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IN THE MOOD FOR CANNES 2024 - Page 70

  • Présentation de « Michael » de Markus Schleinzer – Compétition officielle du Festival de Cannes 2011

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    « Michael » est le premier film de Markus Schleinzer, directeur de casting attitré de Michael Haneke depuis « La Pianiste » visiblement très imprégné par le cinéma de ce dernier. Il raconte ici l’histoire d’un homme qui enlève viole et séquestre un enfant. Ce film autrichien a été influencé par l’histoire de Natacha Kampusch.

    Markus Schleinzer est aussi comédien et était ainsi  à l’affiche du « Braqueur » de Benjamin Heisenberg dont je vous avais d’ailleurs parlé puisque ce film en compétition du festival Paris Cinéma avait reçu le prix des blogueurs.

    Casting : Michael Fuith, David Rauchenberger, Gisela Sacher, Ursula Strauss, Christine  Kain, Nora Von Waldstätten

    Durée: 1H36

    Synopsis : Les cinq derniers mois de vie commune involontaire de Wolfgang, 10 ans, et de Michael, 35 ans.

    En tant que premier film, tout comme « Sleeping beauty », « Michael » concourt à la caméra d’or.

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  • Présentation de « Sleeping beauty » de Julia Leigh – Compétition officielle du Festival de Cannes 2011

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    sleeping7.jpgJe poursuis mes présentations quotidiennes des films de la compétition officielle 2011 qui présente notamment comme particularité de comprendre 4 films réalisés par des femmes, fait rare puisque bien souvent aucun film réalisé par une femme ne figurait en compétition et puisqu’une seule femme a reçu la récompense suprême, la palme d’or : Jane Campion, en 1993, pour « La Leçon de piano ». Cela tombe bien puisque Jane Campion a soutenu le projet de Julia Leigh.

    « Sleeping beauty » est le premier film (voilà qui devrait faire taire ceux qui reprochent au festival de choisir toujours les mêmes cinéastes) de l’australienne Julia Leigh, une romancière à succès qui avait vu son premier roman porté à l’écran (« The Hunter »). « Sleeping beauty » est néanmoins son premier scénario original.

    C’est Emily Browning qui incarne le rôle principal, cette belle au bois dormant d’un genre particulier,  un rôle très différent de celui qu’elle incarnait dans « Sucker punch » de Zack Snyder. Mia Wasikowska avait été auparavant pressentie mais a été embarquée sur d’autres projets.

     Son sujet audacieux, mi-conte de fées, mi-érotique,  aurait d’ailleurs suscité la controverse en Australie suite à son obtention d’aides publiques. Emily Browning incarne en effet ici « une dormeuse» : elle se drogue, oubliant le lendemain matin ce que les hommes ont fait avec son corps

    Un film portait déjà ce titre, réalisé par James B.Harris.

    Casting : Emily Browning, Michael Dorman, Mirrah Foulkes, Rachael Blake, Ewen Leslie

    Synopsis : Ce que les hommes lui font la nuit, elle ne s’en souvient pas quand le jour se lève…  Une jeune étudiante qui a besoin d’argent multiplie les petits boulots. Suite à une petite annonce, elle intègre un étrange réseau de beautés endormies. Elle s’endort. Elle se réveille. Et c’est comme si rien ne s’était passé…

     

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  • Zinedine Soualem, parrain de l’édition 2011 du prix de la jeunesse au Festival de Cannes

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    soualem2.jpgJe vous parle fréquemment du Prix de la Jeunesse qui m'avait permis d'être accréditée au Festival de Cannes, pour la première fois, en 2001 et qui sélectionne désormais 7 jurés jeunes.

    Zinedine Soualem sera ainsi le parrain du 30 ème prix de la jeunesse du 64e Festival de Cannes.

    Il accompagnera et apportera son expérience aux jeunes jurés afin de les guider dans leur mission d’évaluation pour qu’ils puissent récompenser une œuvre et son auteur, et ainsi exprimer leur jugement critique.

