Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR CANNES 2024 - Page 103

  • "In the mood for Cannes" élu blog du jour par L'Oréal

    356480301.JPGDe nouveau cette année L'Oréal organise un concours de blogs consacrés au Festival de Cannes : "In the mood for Cannes" a l'honneur d'être le premier blog séléctionné blog du jour ce 15 Mai, voir ici: http://www.lorealcannes.fr/index02.asp?ev=Accueil&action_id=1-932466401&offerid=1-932466421 . (catégorie "Les blogs-reporters", catégorie blog du  jour "le 15 Mai")

    68098119.jpg

    1386156029.JPG

     

    1904036529.JPG

     Ci-dessous (tout en bas), L'Oréal à l'hôtel Majestic: parce que moi aussi je le vaux bien!

    5266121.JPG

    Catégories : CONCOURS Lien permanent 1 commentaire Pin it! Imprimer
  • "In the mood for Cannes" sur Le Monde.fr

    29968809.gifEn attendant la suite de mes pérégrinations cannoises avec deux films au programme aujourd'hui, vous pouvez retrouver "In the mood for Cannes" sur le site internet du journal Le Monde, ici: http://www.lemonde.fr/cannes/boite-a-blogs/766360.html

    Ajout du 21.05.2008: Suite à un problème technique, le flux rss d'In the mood for Cannes, n'est plus accessible sur Le Monde.fr. Espérons que ce problème sera bientôt résolu...

    Catégories : IN THE MOOD FOR CANNES DANS LES MEDIAS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Cérémonie et film d’ouverture du 61ème Festival de Cannes en direct: du rêve à la réalité

    1442333988.JPG
    Les marches vues d'en haut, photo "In the mood for Cannes" 2008
    1373974014.JPG
    Le sésame pour la cérémonie d'ouverture

    Ne trouvez-vous pas que les songes et les mythes et les rêves d’enfance, parfois, paraissent plus réels que la réalité ? Dans les miens il y avait cette cérémonie d’ouverture que je regardais toujours, quoiqu’il arrive, les yeux écarquillés, avides de la moindre inflexion de ton, du moindre regard troublé, ému, désarçonné que la caméra captait, scrutait, dévorait, décuplait dans cette salle dont le souffle semblait suspendu le temps de cet étrange, solennel, mythique protocole. Ouverture de cette fenêtre elle-même ouverte sur le monde, sur un océan de possibles, de rêves, d’utopies, d’imprévus,  de découvertes et d’audaces cinématographiques, d’instants de cinéma et de vie langoureusement, dangereusement, magnifiquement entremêlés. Dans mes rêves d’enfance, l’émotion ressentie à cet instant par les 2300 privilégiés présents dans cette salle, antre du septième art, point de mire des cinéphiles et amateurs de cinéma du monde entier, devait  être indicible. J’ai alors réalisé toute la force du gros plan, de l’émotion cinématographique que la réalité ne sait pas toujours égaler mais qu’elle saisit avec parcimonie, avec plus de sincérité peut-être.

     A peine arrivée à Cannes, émergeant à peine de la réalité, le festival m’emportait dans son tourbillon frénétique et surréaliste, un éminent festivalier ( qui se reconnaîtra et que je remercie de nouveau) me proposait une invitation pour la cérémonie d’ouverture et je me retrouvais face à mes rêves d’enfance, après cet « étrange rituel  venu du Sud » pour paraphraser Edouard Baer. Alors que derrière mon écran j’imaginais que les cœurs devaient battre la chamade avant cet instant cinématographique historique qui ouvre 12 jours de festivités cinéphiliques (pas seulement certes) , dans la réalité la léthargie semblait s’être emparée des festivaliers tandis que la montée des marches se poursuivait diffusée sur les écrans à l’intérieur de la salle. Pourtant quand le générique du festival a égrené ses quelques mythiques notes, enfin alors cette musique a agi comme une réminiscence de mes souvenirs de ce festival, vécus réellement depuis mon premier festival il y a 8 ans, ou à travers mon regard d’enfant fasciné, intrigué, happé. A peine le temps de savourer un léger frisson d’émotion qu’Edouard Baer apparaîssait sur scène avec sa désinvolture élégante, son ironie faussement nonchalante, son humour décalé et sa gravité légère, son « heart full of love » aux accents shakespeariens. Il nous a parlé de fierté  et d’ arrogance là où elles sont d’ailleurs l’arme et la défense des festivaliers, si orgueilleusement exhibées. Puis, il nous a parlé du labyrinthe de David Lynch dans lequel j’ai d’ores et déjà envie de m’égarer et il a remercié Cannes pour avoir « kidnappé le grand fracas du monde au profit des beautés singulières ». Sans doute une des plus belles définitions de ce festival qui donne en effet un écho sans pareil aux fracas du monde et qui aspire de plus en plus à s’en faire l’écho retentissant (il suffit de voir le caractère politique, social de la majorité des palmes de ces dernières années). La palme d’or 2008 du jury présidé par Sean Penn s’inscrira-t-elle dans cette lignée ? Réponse dans 11 jours.

    405235404.JPG
    Sean Penn "à la barre", photo "In the mood for Cannes"

    Puis, Sean Penn, la voix fragilisée par l’émotion est intervenu brièvement, précisant  que lui et son jury « feraient de leur mieux », que Cannes a toujours sélectionné de grands films et surtout que cette année serait un « nouvel épisode du festival de Cannes », qu’il était là avant tout pour « transmettre des lettres d’amour à certains de ces films ». Enfin il a fait appel aux distributeurs pour qu’ils soutiennent les films qui ne recevront pas de prix. Le visage de Sean Penn était empreint de gravité et d’émotion contenue, probablement conscient que son rôle, par cet écho retentissant donné à un cinéaste, un thème, un fracas parmi tant d’autres est davantage que cinématographique.

    Il faudra Richie Havens pour donner un très relatif air de Woodstock au festival, un air de liberté, et un air plus léger à Sean Penn. La salle esquisse quelques battements de main. L’émotion à peine éclose est interrompue par Claude Lanzmann (présence symbolique, est-ce là le symbole de ce nouvel « épisode » du Festival, reflet des fracas du monde, des fracas passés, dont ceux du présent se font les échos sinistres et cyniques ?) et son monologue interminable, ses phrases entrecoupées, les quelques sifflements de la salle et applaudissement ironiques. Alors qu’on aurait eu envie de légèreté, il a évoqué la « lourde charge de faire exister ce festival », « d’en accroître le rayonnement, évènement unique et incomparable de la planète cinéma ». Unique et incomparable, nous l’aurions presque oublié. J'ai alors regardé les visages à la dérobée. J'ai réalisé que j'étais dans cette salle avec ces 2299 autres privilégiés. J'ai réalisé que s’ouvrait cette parenthèse enchanteresse, parfois désenchantée. J'ai réalisé que j'étais à Cannes. J'ai réalisé que si le cinéma ou l’écran sublimaient la réalité, ils n’ont jamais eu autant d’imagination, parfois cruelle mais aussi parfois sublime, que cette dernière. J'ai réalisé que je n’avais pas envie de choisir entre le rêve et la réalité. Cela tombe bien, Cannes est l’endroit idéal pour feindre l’aveuglement, pour feindre de se perdre dans cette douce (pas toujours) illusion.

    Et cela tombe bien de nouveau car c’est également d’aveuglement (au sens propre comme au sens figuré), de cécité dont aspirait à nous parler le film d’ouverture également en compétition officielle « Blindness » de Fermando Mereilles. (« La Cité de Dien », « The Constant Gardener »).

    2144627589.jpgPitch : Le pays est frappé par une épidémie de cécité qui se propage à une vitesse fulgurante. Les premiers contaminés sont mis en quarantaine dans un hôpital désaffecté où ils sont rapidement livrés à eux-mêmes, privés de tout repère. Ils devront faire face au besoin primitif de chacun : la volonté de survivre à n’importe quel prix. Seule une femme (Julianne Moore) n’a pas été touchée par la « blancheur lumineuse ». Elle va les guider pour échapper aux instincts les plus vils et leur faire reprendre espoir en la condition humaine.

    L’impression qui domine à l’issue de ce film est l’agacement. L’agacement devant un film qui semble là seulement pour justifier la phrase et la morale simplistes  qui le sous-tendent, (en résumé : les voyants sont aveugles à la beauté du monde, à leur « bonheur »,  et l’aveuglement leur rend la vue, et en annihilant les différences visuelles, abat les préjugés …) d’ailleurs annoncées dès les premières minutes. Annoncé d’emblée le discours en perd toute sa force. Une nouvelle société carcérale s’instaure (soulignée lourdement à force de plans de visages derrière des grillages) où la dignité est piétinée pour survivre. Malgré l’ignominie de ce que ses protagonistes vivent le cinéaste a néanmoins eu recours au hors-champ, au fondu au blanc( !) pour épargner notre regard ou peut-être créer une empathie avec l’aveuglement dans lequel sont plongés les personnages, ce qui au lieu de nous immerger dans leur intériorité, crée une nouvelle distanciation ( déjà initiée par la multiplicité des personnages et leur manque de caractérisation).  Une voix off grandiloquente qui semble sortie d’un blockbuster contre lequel semble pourtant vouloir s’inscrire le cinéaste, surligne grossièrement le propos et apporte un classicisme qui détone avec le parti-pris (finalement faussement) moderne et radical du film. Les personnages n’existent pas (avant même d’être déshumanisés il aurait été bien qu’ils soient déjà humanisés) si bien que nous n’adhérons pas à leur déshumanisation, à leur passage à l’animalité  et encore moins à leur retour à la vie, à la condition humaine, au regard potentiellement rempli de préjugés que l’aveuglement était censé leur avoir ôté. Un hymne à la différence finalement aveugle à celle-ci. Un film  redondant, didactique, qui sous-estime l’intelligence du spectateur, qui s’égare et nous égare par la prétention de son discours dont il n’arrive pas à la hauteur, aveuglé par celui-ci.  Mereilles se prend pour Ionesco sans avoir le talent à l’échelle immense de la gravité du propos mais « Blindness » n’est pas « Rhinocéros », évidemment pas. Relisez plutôt ce dernier.

    La salle a froidement accueilli le film dont je serais très surprise qu’il figure au palmarès…même s’il pourrait s’inscrire dans la lignée de certains « Grand Prix » pour la radicalité du propos. Est-ce là la marque de ce « nouvel épisode »  du Festival de Cannes qu’a évoqué Sean Penn et que souligne peut-être la présence de Claude Lanzmann? A suivre au prochain épisode sur « In the mood for Cannes ».

    1547387087.JPG
    Photo du Jury (ci-dessus) par "In the mood for Cannes"
    1734686704.jpg
    Vous pouvez revoir la cérémonie d'ouverture sur l'excellent site de Canal plus consacré à ce 61ème Festival: cliquez ici.

    Sandra.M

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Editorial du Festival de Cannes 2008: J-6

    1818044741.jpg

    104832473.jpg J’ai déjà souvent évoqué ici ma vision du Festival de Cannes (là notamment : cliquez ici pour lire l’éditorial 2007 et les origines du blog "In the mood for Cannes")  , pourtant après 8 ans à le parcourir et en scruter les étrangetés, ce Festival reste pour moi une inépuisable source de curiosité, de curiosités surtout.

    Les critiques de films seront sans doute moins exhaustives que celles que j’écris habituellement sur mon autre blog  « In the mood for cinema » car j’ai d’abord envie de profiter de la réalité avant d’en donner une version virtuelle et parce qu’à Cannes le temps est une denrée rare. Je vous livrerai néanmoins bien entendu mes impressions en direct du festival, quotidiennes dans la mesure du possible,  au gré de mes émotions, vous parlerai de mes coups de cœur et découvertes cinématographiques, j’essaierai de vous plonger dans la frénésie mélancolique cannoise, dans son tourbillon éblouissant et terrifiant, je tenterai de vous dépeindre cet animal sauvage palmé, mystérieux et indomptable qui en a perdu certains et tant à force de les éblouir, les fasciner, les aliéner. Je ne suis pas dupe de ce jeu dangereux-là, là où plus qu’ailleurs, les personnalités peuvent prendre des reflets changeants, finalement éclairants, révélant le portrait de Dorian Gray en chacun.

    1620788322.jpgNe vous méprenez pas: malgré la noirceur, ou plutôt la lucidité du tableau, j’y vais avec un enthousiasme inégalé, une curiosité insatiable pour le cinéma et la vie qui s’y entremêlent, s’y défient et entrechoquent, étrangement et parfois même sublimement, l’espace d’un inestimable instant,  lequel instant sublime, à lui seul, éclipse alors le souvenir amer de la foire aux vanités que Cannes est aussi. C’est en effet parfois le culte du dérisoire qui y devient essentiel mais qui, à y regarder de plus près, le révèle aussi, si bien ou si mal, cet essentiel.

    Et puis évidemment on aurait presque tendance à l’oublier: il y a aussi le cinéma presque dissimulé derrière tous ceux qui font le leur, le cinéma si multiple, si surprenant, si audacieux, si magique encore et plus que jamais, à Cannes, plus qu’ailleurs. D’ailleurs, à Cannes, tout est plus qu’ailleurs. Les émotions. Le soleil. Les solitudes qui se grisent et s’égarent et se noient dans la multitude. Les soirées sans fin, sans faim à force d’être enchaînées pour certains.

    Je sais pourtant déjà que quand le train va s’élancer vers le Sud, après cette fébrilité qui régnera à la gare de Lyon déjà lui procurant des airs de festival, quand les Baux de Provence apparaîtront au loin, si et trop vite, un des derniers sursauts de normalité 1666286586.JPGet de beauté naturelle avant la folie et les artifices cannois, j’éprouverai cette même envie irrépressible de m’y retrouver que la première fois où je regardais ce festival comme une mythologie inaccessible, réminiscence jubilatoire de mes souvenirs d’enfance, de l’image d’Epinal d’un festival idéalisé à travers le petit écran qui me renvoyait le cliché insaisissable et majestueux d’un cénacle impénétrable (aussi loin que je me souvienne j’ai toujours regardé les cérémonies d’ouverture et de clôture et j'ai toujours regardé avec intérêt la sélection cannoise), idéalisé comme un diamant pur et étincelant (j’ignorais alors que le diamant, en plus de briller, fasciner, peut dangereusement éblouir et surtout couper, blesser) j’éprouverai cette même tentation inassouvissable de suspendre le vol du temps, de retarder l’arrivée à Cannes, pour prolonger les rêveries insensées (forcément moins que la réalité) et la délectable construction imaginaire de ce que pourra être ce festival ...

    58161039.jpg Et puis, à peine arrivée, savoureusement éblouie et réjouie par les premiers rayons du soleil tant attendus qui caresseront mon regard assoiffé de lumière et de celles du cinéma,  j’irai me perdre dans la foule si pressée et atypique du festival qui mieux que nulle autre sait être passionnément exaltée et aussi impitoyable avec la même incoercible exaltation, chercher mon badge, précieux sésame tant honni pour leur être inaccessible pour certains (heureux ignorants de l'insondable hiérarchie festivalière), fièrement exhibé par ses 28600 possesseurs (25000 professionnels, 3600 journalistes) et puis ce seront les retrouvailles avec ceux que j’ai le plaisir d’y croiser chaque année, et puis l’ouragan cannois va m’emporter dans son ivresse cinéphilique et festive, probablement me faire oublier que cela ne durera pas toujours, que la vie ne peut pas toujours ressembler à un tel cinéma , que cette extravagance n’est qu’à Cannes une quotidienneté, que la vraie vie peut aussi être ailleurs, que Cannes n’est pas le centre du monde et le monde à lui tout seul, juste le monde cinématographique, et encore 12 jours seulement, avec ses excès, ses instants magiques, ses instants réellement irréels, où un peu comme Anconina dans « Itinéraire d’un enfant gâté » on ne cesse d’être surpris, de s'acharner à ne pas le paraître,  même si d'autres sont vraiment blasés, tristement: valse troublante des apparences que Cannes exhale et exhibe, adore et abhorre. Cannes décidément si versatile et éclectique. Itinéraire d’enfants gâtés donc. Oui, à Cannes, nous sommes tous des enfants gâtés, capricieux qui oublions le lendemain, qui oublions que tout doit finir un jour, que la vie ne peut être une fête et un spectacle et une histoire et une nuit sans fin. Même les films de Fellini ou Kusturica seraient (presque) des symboles de sobriété à côté de l’irréalité cannoise : inénarrable aventure, cinématographique. Emotionnelle, surtout.

    555168588.jpg J’ai bien entendu d’ores et déjà envie de voir « Changeling »-L’échange - de Clint Eastwood, « Vicky Cristina Barcelona » de Woody Allen (que serait un festival sans un film de Woody Allen dont le dernier film "Le rêve de Cassandre" était d’ailleurs encore exceptionnel !), « Ashes of time redux » de Wong Kar Wai dont chaque projection cannoise est un évènement, « Un conte de noël » de Arnaud Desplechin, « Entre les murs » de Laurent Cantet, « 24 City » de Jia Zhangke, « Che » de Steven Soderbergh, « Two lovers » de James Gray (qui peut-être cette année recevra la récompense qu’il aurait déjà méritée l’an passé pour « La nuit nous appartient »), la leçon de cinéma de Tarantino, « Tokyo » à Un Certain Regard, « Les Bureaux de Dieu » de Claire Simon à la Quinzaine des Réalisateurs (avec le souvenir incandescent de son magnifique « Ca brûle » déjà présenté à la Quinzaine il y a deux ans), les courts-métrages de la Cinéfondation..., d’être surprise, émue, bouleversée, interpellée ou même heurtée par les films de cinéastes dont je n’attends ni ne connais rien, de voir la mer aussi parce qu’à Cannes on aurait tendance à oublier qu’elle est là, émergeant péniblement entre les affiches de films et les yachts qui l’obscurcissent à perte de vue.

    846579135.jpgJ’essaierai aussi évidemment de voir un maximum de films de la compétition officielle pour vous en dresser un tableau d’ensemble mais n’oubliez pas que Cannes est lui-même un excellent film qui fait son propre cinéma où rien ne se passe jamais comme prévu. Par ailleurs, il n’est pas exclu que le wifi très sollicité ne fonctionne pas dès le premier soir mais, soyez-en certains, même avec un peu de retard, je n’oublierai pas de vous immerger « in the mood for Cannes ».

    Alors... prêts à plongez « in the mood for Cannes » et vivre ce 61ème Festival de Cannes comme si vous y étiez ? Alors rendez-vous ici le 14 Mai pour suivre:

                        LE 61ème  FESTIVAL DE CANNES  EN DIRECT SUR IN THE MOOD FOR CANNES DU 14 AU 25 MAI 2008

    1091724764.jpg

    1704328006.JPGToutes les notes concernant le Festival de Cannes 2008 seront publiées sur   « In the mood for Cannes », et vous pouvez par ailleurs d’ores et déjà y trouver la programmation intégrale du festival, de nombreuses informations pratiques, de nombreux articles…

    Vous pouvez aussi retrouver mes récits des Festivals de Cannes 2005, 2006, 2007 (une partie du blog « In the mood for Cannes » est consacrée aux 60 ans du Festival avec de nombreuses critiques, des vidéos, des photos…) en cliquant sur l’année qui vous intéresse.

    Pour le reste de l'actualité cinématographique, rendez-vous sur mon blog principal "In the mood for cinema" ou sur "In the mood for Deauville" pour ceux qui s'intéresseraient aux Festivals du Cinéma Américain et du Cinéma Asiatique de Deauville.

    Festivalièrement vôtre.  A très bientôt en direct de la Croisette, in the mood for Cannes donc!

    Sandra.M798889105.JPG

     

    Catégories : EDITORIAUX Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Le programme détaillé du 61ème Festival de Cannes

    Compétition et film de clôture (Grand Théâtre Lumière sur invitation)

    Je vous rappelle que tous ces films repassent en "séances du lendemain" dans la salle du soixantième (voir les horaires en bas de cette note), accessible sur badge (professionnel ou presse) uniquement, donc sans invitations.

    MER/WED 14 

     19.15 Cérémonie d’ouverture : 23.30 BLINDNESS 1h58 de Fernando Meirelles

    JEU/THU 15

     8.30 - 16.30 LEONERA 1h53 de Pablo Trapero

    14.00 - 22.00 WALTZ WITH BASHIR 1h27 (Valse avec Bashir) de Ari Folman

    VEN/FRI 16

    8.30 - 14.30 UN CONTE DE NOËL 2h30 19.00 de Arnaud Desplechin

    12.00 - 22.30 ÜÇ MAYMUN 1h49 (Les Trois Singes) de Nuri Bilge Ceylan

    SAM/SAT 17

     8.30 - 22.00 LINHA DE PASSE 1h48 de Walter Salles, Daniela Thomas

    16.00 ER SHI SI CHENG JI 1h52 (24 City) de Jia Zhangke

    DIM/SUN 18

     8.30 - 22.00 GOMORRA 2h15 de Matteo Garrone

    16.30 SERBIS 1h30de Brillante Mendoza

    LUN/MON 19

    9.00 - 13.00 LE SILENCE DE LORNA 1h45 19.00 de Jean-Pierre et Luc Dardenne

    22.00 TWO LOVERS 1h40 de James Gray

    MAR/TUE 20

     8.30 - 12.00 CHANGELING 2h21 19.30 (L’Échange) de Clint Eastwood

    16.00 DELTA 1h32 de Kornél Mundruczó

    MER/WED 21

    16.00 LA MUJER SIN CABEZA 1h27de Lucrecia Martel

    18.30 CHE 4h28 de Steven Soderbergh

    JEU/THU 22

     8.30 - 14.30 LA FRONTIÈRE DE L’AUBE 1h46 19.30 de Philippe Garrel

    11.30 - 22.30 ADORATION 1h40 de Atom Egoyan

    VEN/FRI 23

     8:30 - 19.30 SYNECDOCHE, NEW YORK 2h04 de Charlie Kaufman

    11.30 - 22.30 IL DIVO 1h50 de Paolo Sorrentino

    16.30 MY MAGIC 1h15 de Eric Khoo

    SAM/SAT 24

    8.30 - 16.00 ENTRE LES MURS 2h08 de Laurent Cantet

    19.30 PALERMO SHOOTING 2h04 (Rendez-vous à Palerme) de Wim Wenders

    DIM/SUN 25

    19.30 Cérémonie de clôture

    23.00 WHAT JUST HAPPENED? H.C. 1h46 de Barry Levinson

    HORS COMPÉTITION ET SÉANCES DE MINUIT

    (GRAND THÉÂTRE LUMIÈRE SUR INVITATION)

    SÉANCES SPÉCIALES

    (SALLE DEBUSSY / SALLE DU SOIXANTIÈME / SALLE BUÑUEL BADGE)

    En présence de l’équipe du film / Film crews in attendance

    JEU/THU 15

    11.15 - 19.30 KUNG FU PANDA 1h35 de Mark Osborne, John Stevenson

    SAM/SAT 17

     11.30 - 19.30 VICKY CRISTINA BARCELONA 1h36 de Woody Allen

    00.15 THE CHASER 2h03 de Na Hong-jin

    DIM/SUN 18

    13.00 - 19.00 INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF THE CRYSTAL SKULL 2h03 (Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal) de Steven Spielberg

    LUN/MON 19

    16.00 SÉANCE HOMMAGE À MANOEL DE OLIVEIRA 1h00

    MAR/TUE 20

     23.30 MARADONA BY KUSTURICA 1h30 de Emir Kusturica

    MER/WED 21

    23.45 SURVEILLANCE 1h38 de Jennifer Lynch

    SAM/SAT 24

     11.30 - 22.30 THE GOOD, THE BAD, THE WEIRD 2h00 (Le Bon, la Brute, le Cinglé) de Kim Jee-woon

    VEN/FRI 16

    19.15 THE THIRD WAVE de Alison Thompson 1h34

    Séance du Président en présence de Sean Penn Salle du Soixantième

    SAM/SAT 17

     20.00 C’EST DUR D’ÊTRE AIMÉ PAR DES CONS 1h58 de Daniel Leconte Salle Buñuel

    DIM/SUN 18

    22.00 ASHES OF TIME REDUX 1h33 de Wong Kar Wai Salle Debussy

    LUN/MON 19

     19.15 SANGUEPAZZO (Une Histoire italienne) 2h28 de Marco Tullio Giordana Salle du Soixantième

    MAR/TUE 20

     19.45 ROMAN POLANSKI: WANTED AND DESIRED 1h39 de Marina Zenovich Salle du Soixantième

    22.00 OF TIME AND THE CITY 1h12 de Terence Davies Salle du Soixantième

    JEU/THU 22

    14.30 LEÇON DE CINÉMA de Quentin Tarantino Salle Debussy

    VEN/FRI 23

    19.45 CHELSEA ON THE ROCKS 1h24 de Abel Ferrara Salle du Soixantième

    UN CERTAIN REGARD

    (SALLE DEBUSSY BADGE)

    film concourant pour la Caméra d’Or /Les films en V.O. langue étrangère sont présentés  avec sous-titres français. 

    JEU/THU 15

     14.00 - 19.30 HUNGER Ouverture 1h40 de Steve McQueen

    11.00 - 22.00 TOKYO! 1h50 de Bong Joon Ho, Leos Carax, Michel Gondry

    VEN/FRI 16

    11.00 - 17.00 SOI COWBOY 1h57 de Thomas Clay

    14.30 MILH HADHA AL-BAHR 1h49 (Le Sel de la mer) de Annemarie Jacir

    22.00 TYSON 1h30 de James Toback

    SAM/SAT 17

     11.00 - 17.00 WOLKE 9 1h38 de Andreas Dresen

    14.00 JE VEUX VOIR 1h15 de Joana Hadjithomas, Khalil Joreige

    22.00 TOKYO SONATA 1h59 de Kurosawa Kiyoshi

    DIM/SUN 18

     11.00 - 17.00 LA VIE MODERNE 1h28 de Raymond Depardon

    14.00 AFTERSCHOOL 2h02 de Antonio Campos

    LUN/MON 19

    11.00 - 17.00 VERSAILLES 1h53  de Pierre Schoeller

    14.00 DE OFRIVILLIGA 1h38 (Involontaires) de Ruben Östlund

    MAR/TUE 20

     11.00 - 17.00 LOS BASTARDOS 1h30 de Amat Escalante

    14.00 - 22.00 JOHNNY MAD DOG 1h37 de Jean-Stéphane Sauvaire

    MER/WED 21

     11.00 - 16.30 O’ HORTEN 1h30 de Bent Hamer

    14.00 A FESTA DA MENINA MORTA 1h55 (La Fête de la fille morte) de Matheus Nachtergaele

    JEU/THU 22

     11.00 - 17.00 OCEAN FLAME 2h10 de Liu Fen Dou

    22.00 WENDY AND LUCY 1h20 de Kelly Reichardt

    VEN/FRI 23

    11.00 - 17.00 TULPAN 1h40 de Sergey Dvortsevoy

    14.00 - 22.00 TING CHE 1h52 (Parking) de Chung Mong Hong

    SAM/SAT 24

     20.00 Clôture - Palmarès et projection du film primé

    SÉANCES DU LENDEMAIN

    JEU/THU 15

    12.00 S BLINDNESS de Fernando Meirelles 1h58

    VEN/FRI 16

    12.00 S KUNG FU PANDA de M. Osborne, J. Stevenson 1h35

    14.00 S WALTZ WITH BASHIR (Valse avec Bashir) de Ari Folman 1h27

    15.00 B HUNGER de Steve McQueen 1h40

    16.00 S LEONERA de Pablo Trapero 1h53

    17.00 B TOKYO! de Bong Joon Ho, Leos Carax, Michel Gondry 1h50

    SAM/SAT 17

    11.45 S TYSON de James Toback 1h30

    13.15 B TYSON de James Toback 1h30

    13.45 S ÜÇ MAYMUN (Les Trois Singes) de Nuri Bilge Ceylan 1h49

    15.15 B SOI COWBOY de Thomas Clay 1h57

    16.00 S UN CONTE DE NOËL de Arnaud Desplechin 2h30

    22.00 S MILH HADHA AL-BAHR de Annemarie Jacir 1h49

    DIM/SUN 18

     12.30 S ER SHI SI CHENG JI (24 City) de Jia Zhangke 1h52

    13.00 B TOKYO SONATA de Kurosawa Kiyoshi 1h59

    14.45 S VICKY CRISTINA BARCELONA de Woody Allen 1h36

    15.15 B JE VEUX VOIR de Joana Hadjithomas, Khalil Joreige 1h15

    16.45 S TOKYO SONATA de Kurosawa Kiyoshi 1h59

    17.00 B WOLKE 9 de Andreas Dresen 1h38

    19.00 S LINHA DE PASSE de Walter Salles, Daniela Thomas 1h48

    21.00 S THE CHASER de Na Hong-jin 2h03

    LUN/MON 19

     11.15 S GOMORRA de Matteo Garrone 2h15

    13.30 B LA VIE MODERNE de Raymond Depardon 1h28

    14.00 S SERBIS de Brillante Mendoza 1h30

    15.30 B AFTERSCHOOL de Antonio Campos 2h02

    16.00 S INDIANA JONES… de Steven Spielberg 2h03

    MAR/TUE 20

     12.00 S TWO LOVERS de James Gray 1h40

    14.00 S LE SILENCE DE LORNA de J.-P. et L. Dardenne 1h45

    15.00 B VERSAILLES de Pierre Schoeller 1h53

    16.15 S ASHES OF TIME REDUX de Wong Kar Wai 1h33

    17.15 B DE OFRIVILLIGA de Ruben Östlund 1h38

    MER/WED 21

     11.30 S CHANGELING (L’Échange) de Clint Eastwood 2h21

    14.00 S DELTA de Kornél Mundruczó 1h32

    15.00 B LOS BASTARDOS de Amat Escalante 1h30

    16.00 S MARADONA BY KUSTURICA de Emir Kusturica 1h30

    17.00 B JOHNNY MAD DOG de Jean-Stéphane Sauvaire 1h37

    JEU/THU 22

     11.15 S LA MUJER SIN CABEZA de Lucrecia Martel 1h27

    13.15 S CHE de Steven Soderbergh 4h28

    15.00 B O’ HORTEN de Bent Hamer 1h30

    17.00 B A FESTA DA MENINA MORTA de M. Nachtergaele 1h55

    18.15 S A FESTA DA MENINA MORTA de M. Nachtergaele 1h55

    22.00 S SURVEILLANCE de Jennifer Lynch 1h38

    VEN/FRI 23

     14.15 S ADORATION de Atom Egoyan 1h40

    15.00 B OCEAN FLAME de Liu Fen Dou 2h10

    16.15 S LA FRONTIÈRE DE L’AUBE de Philippe Garrel 1h46

    17.30 B WENDY AND LUCY de Kelly Reichardt 1h20

    SAM/SAT 24

     11.00 B TULPAN de Sergey Dvortsevoy 1h40

    11.30 S SYNECDOCHE, NEW YORK de Charlie Kaufman 2h04

    13.00 B TING CHE (Parking) de Chung Mong Hong 1h52

    14.00 S IL DIVO de Paolo Sorrentino 1h50

    16.15 S MY MAGIC de Eric Khoo 1h15

    Pour le programme des courts-métrages, de la Cinéfondation et du Cinéma de la plage (dans les 3 cas accessibles sur badge) et pour télécharger l'intégralité de ce programme, rendez-vous sur:

     http://www.festivalcannes.fr/assets/Pdf/General/pdf-9141.pdf

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • La programmation détaillée de "Cannes Classics" 2008

    Pour la 5e année consécutive, Cannes Classics met le rayonnement du Festival au service du cinéma retrouvé, des copies restaurées et des ressorties en salles ou en DVD des grandes œuvres du passé. Cette programmation est présentée dans le Palais des Festivals (salle Buñuel et Salle du Soixantième) ainsi qu’au Cinéma de la Plage et dans la salle La Licorne.


    Cannes Classics 2008 est placé sous le signe de Manoel de Oliveira auquel le Festival rend un vibrant hommage à l’occasion de ses 100 ans en présentant son premier film DOURO, FAINA FLUVIAL (1931, 18’, Portugal) dans le grand amphithéâtre Lumière et de Wong Kar Wai qui présentera ASHES OF TIME REDUX (1994, 120’, Hong-Kong) salle Debussy.


    LE PROGRAMME DETAILLE DE CANNES CLASSICS 2008:

    Evénement : Lola Montes de Max Ophüls

    822509522.jpg
    La restauration Technicolor de Lola Montès, réalisé en 1955 par Max Ophüls, est présentée par la Cinémathèque française en avant-première mondiale, le samedi 17 mai. Inspiré par la vie scandaleuse de la comtesse de Landsfeld, dite Lola Montès, le film est la dernière œuvre de Max Ophüls mais aussi son unique film en couleur. Sous le regard attentif de Marcel Ophuls, en suivant l’expertise technique de François Ede, et grâce aux Laboratoire Technicolor, la Cinémathèque française s’est engagée à restaurer Lola Montès dans son montage initial, en lui restituant ses couleurs, le son et le format d’origine, offrant ainsi à ce film culte la possibilité d’émerveiller les jeunes spectateurs et de séduire à nouveau celles et ceux que le film avait déjà conquis. La présentation de cette restauration sera l’occasion de rendre hommage à Max Ophüls, disparu en 1957, peu de temps après la sortie du film.


    Documentaires sur le cinéma

    NO SUBTITLES NECESSARY : LASZLO & VILMOS (105’, Etats-Unis) de James Cressanthis
    . Un documentaire racontant le parcours et l’amitié de Laszlo Kovacs et Vilmos Zsigmond, les célèbres directeurs de la photographie d’origine hongroise ayant contribué à l’âge d’or d’Hollywood des années 70 et 80.

    LA COLLECTION CINEMA CINEMAS (104’, France, 1980-1990) de Claude Ventura. Deux épisodes choisis parmi les dizaines d’heures de programmes tournés dans les années 80.

    « YOU MUST REMEMBER THIS » : UNE HISTOIRE DE LA WARNER (120’, 2008, Etats-Unis)
    Warner Bros. fête ses 85 ans avec le documentaire de Richard Schickel, YOU MUST REMEMBER THIS sur l’histoire du studio.
    Programme accompagné par une « projection Warner » chaque soir au Cinéma de la Plage dont une soirée exceptionnelle « Looney Tunes » regroupant le meilleur de l’animation de l’entreprise de Burbank.


    Un sélection de 9 copies neuves ou restaurées

    GUIDE de Vijay Anand (1965, 179', Inde)
    LOLA MONTES de Max Ophüls (1955, 115’, France)
    DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES de Paul Newman (1972, 100’, Etats-Unis)
    LET’S GET LOST de Bruce Weber (1988, 120’, USA)
    SANTA SANGRE de Alejandro Jodorowsky (1989, 123’, Mexique)
    ORPHEE de Jean Cocteau (1949, 93’, France)
    FINGERS (Mélodie pour un tueur) de James Toback (1977, 90’, Etats-Unis)
    GAMPERALIYA (Changements au village) de Lester James Peries (1965, 105’)
    THE SAVAGE EYE de Ben Maddow, Sydney Meyers, Joseph Strick (1960, 71’, Etats-Unis)



    1968 : 40 ans après
    1971779915.jpg


    En 1968, le Festival fut interrompu quelques jours après son ouverture en raison des événements liés au mouvement social. Montrer quelques films qui ne l’ont pas été projeté cette année-là sera une façon active et joyeuse de faire un clin d’œil à l’édition 1968 du Festival, en présence de Carlos Saura dont le film Peppermint Frappé fut précisément celui sur lequel la manifestation ferma son rideau.

     PEPPERMINT FRAPPE de Carlos Saura (92’, 1968, Espagne), en présence de Carlos Saura.

    13 JOURS EN FRANCE de Claude Lelouch (115’, 1968, France), en présence de Claude Lelouch, présenté dans une copie restaurée.
    ANNA KARENINE d’Aleksandr Zarkhi (145’, 1968, URSS)
    THE LONG DAY’S DYING (Un jour parmi tant d’autres) de Peter Collinson (95’, 1968, Grande-Bretagne)
    24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME de Dominique Delouche (80’, 1968, France), en présence de Dominique Delouche.


    Centenaire David Lean (1908-1991)

    THE PASSIONATE FRIENDS (Les Amants passionnées) (1949, 91', Royaume-Uni)
    THIS HAPPY BREED (Heureux mortels) (1944, 114', Royaume-Uni)
    IL ETAIT UNE FOIS... LAURENCE D’ARABIE (52’, 2008, France) de Anne Kunvari


    Kawakita Memorial Film Institute

    L’Institut Kawakita promeut les films japonais dans les festivals, les mussées et centre culturels autour du monde. Regroupé sur l’enseigne de Kawakita on retrouve une bibliothèque, un musée et un prix annuel décerné à une personne ou une société qui aide au développement du cinéma japonais.
    Le Centenaire de la Kawakita Memorial Film Institute sera célébré avec la projection du film de Seijun Suzuki, ZIGEUNERWEISEN (Mélodie tzigane, 1980, 145', Japon)


    World Cinema Foundation : deuxième année, deuxième récolte.
    La World Cinema Foundation est une association à but non lucrative créée afin d’aider les pays les pays en voie de développement à la sauvegarde de leurs trésors cinématographiques. Présidée par Martin Scorsese, elle consiste à demander à des cineastes de parrainer chaque année une restauration.
    SUSUZ YAZ (Dry Summer) de Metin Erksan (1964, 85’, Turquie) – film présenté par Fatih Akin
    HANYO (La Servante) de Kim Ki-young (1960, 109’, Corée)
    TOUKI BOUKI (Le Voyage de la hyène) de Djibril Diop Mambéty (1973, 88’, Sénégal)

    Source: Site internet du Festival de Cannes

    Catégories : CANNES CLASSICS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Complément de programmation 2008

    288926133.jpg-Après "Entre les murs",  un nouveau film s'ajoute à la compétition : Two Lovers de James Gray qui y retrouve Joachim Phoenix et dans lequel joue également Gwyneth Paltrow. James Gray était déjà en compétition l'an passé avec le magnifique "La nuit nous appartient" (Lire ma critique de "La nuit nous appartient" en cliquant ici).

    Pitch de "Two lovers": New York. Un homme hésite entre suivre son destin et épouser la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux.

    -Par ailleurs, Hunger de Steve McQueen fera l’Ouverture du Certain Regard, le jeudi 15 mai.

    Pitch de "Hunger" : Biopic avec Michael Fassbender, Lima Cunningham... Evocation de la vie de Bobby Sands, membre de l'IRA décédé en détention le 5 mai 1981, après 66 jours de grève de la faim.

    -Le Jury, présidé par Sean Penn, accueille deux nouveaux membres, l’actrice française Jeanne Balibar et l’auteur-réalisatrice iranienne Marjane Satrapi.

    173831496.jpg

    -Enfin, c’est Robert de Niro qui remettra la Palme d’or, décernée par le Jury, dimanche 25 mai. A cette occasion et en clôture du Festival, comme je vous l'annonçais, il y a quelques jours déjà, sera projeté What Just Happened de Barry Levinson, avec Robert de Niro, Bruce Willis, Robin Wright Penn, John Turturro et Sean Penn.

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Entre les murs" de Laurent Cantet: 3ème film français en compétition

    793786238.jpgC'est "Entre les murs" de Laurent Cantet qui a été séléctionné comme troisième film pour "représenter" la France 1241849017.jpgavec cette adaptation du roman éponyme de François Bégaudeau (auteur, réalisateur, scénariste, chroniqueur-Le Cercle-) qui y joue son propre rôle (son premier). Il rejoint ainsi "Un conte de noël" d'Arnaud Desplechin  et "La frontière de l'aube" de Philippe Garrel, les deux autres films français séléctionnés en compétition officielle.

    C'est le quatrième long-métrage de Laurent Cantet après "Ressources humaines", "L'emploi du temps" et "Vers le Sud".

    Pitch: François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Dans sa volonté d'instruire sans pour autant domestiquer, François n'hésite pas à aller chercher les adolescents là où ça fait mal, les mettant souvent face à leurs limites afin de les motiver. Quitte à prendre parfois le risque du dérapage.
    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Blindness" de Fernando Mereilles en ouverture du 61ème Festival de Cannes

    2144627589.jpgContre toute attente, c'est finalement "Blindness" de Fernando Mereilles avec Julianne Moore, Mark Ruffalo,  Dany Glover, Gael Garcia Bernal qui fera l'ouverture du 61 ème Festival de Cannes, il figurera  par ailleurs dans la compétition officielle.

    Pitch: Un homme devient subitement aveugle. C'est le début d'une épidémie qui se propage à une vitesse fulgurante. Une femme épargnée par cette malédiction va tenter de guider les hordes d'aveugles au-delà des ténèbres.

     

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • 60 ans de récompenses

     2052296380.jpg

    1946 ex æquo L'Épreuve aka Tourments Alf Sjöberg (Suède)
      ex æquo Le Poison Billy Wilder (États-Unis)
      ex æquo La terre sera rouge Bodil Ipsen & Lau Lauritzen Jr (Danemark)
      ex æquo La Ville basse Chetan Anand (Inde)
      ex æquo Brève rencontre David Lean (Royaume-Uni)
      ex æquo Maria Candelaria Emilio Fernández (Mexique)
      ex æquo Le Tournant décisif Fridrikh Ermler (URSS)
      ex æquo La Symphonie pastorale Jean Delannoy

    (France)

      ex æquo La Dernière Chance Leopold Lintberg (Suisse)
      ex æquo Les Hommes sans ailes Frantisek Cáp

    (Tchécoslovaquie)

      ex æquo Rome, ville ouverte Roberto Rossellini (Italie)
      ex æquo La Bataille du rail René Clément ( France)
    1947 non décerné    
    1948 pas de festival cette année    
    1949 Le Troisième Homme Carol Reed (Royaume-Uni)
    1950 pas de festival cette année    
    1951 ex æquo Mademoiselle Julie Alf Sjöberg (Suède)
      ex æquo Miracle à Milan Vittorio De Sica (Italie)
    1952 ex æquo Othello Orson Welles (États-Unis)
      ex æquo Deux sous d'espoir Renato Castellani (Italie)
    1953 Le Salaire de la peur Henri-Georges Clouzot (France)
    1954 La Porte de l'enfer Teinosuke Kinugasa (Japon)
    1955 Marty Delbert Mann ( États-Unis)
    1956 Le Monde du silence Jacques-Yves Cousteau & Louis Malle ( France)
    1957 La Loi du Seigneur William Wyler (États-Unis)
    1958 Quand passent les cigognes Mikhaïl Kalatozov (URSS)
    1959 Orfeu Negro Marcel Camus ( France)
    1960 La Dolce Vita Federico Fellini (Italie)
    1961 ex æquo Une aussi longue absence Henri Colpi (France)
      ex æquo Viridiana Luis Buñuel (Espagne)
    1962 La Parole donnée Anselmo Duarte (Brésil)
    1963 Le Guépard Luchino Visconti (Italie)
    1964 Les Parapluies de Cherbourg Jacques Demy (France)
    1965 Le Knack... et comment l'avoir Richard Lester (Royaume-Uni)
    1966 ex æquo Un homme et une femme Claude Lelouch ( France)
      ex æquo Ces messieurs dames Pietro Germi (Italie)
    1967 Blow-Up Michelangelo Antonioni (Italie)
    1968 arrêté à cause des événements de mai 68    
    1969 If... Lindsay Anderson ( Royaume-Uni)
    1970 M.A.S.H. Robert Altman (États-Unis)
    1971 Le Messager Joseph Losey (Royaume-Uni)
    1972 ex æquo La classe ouvrière va au paradis Elio Petri ( Italie)
      ex æquo L'Affaire Mattei Francesco Rosi ( Italie)
    1973 ex æquo La Méprise Alan Bridges ( Royaume-Uni)
      ex æquo L'Épouvantail Jerry Schatzberg ( États-Unis)
    1974 Conversation secrète Francis Ford Coppola ( États-Unis)
    1975 Chronique des années de braise Mohammed Lakhdar-Hamina ( Algérie)
    1976 Taxi Driver Martin Scorsese (États-Unis)
    1977 Padre padrone Paolo Taviani & Vittorio Taviani (Italie)
    1978 L'Arbre aux sabots Ermanno Olmi ( Italie)
    1979 ex æquo Apocalypse Now Francis Ford Coppola ( États-Unis)
      ex æquo Le Tambour Volker Schlöndorff (RFA)
    1980 ex æquo Que le spectacle commence Bob Fosse (États-Unis)
      ex æquo Kagemusha, l'ombre du guerrier Akira Kurosawa ( Japon)
    1981 L'Homme de fer Andrzej Wajda (Pologne)
    1982 ex æquo Porté disparu Costa-Gavras (États-Unis)
      ex æquo Yol, la permission Yilmaz Güney (Turquie)
    1983 La Ballade de Narayama Imamura Shohei (Japon)
    1984 Paris, Texas Wim Wenders (RFA)
    1985 Papa est en voyage d'affaires Emir Kusturica (Yougoslavie)
    1986 The Mission Roland Joffé ( Royaume-Uni)
    1987 Sous le soleil de Satan Maurice Pialat (France)
    1988 Pelle le conquérant Bille August (Danemark)
    1989 Sexe, mensonges et vidéo Steven Soderbergh (États-Unis)
    1990 Sailor et Lula David Lynch (États-Unis)
    1991 Barton Fink Joel & Ethan Coen (États-Unis)
    1992 Les Meilleures Intentions Bille August ( Danemark)
    1993 ex æquo Adieu ma concubine Chen Kaige (Chine)
      ex æquo La Leçon de piano Jane Campion (Nouvelle-Zélande)
    1994 Pulp Fiction Quentin Tarantino (États-Unis)
    1995 Underground Emir Kusturica (Yougoslavie)
    1996 Secrets et mensonges Mike Leigh ( Royaume-Uni)
    1997 ex æquo Le Goût de la cerise Abbas Kiarostami (Iran)
      ex æquo L'Anguille Imamura Shohei (Japon)
    1998 L'Éternité et un jour Theo Angelopoulos ( Grèce)
    1999 Rosetta Luc & Jean-Pierre Dardenne (Belgique)
    2000 Dancer in the Dark Lars von Trier (Danemark)
    2001 La Chambre du fils Nanni Moretti (Italie)
    2002 Le Pianiste Roman Polanski (France)
    2003 Elephant Gus Van Sant (États-Unis)
    2004 Fahrenheit 9/11 Michael Moore (États-Unis)
    2005 L'Enfant Luc & Jean-Pierre Dardenne (Belgique)
    2006 Le vent se lève Ken Loach (Royaume-Uni)
    2007 4 mois, 3 semaines, 2 jours Cristian Mungiu ( Roumanie)

    La palme d'or en quelques chiffres et données:

    -Le symbole des palmes est tiré des armes de la ville de Cannes

    -Ce qui était initialement le Grand Prix devint la palme d'or en 1955 (il existe aussi un Grand prix aujourd'hui destiné en général à des films avec des partis pris de mise en scène relativement radicaux ), jusqu'en 1963 puis il fallut attendre 1975 pout que l'appellation soit de nouveau utilisée et c'est en 1980 que la palme d'or est devenue l'appellation officielle de la plus haute distinction du festival

    -Une seule femme a reçu la palme d'or: Jane Campion en 1993 pour "La leçon de piano"

    -Cinq réalisateurs l'ont obtenue deux fois: les frères Dardenne (de nouveau en compétition cette année),  Bille August, Emir Kusturica, Shohei Imamura, Francis Ford Coppola

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer