE SOLNTSEM 2: PREDSTOYANIE (L'EXODE - SOLEIL TROMPEUR 2) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Interprète
    • 1999 - THE BARBER OF SIBERIA (LE BARBIER DE SIBERIE) - Hors Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1994 - OUTOMLIONNYE SOLNTSEM (SOLEIL TROMPEUR) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Interprète
    • 1987 - OCI CIORNIE (LES YEUX NOIRS) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1983 - UNE GARE POUR DEUX - En Compétition Interprète
    • 1979 - PIATS VETCHEROV (CINQ SOIRÉES) - Section parallèle Réalisation
    • 1979 - SIBERIADA (SIBERIADE) - En Compétition Interprète
    • 1977 - NEOKONTCHENNAYA PIESA DLIA MEKHANITCHESKOGO PIANINO (PARTITION INACHEVÉE POUR PIANO MÉCANIQUE) - Hors Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Interprète
    • 1964 - ROMANCE À MOSCOU - En Compétition Interprète

    Le Palmarès

    • 1994 - Grand Prix du Jury - OUTOMLIONNYE SOLNTSEM (SOLEIL TROMPEUR) - Long métrage

    Membre du Jury

    • 2004 - Courts métrages Cinéfondation - Président

    Filmographie:

    court métrage

    1967 : Devochka i veshchi

    1968 : And I Go Home

    1970 : A Quiet Day During the End of War

    long métrage

    1974 : Un étranger parmi les amis

    1976 : Esclave de l'amour

    1976 : Partition inachevée pour piano mécanique

    1979 : Quelques jours de la vie d'Oblomov

    1979 : Сinq Soirées

    1981 : Family Relations

    1983 : Sans témoins

    1987 : Les Yeux noirs

    1991 : Urga

    1992 : Anna 6-18

    1994 : Soleil trompeur

    1998 : Le Barbier de Sibérie

    2007 : 12

    2010 : Soleil trompeur 2

     

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Sélection de la Cinéfondation et des Courts Métrages de la Sélection officielle

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    CINEFONDATION
     
    COOKED de Jens BLANK ( Royaume-Uni)
     
    HINKERORT ZORASUNE (The Fifth Column) de Vatche BOULGHOURJIAN (États-Unis)                                                                          
     
    COUCOU-LES-NUAGES de Vincent CARDONA (France)                                              
     
    IJSLAND (Iceland) de Gilles COULIER (Belgique)
     
    FROZEN LAND de Tae-Yong KIM (Corée du Sud)
     
    JA VEĆ JESAM SVE ONO STO ZELIM DA IMAM (I Already Am Everything I Want to Have) de Dane KOMLJEN (Serbie)
     
    TAULUKAUPPIAAT (The Painting Sellers) de Juho KUOSMANEN (Finlande)      
     
    LOS MINUTOS, LAS HORAS (The Minutes, the Hours) de Janaína MARQUES RIBEIRO (Cuba)                                                                                          
     
    MIRAMARE de Michaela MÜLLER (Croatie)
     
    EL JUEGO (The Game) de Benjamin NAISHTAT (France)
     
    ĎAKUJEM, DOBRE ( Thanks, Fine) de Mátyás PRIKLER (Slovaquie)
     
    ITT VAGYOK (Here I Am) de Bálint SZIMLER (Hongrie)
     
    SHELLEY de Andrew WESMAN (États-Unis)
     
    COURTS METRAGES EN COMPETITION:
     
     
    CHIENNE D'HISTOIRE   de Serge AVÉDIKIAN  (France)
     
    FIRST AID   de Yarden CARMIN (Israël)
     
    ESTAÇÃO de  Marcia FARIA (Brésil)
     
    MUSCLES d'Edward HOUDSEN (Australie)
     
    MICKY BADER de  Frida KEMPF      (Suède)
     
    TO SWALLOW A TOAD de Jurgis KRASONS (Lettonie)
     
    ROSA de   Monica LAIRANA  (Argentine)
     
    MAYA de  Pedro Pío MARTÍN PÉREZ (Cuba)
     
    BLOKES de  Marialy RIVAS (Chili)

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Exclusif: la bande annonce de "L'Autre monde" de Gilles Marchand

    autre4.jpgJe vous parlais avant-hier de "L'Autre monde" de Gilles Marchand coproduit par touscoprod et sélectionné pour le 63ème Festival de Cannes (cliquez ici pour lire mon article consacré à "L'Autre monde" de Gilles Marchand). Je vous propose aujourd'hui de regarder la bande annonce, en exclusivité!

    Catégories : BANDES-ANNONCES Lien permanent 4 commentaires Pin it! Imprimer