    Depuis 1993, le Jury-Jeunes est accompagné dans son aventure cannoise par une marraine ou un parrain, représentant du 7e art. Cette présence aux côtés d’un acteur, d’un professionnel de la réalisation ou de la production enrichit la démarche des jeunes jurés, sans pour autant les influencer, le Jury-Jeunes gardant l’entière liberté de ses choix

    Marraines et parrains des éditions précédentes du Prix de la Jeunesse:

    2010 : Mathilda MAY

    2009 : Pascal LEGITIMUS

    2008 : Luc BESSON

    2007 : Sara FORESTIER

    2006 : Marie GILLAIN

    2005 : Thierry FRÉMONT

    2004 : Cécile de FRANCE

    2003 : Zabou BREITMAN

    2002 : Emma de CAUNES

    2001 : Clotilde COURAU

    2000 : Emmanuelle DEVOS

    1999 : Charles BERLING

    1998 : Catherine JACOB

    1997 : Marin KARMITZ

    1996 : Virginie LEDOYEN

    1995 : Judith GODRECHE

    1994 : Valéria BRUNI-TEDESCHI

    1993 : Irène JACOB

    Rappel : La remise des « Prix de la jeunesse » et « Prix Regard Jeune » aura lieu le samedi 21 mai 2011 à Cannes.

     Informations sur www.prixdelajeunesse.com

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  • Présentation de « La Source des femmes » de Radu Mihaileanu – Compétition officielle du Festival de Cannes 2011

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    Je poursuis mes présentations des films en compétition officielle. Après « La Piel que habito » de Pedro Almodovar, « Le Gamin au vélo » de Jean-Pierre et Luc Dardenne, « The Tree of life » de Terrence Malick, j’ai choisi de vous parler aujourd’hui du film de Radu Mihaileanu « La Source des femmes ».

    Ce film, comme souvent dans le cinéma de Radu Mihaileanu, est inspiré d’une histoire vraie et, comme souvent également dans son cinéma, il y mêle drame et comédie.

    C’est ce dernier qui a écrit le scénario en collaboration avec Alain-Michel Blanc.

     C’est Armand Amar qui s’est chargé de la musique (comme pour « Le Concert » dont vous pourrez retrouver ma critique et mon compte rendu de l'avant-première exceptionnelle au Châtelet en cliquant ici).

    Radu Mihaileanu avait notamment reçu le César du meilleur scénario original en 2005 pour « Va, vis et deviens » ( un film remarquable que je préfère, et de loin au « Concert »)

     Le tournage a eu lieu à Marrakech. Il s’agit de la première sélection cannoise en compétition de Radu Mihaileanu.

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    Avec : Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Zinedine Soualem, Sabrina Ouazani, Biyouna…

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    Synopsis : Dans un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, la tradition impose aux femmes d'aller chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb. Leïla, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de sexe tant que les hommes n’apportent pas l’eau au village.

    Coproduction Roumanie/France/Maroc

    Durée : 2H15

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    Filmographie de Radu Mihaileanu en tant que réalisateur

    1980 : Les Quatre Saisons (court métrage)

    1990 : Shuroo

    1993 : Trahir

    1997 : Bonjour Antoine (téléfilm)

    1998 : Train de vie

    2002 : Les Pygmées de Carlo (téléfilm)

    2005 : Va, vis et deviens

    2007 : Opération Moïse (documentaire)

    2009 : Le Concert

    2011 : La Source des femmes

     

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  • Présentation de « La Piel que habito » (La Peau que j’habite) de Pedro Almodovar – Compétition officielle du Festival de Cannes 2011

                                       piel9.jpgAprès « Le Gamin au vélo » de Jean-Pierre et Luc Dardenne et « The Tree of life » de Terrence Malick, aujourd’hui gros plan sur « La Piel que habito » de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas,  Elena Anaya, Marisa Paredes (qui avait d’ailleurs évoqué ce film et son travail avec Pedro Almodovar lorsque je l’avais rencontré pour la sortie du film « Les Yeux de sa mère » de Thierry Klifa) et qui avait alors évoqué ce film comme « plus complexe » que les précédents du cinéaste.

    Il s’agit d’une adaptation de « Mygale » de Thierry Jonquet, paru en 1995 (une adaptation très libre néanmoins). Un film dont la cruauté le placerait aux frontières du film d’horreur et qui a bien failli ne pas être sélectionné,  en raison essentiellement du perfectionnisme du cinéaste.

    Pedro Almodovar revient donc à Cannes en compétition deux ans après le très beau « Etreintes brisées » (voir ma critique ci-dessous) pour lequel il était reparti bredouille. Cette année,  il présentera son 18ème long-métrage avec pour objectif la palme d’or qu’il regrettait parait-il de ne pas avoir obtenu pour « Volver ». Le tournage a duré trois mois et a emmené l’équipe du film à Madrid, Pazo de Oca et Tolède.

    Alors, Pedro Almodovar créera-t-il le choc de l’édition 2011 avec son 4ème film en compétition annoncé comme dérangeant, cruel et sombre et obtiendra-t-il « enfin » la palme d’or, après le prix de la mise en scène pour « Tout sur ma mère » en 1999, le prix du scénario pour « Volver » en 2006 (sans oublier le prix d’interprétation collectif pour ses actrices) ? Réponse dans trois semaines…

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    Durée : 2 heures

    Synopsis : Depuis que sa femme est morte carbonisée dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.  Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. De toute façon, les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…  Au fil des ans, des dizaines de jeunes gens disparaissent de chez eux, souvent de leur plein gré. L’un d’eux se retrouve à partager avec Robert et Marilia la splendide demeure d’El Cigarral. Et ce, contre sa volonté…

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     Films déjà présentés à Cannes par Pedro Almodovar

     2009 - LOS ABRAZOS ROTOS (ETREINTES BRISEES) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    2006 - VOLVER - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    2004 - LA MALA EDUCACIÓN (LA MAUVAISE EDUCATION) - Hors Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    1999 - TODO SOBRE MI MADRE (TOUT SUR MA MERE) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

     Le Palmarès de Pedro Almodovar à Cannes

     2006 - Prix du scénario - VOLVER - Long métrage

    1999 - Prix de la mise en scène - TODO SOBRE MI MADRE (TOUT SUR MA MERE) - Long métrage

    Membre du Jury

    1992 - Sélection officielle – Membre

     Filmographie de Pedro Almodovar :

     1978 : Salome (court métrage)

    1978 : Folle, folle, folleme Tim ! (court-métrage)

    1980 : Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier (Pepi, Luci, Bom y otras chicas del montón)

    1982 : Le Labyrinthe des passions (Laberinto de pasiones)

    1983 : Dans les ténèbres (Entre tinieblas)

    1984 : Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? (¿Qué he hecho yo para merecer esto?)

    1986 : Matador

    1987 : La Loi du désir (La ley del deseo)

    1988 : Femmes au bord de la crise de nerfs (Mujeres al borde de un ataque de nervios)

    1989 : Attache-moi ! (¡Átame!)

    1991 : Talons aiguilles (Tacones lejanos)

    1993 : Kika

    1995 : La Fleur de mon secret (La flor de mi secreto)

    1997 : En chair et en os (Carne trémula)

    1999 : Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre)

    2002 : Parle avec elle (Hable con ella)

    2004 : La Mauvaise Éducation (La mala educación)

    2006 : Volver

    2009 : Étreintes brisées (Los abrazos rotos)

    2009 : La Conseillère anthropophage (La Concejala antrópofaga) (court-métrage)

    2011 : La Peau que j'habite (La piel que habito)

    Critique d' "Etreintes brisées" de Pedro Almodovar

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    Lorsque vous voyez un film dans l’effervescence du Grand Théâtre Lumière, dans l’euphorie cannoise, de surcroît à côté de l’équipe du film, votre avis est forcément vicié et imprégné de cette atmosphère excessive, c’est pourquoi j’ai tenu à retourner voir « Les Etreintes brisées » quelques jours après l’avoir vu sur la Croisette. Inutile de spécifier à quel point c’est étrange de voir un film dans une salle quasiment vide, qui ne réagit donc pas,  après l’avoir vu quelques jours auparavant en présence de l’équipe du film avec un public particulièrement réactif. Alors ? Alors, même loin de l’agitation cannoise, certes « Les Etreintes brisées » n’est pas le film le plus fou, le plus extravagant, le plus délirant de Pedro Almodovar mais il n’en demeure pas moins remarquable à de nombreux points de vue… et l’un de ses meilleurs films, peut-être même le plus maîtrisé. En tout cas, l’un de mes favoris de cette compétition cannoise 2009 avec, notamment « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino (que Pedro Almodovar, en cinéphile, est d’ailleurs allé voir en séance du lendemain).

     

    Synopsis : Il y a 14 ans, dans un violent accident de voiture dans l’île de Lanzarote, un homme (Lluis Homar) a perdu la vue mais aussi la femme de sa vie, Lena (Penelope Cruz). Sa vie se partage alors en deux parties à l’image de ses deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est sonnom de baptême sous lequel il vit et signe les films qu’il réalise. Après l’accident, il n’est alors plus que son pseudonyme : Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus faire de films, il s’impose de survivre avec l’idée que Mateo Blanco est mort à Lanzarote aux côtés de Lena.

     

    Pedro Almodovar, habitué de la Croisette et de la compétition cannoise (juré en 1992, en compétition pour « Tout sur ma mère » en 1999- prix de la mise en scène -, pour « La mauvaise éducation » en 2004 –présenté hors compétition- ; pour « Volver » en 2006 –prix du scénario et d’interprétation collectif-) est, cette année reparti bredouille pour un film dont la mise en scène d’une impressionnante beauté et maîtrise,  le scénario impeccable et l’interprétation remarquable de Penelope Cruz auraient pourtant pu lui permettre de figurer au palmarès, à ces différents titres.

     

    Aussi invraisemblable que cela puisse paraître certains cinéastes ne sont pas des cinéphiles (j’aurais bien des exemples mais je m’abstiendrai) mais au même titre que Picasso maîtrisait parfaitement l’histoire de la peinture, condition sine qua non au renouvellement de son art, il me semble qu’un cinéaste se doit de connaître et d’être imprégné de l’histoire du cinéma, comme Pedro Almodovar qui, dans ce film, en plus de témoigner de sa cinéphilie livre une véritable déclaration d’amour au cinéma (il rend notamment hommage à Hitchcock, Antonioni, Malle, Rossellini… ).  Et à Penelope Cruz qu’il sublime comme jamais, en femme fatale, brisée et forte, à la fois Marylin Monroe, lumineuse et mélancolique, et Audrey Hepburn, gracile et déterminée.

     

    « Les Etreintes brisées » est un film labyrinthique d’une grande richesse : un film sur l’amour fou, le cinéma, la fatalité, la jalousie, la trahison, la passion, l’art. Un film dans lequel,  à l’image du festival de Cannes, cinéma et réalité se répondent, s’imbriquent, se confondent.

     

    La mise en abyme, à l’image de tout ce film, est double : il y a d’une part le film que réalise Harry Caine mais aussi le making of de son film.  Harry Caine est lui-même double puisque c’est le pseudonyme de Mateo Blanco. Il meurt doublement : il perd la vue, la cécité étant la mort pour un cinéaste ; il perd la femme qu’il aime, une étreinte brisée qui représente la mort pour l’homme amoureux qu’il est aussi. Un film morcelé à l’image de ces photos en mille morceaux de Lena, d’une beauté tragique.

     

    Et puis que dire de la réalisation… Flamboyante comme ce rouge immédiatement reconnaissable comme celui d’un film de Pedro Almodovar.  D’un graphique époustouflant comme ce film que Mateo Blanco réalise. Sensuelle comme ces mains qui caressent langoureusement une image à jamais évanouie. Son scénario joue avec les temporalités et les genres (film noir, comédie, thriller, drame) avec une apparente facilité admirable.

     

    Peut-être la gravité mélancolique a-t-elle désarçonnée les aficionados du cinéaste qui n’en oublie pourtant pas pour autant sa folie jubilatoire comme dans ce film dans le film « Filles et valises », hommage irrésistible à « Femmes au bord de la crise de nerfs ».

     

    Un film gigogne d’une narration à la fois complexe et limpide, romantique et cruel, qui porte la poésie langoureuse, la beauté mélancolique et fragile de son titre, un film qui nous emporte dans ses méandres passionnées, un film pour les amoureux, du cinéma. Un film qui a la beauté, fatale et languissante, d’un amour brisé en plein vol… Un film qui a la gravité sensuelle de la voix de Jeanne Moreau, la beauté incandescente d’une étreinte éternelle comme  dans « Voyage en Italie » de Rossellini, la tristesse lancinante de Romy Schneider auxquels il se réfère.

     

    Penelope Cruz, d’une mélancolie resplendissante, pour cette quatrième collaboration,  aurait de nouveau mérité le prix d’interprétation et sa prestation (mais aussi celles de tous ses acteurs et surtout actrices auxquels il rend ici hommage, parfois juste le temps d’une scène comme pour Rossy de Palma)  prouve à nouveau quel directeur d’acteurs est Pedro Almodovar qui sait aussi, en un plan, nous embraser et embrasser dans son univers, immédiatement identifiable, la marque, rare, des grands cinéastes.

     

    Un film empreint de dualité sur l’amour fou par un (et pour les) amoureux fous du cinéma… le cinéma qui survit à la mort, à l’aveuglement, qui sublime l’existence et la mort, le cinéma qui reconstitue les étreintes brisées, le cinéma paré de toutes les vertus. Même celle de l’immortalité… Un film par lequel je vous recommande vivement de vous laisser charmer et enlacer…

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  • "La guerre est déclarée" de Valérie Donzelli, en ouverture de la Semaine de la Critique 2011

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    J'avais beaucoup aimé le premier film de Valérie Donzelli "La Reine des pommes" dont vous pourrez retrouver ma critique en bas de ce article.  Avec son second long métrage "La guerre est déclarée", elle fera ainsi l'ouverture de la Semaine de la Critique 2011, le 12 mai, un film avec Valérie Donzelli (réalisatrice et interprète comme dans "La Reine des pommes" et Jérémie Elkaïm qui sortira en salles, le 31 août.

    Synopsis: Un couple, Roméo et Juliette. Un enfant, Adam. Un combat, la maladie. Et surtout, une grande histoire d'amour, la leur...

    Pour suivre l’actualité du film rendez vous sur la page facebook :
    https://www.facebook.com/pages/LA-GUERRE-EST-DECLAREE/188759694492682

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    Adèle (Valérie Donzelli) une jeune trentenaire se fait quitter par Mathieu (Jérémie Elkaïm), l'amour de sa vie. Anéantie, suffoquée, Adèle ne pense plus qu'à une chose : mourir. Rachel (Béatrice de Staël), une cousine éloignée, la prend en charge. Elle décide d'aider Adèle en essayant de lui trouver du travail, de lui redonner goût à la vie et de la conseiller sentimentalement. Son principal conseil : coucher avec d'autres hommes afin de désacraliser cette histoire. Ce sera Pierre, Paul et Jacques (dans les trois cas, Jérémie Elkaïm).

    Adèle donc. Déjà tout un programme truffaldien, Truffaut à qui Valérie Donzelli n'emprunte pas seulement le nom d'une de ses héroïnes mais aussi une tristesse désinvolte, un ton ludique, une légèreté, une narration, un personnage décalé et anachronique à la Antoine Doinel, un jeu agréablement suranné à la Jean-Pierre Léaud. Ajoutez à cela un marivaudage qui relève de Rohmer, des passages en-chantés, enchanteurs à la Demy et une note d'Agnès Varda ou d'Emmanuel Mouret et vous obtiendrez un premier film aussi singulier qu'attachant. Ces multiples références assumées et même proclamées auraient pu alourdir et plomber l'ensemble, et nous agacer mais Valérie Donzelli a l'intelligence de ne pas se prendre au sérieux et de se tourner en ridicule juste à temps pour que son film ne le soit pas. Loin de là !

    Avec un  sujet galvaudé, grâce à un ton et un personnage burlesques, à des situations cocasses, à des dialogues décalés, Valérie Donzelli nous emporte dans sa comédie légère aux airs de Nouvelle Vague rafraîchissante et dans son univers (scénariste, réalisatrice, actrice, elle a aussi composé, écrit, interprété la musique du film).

     La légèreté des moyens rend service au sujet puisque le même acteur interprète tous les hommes que rencontre Adèle, tous les hommes en qui elle voit celui qu'elle a perdu, qu'ils s'appellent (avec beaucoup d'ironie) Pierre, Paul ou Jacques.

    Seule la fin, à new York (où Adèle a un nouveau regard sur un nouveau monde, quand la reine des pommes se retrouve dans la grosse pomme) redevient sérieuse là où le film aurait peut-être gagné à rester dans le décalage et la légèreté.

    Sélectionné à la Quizaine des réalisateurs pour son court-métrage « Il fait beau dans la plus belle ville du monde »,  avec « La Reine des pommes » Valérie Donzelli a reçu le prix du public du festival d'Angers.

    Un film fantaisiste, attachant, parfois même touchant qui sort du cadre formaté des comédies habituelles et on aurait bien tord de s'en priver et de ne pas se laisser enchanter par cet air connu et joliment singularisé.

    Remarque :  Les plus cinéphiles s'amuseront à reconnaître Serge Bozon, Dominik Moll et Gilles Marchand.

    Catégories : SEMAINE DE LA CRITIQUE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Belmondo, du rêve à la réalité": le parcours de Jeff Domenech dans un livre disponible le 18 mai

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    Je vous en ai déjà parlé, le 17 mai, le Festival de Cannes rendra hommage à Jean-Paul Belmondo (et j'essaierai bien entendu d'y être pour vous en parler).

     Retrouvez à cette occasion mes critiques de "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut et de "Borsalino" de Jacques Deray.

     Le documentaire diffusé le 17 mai est écrit et co-produit par Jeff Domenech et est co-produit et réalisé par Vincent Perrot. Ce documentaire sera également diffusé en prime time sur France 2 le 17 mai. Jeff Domenech raconte son parcours étonnant et atypique dans un livre à paraître le 18 mai aux Editions Democratic Books. Le livre est préfacé par Georges Lautner. Et comme j'aime les parcours atypiques comme celui-ci et évidemment Belmondo, je vous ferai prochainement un compte rendu du livre en question. En attendant, voici le communiqué de presse:

    C’est l’histoire d’un gamin de Marseille qui réalise son rêve à quarante ans.

    C’est l’histoire d’un fan qui entre dans le cercle intime de l’une des plus grandes stars du cinéma français.

    C’est l’histoire d’un ancien serveur dans une chaine de fast-food qui devient auteur et produc­teur d’un documentaire diffusé en prime-time sur France 2.

    Jeff Domenech est depuis toujours incondition­nel de Jean-Paul Belmondo. Il aime autant sa décontraction insolente dans À bout de souffle que son goût des cascades dans Peur sur la ville ou son tempérament comique dans L’as des as. Il a toujours rêvé de le rencontrer. Il va faire mieux : le convaincre de participer à un film retraçant sa carrière.

    Rien ne le prédisposait pourtant à pareille réussite : entré comme serveur chez Mc Donald’s, devenu directeur de la succursale de Grasse, dans les Alpes Maritimes, il n’avait aucun rapport avec le monde du cinéma. Mais Jeff Domenech est de ces hommes qui savent saisir les opportunités : il deviendra ami avec le réalisateur Georges Lautner qui lui présentera son légendaire interprète de Flic ou voyou.

    Comment devient-on ami avec une star ? Comment vit Jean-Paul Belmondo au quotidien ? Quel homme est-il ? Comment réussit-on à convaincre les plus grands stars françaises de participer à un tel projet ? A travers les coulisses d’un documentaire exceptionnel, ce livre est une manière de découvrir Jean-Paul Belmondo dans son intimité et sa simplicité chaleureuse. Une manière aussi pour Jeff Domenech de dire : tout est possible, il suffit d’y croire.

    L’auteur

    Entré comme serveur en 1989 au Mc Donald’s de Marseille, Jeff Domenech a gravit tout les échelons de responsabilités de la chaîne internationale de restauration rapide jusquà diriger le restaurant de Grasse qu’il quittera en Janvier 2011 pour se consacrer exclusivement à l’écriture et à la production audiovisuelle.

    Son premier documentaire en tant qu’auteur et producteur avec Vincent Perrot qui en est aussi le réalisateur, Belmondo, Itinéraire est projeté au Festival de Cannes, dans le cadre d’un hommage à Jean-Paul Belmondo, le mardi 17 mai et diffusé le même jour en prime time dans le cadre d’une soirée spéciale Jean-Paul Belmondo sur France 2.

    Catégories : HOMMAGES DU FESTIVAL Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Bollywood à l'honneur pour le 64ème Festival de Cannes avec "Bollywood, the Greatest Love Story EverTold" de Shekhar Kapoor

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    Voilà qui devrait confirmer que cette année 2011 sera sous le signe certes des grands auteurs comme chaque année mais aussi du glamour et, fait plus rare, de la gaieté.

    Bollywood, The Greatest Love Story EverTold (Bollywood, la plus belle histoire d’amour jamais contée), c’est  en effet le titre d’un long métrage produit par Shekhar Kapoor qui sera projeté en exclusivité pour le Festival de Cannes et qui sera montré hors compétition. Je vous laisse découvrir le communiqué de presse du festival ci-dessous avant de vous en dire plus à ce sujet.

    A l’origine, une discussion avec Shekhar Kapoor, membre du Jury de Cannes en 2010 : pourquoi ne pas réaliser un film réunissant les moments les plus beaux, les plus forts, les plus dansants de l’histoire du cinéma musical indien ? Quelques mois plus tard, voici Bollywood, The greatest love story ever told : un montage virevoltant et émouvant dans lequel Shekhar Kapoor, Rakeysh Omprakash Mehra
 et 
Jeff Zimbalist rendent hommage à ce cinéma qui a contribué à fonder l’identité de l’Inde dans le monde et à faire de Bombay l’une des capitales mondiales de l’histoire du cinéma.

    « Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, écrit Skhekhar Kapoor, qu’on l’identifie à quelque chose d’arrière-garde ou de définitivement moderne, on ne peut s’en passer. Mais avec lui, on se sent plus vivant que jamais. On dit chez nous que c’est la seule culture capable de rassembler tous les indiens. Depuis plusieurs décennies, c’est une fièvre qui a terrassé toutes les générations. C’est Bollywood ! »

    Bollywood - The Greatest Love Story Ever Told

    Réalisation Rakeysh Omprakash Mehra
 et 
Jeff Zimbalist

    Production : Shekhar Kapoor &
UTV Motion Pictures avec Ronnie Screwvala et Trishya Screwvala.

    Inde, 2011, 81mn

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Les films de l'ACID au Festival de Cannes 2011

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    Vous découvrirez ci-dessous la liste des films qui seront présentés à Cannes du 12 au 21 mai 2011 par des cinéastes réunis au sein de l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion), lors de séances ouvertes à tous les publics, et qui se dérouleront en présence des équipes des films et de leurs parrains” de l'association. Les deux-tiers (six sur neuf) sont des premiers longs métrages. Six sont des films de fiction, pour trois documentaires. Outre la France, les pays de production ou co-production de ces films sont l'Allemagne, la Belgique, le Chili, la Chine, l'Iran, l'Italie et la Suisse. Huit courts métrages seront également proposés par l'ACID (liste infra). Une innovation : l'ACID, qui soutient activement la sortie en salles d'une quinzaine de films indépendants par an, organisera cette année à Cannes, en association avec leurs distributeurs, des séances spéciales, destinées aux exploitants et à la presse, de films dont la sortie est prévue dans les mois suivant le festival.

     PROGRAMMATION ACID - CANNES 2011

     Les cinéastes

     Longs métrages :

     BLACK BLOOD

    Miaoyan Zhang

    Chine / France, 2010, fiction, 123'

    [Première française]

    Xiaolin et sa femme vendent leur sang pour payer l’école de leur fille. Ils finissent par créer une petite banque du sang qu’ils nomment Ali-Baba.

    Avec ces profits importants, la cour autrefois déserte se remplit de moutons. Mais Xiaojuan, l’épouse, découvre qu’elle est séropositive.

     BOVINES

    Emmanuel Gras

    France, 2011, documentaire, 62'

    [Première mondiale, 1er LM]

    La vraie vie des vaches : brouter, ruminer, contempler mais aussi s'émouvoir...

     GOODNIGHT NOBODY

    Jacqueline Zünd

    Suisse / Allemagne, 2010, documentaire, 77'

    [1er LM]

    Quatre insomniaques de divers pays et continents nous invitent pour une nuit dans leur univers.

    Ces oiseaux de nuit malgré eux nous invitent à un voyage dans un monde empli de silence, de solitude, de peur mais aussi de beauté, d’imaginaire et d’espoir...

    LE GRAND’TOUR

    Jérôme le Maire

    Belgique, 2010, fiction, 98'

    [Première française, 1er LM de fiction]

    Une fanfare amateure de quarantenaires festifs s’en va marcher un week-end dans les bois. Ils ne rentreront que six mois plus tard, et encore, pas tous !

     LES NOCES ÉPHÉMÈRES

    Reza Serkanian

    France / Iran, 2011, fiction, 84'

    [Première mondiale, 1er LM]

    Après la mort d’un vieux mollah, un voyage commence, vers une ville où l’on peut espérer se marier pour une durée déterminée.

    Dans une société qui pèse de toutes ses contraintes sur les aspirations individuelles, Kazem et Mariam partent à l’aventure de leurs désirs.

     PALAZZO DELLE AQUILE

    Stefano Savona, Alessia Porto, Ester Sparatore

    France / Italie, 2011, documentaire, 128'

    À Palerme, 18 familles sans-abri délogent les politiciens de la Mairie.

    De nouveaux acteurs s’emparent de l’ancien théâtre de la démocratie, incarnant ses contradictions avec une force inédite.

     RIVES

    Armel Hostiou

    France, 2011, fiction, 85'

    [Première mondiale, 1er LM]

    Paris, le temps d'une journée. Trois personnages, une femme, un homme et un enfant.

    Ils ne se connaissent pas mais partagent pourtant, insidieusement, un sentiment d'isolement.

     RUE DES CITÉS

    Carine May, Hakim Zouhani

    France, 2011, fiction-documentaire, 68'

    [Première mondiale, 1er LM]

    Adilse a 20 ans. Il vit en banlieue. Sa vie se déroule sur le bitume, entre retape de scooters et glandouille avec son meilleur pote.

    Ce jour-là, son grand-père a disparu. Il le cherche dans la cité.

     LES VIEUX CHATS

    Pedro Peirano, Sebastian Silva

    Chili, 2010, fiction, 88'

    [Première française]

    Une journée particulière dans la vie d'Isadora, octogénaire des quartiers chics de Santiago du Chili :

    sa fille Rosario a l'intention de se refaire une santé financière en la contraignant à vendre l'appartement familial...

    Distribution : Memento Films (octobre 2011)

    > Courts métrages :

    ODEON DANCING

    Kathy Sebbah

    France, 2011, 25'

    A l’Odéon Dancing, toutes les fins de semaine, se retrouvent célibataires et couples, personnes accompagnées ou cherchant l’âme sœur.

    Du rock au cha-cha-cha, du tango au boléro, on s’enlace et on guinche, on s’essouffle et on sue. Yelena, la novice, s’attend à vivre une nuit particulière.

    Elle le sera au-delà de ses espérances.

    PANDORE

    Virgil Vernier

    France, 2010, 35'

    Paris, l’entrée d’une boîte de nuit, un physionomiste à l’ouvrage. Critères de sélection et rapports de force. Un temps, un espace et une action : in ou out ?

    > Courts métrages "Talents Cannes Adami 2011" :

    CHRISTINE

    Gilles Porte

    DEEP INSIDE

    Marc Gibaja

     DEVINE

    Laurent Perreau

    ENCORE HEUREUX

    Ivan Calbérac

    SCÈNE DE VESTIAIRE

    Frédéric Malègue

     YASMINE LA RÉVOLUTION

    Karin Albou

     > Séances spéciales (liste encore non exhaustive)

    (longs métrages soutenus par l'ACID et qui sortiront entre juin et août 2011)

     PUTTY HILL

    Mattew Porterfield

    Etats-Unis, 2010 , fiction

    Distribution : ED Distribution

     MAFROUZA 3 - QUE FAIRE?

    Emmanuelle Demoris

    France, 2010 , documentaire

    Distribution : Shellac

     LÉA

    Bruno Rolland

    France, 2011, fiction

    Distribution : Zelig Films

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  • Composition du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages du Festival de Cannes 2011

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    Après l’annonce du jury des longs-métrages avant-hier, le festival nous annonce aujourd’hui le jury de la Cinéfondation et des courts-métrages dont nous savions déjà qu’il serait présidé par Michel Gondry. Voici le communiqué de presse du Festival :

    Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par Michel GONDRY, réunira :

    Julie GAYET, Jessica HAUSNER, Corneliu PORUMBOIU et João Pedro RODRIGUES.

    Ils devront choisir, parmi les seize films de fins d’études de la Sélection Cinéfondation 2011, les trois premiers Prix, dotés chacun de 15 000€, 11 250€ et 7 500€.

    Ces prix seront décernés par le Jury vendredi 20 mai, lors d’une cérémonie salle Buñuel qui sera suivie de la projection des films primés.

    Le jury devra également désigner la Palme d’or du court métrage qui sera remise lors de la cérémonie de Clôture, dimanche 22 mai.

    Julie GAYET, actrice et productrice, France

    Prix Romy Schneider en 1996, Julie Gayet a débuté dans A la belle étoile, trois ans plus tôt. Elle a tourné depuis avec Michel Deville, Agnès Varda, Merzak Allouache, Emmanuel Mouret, Patrice Leconte… En 2007, elle fonde sa société de production Rouge International, qui développe des projets ambitieux comme Fix me et Huit fois debout.

    Jessica HAUSNER, réalisatrice et productrice, Autriche

    Après des études à la Filmakademie de Vienne, son premier court métrage Flora (1996), reçoit un Léopard d’or à Locarno tandis que son film de fin d’études est distingué par le jury de la Cinéfondation à Cannes. Ses deux premiers longs-métrages, Lovely Rita (2001) et Hôtel (2004), sont sélectionnés au Certain Regard. Le suivant, Lourdes, est invité en compétition à Venise en 2009 (Prix Fipresci).

    Corneliu PORUMBOIU, réalisateur, Roumanie

    Son premier court métrage, Calatorie la oras, obtient le deuxième Prix de la Cinéfondation en 2004.

    Son premier long métrage, 12:08 à l'est de Bucarest, sélectionné à Cannes en 2006, reçoit la Caméra d’or. Il revient au Certain Regard en 2009 avec Policier, Adjectif (Prix Fipresci).

     João Pedro RODRIGUES, réalisateur, Portugal

     Il débute comme assistant réalisateur et monteur. En 1997 son court-métrage Parabéns!, est primé à Venise, où il revient en compétition à la Mostra en 2000 avec O Fantasma, son premier long-métrage En 2005 la Quinzaine des Réalisateurs programme Odete et Mourir comme un homme est sélectionné au Certain Regard en 2009.

    Catégories : JURYS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer