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IN THE MOOD FOR CANNES 2024 - Page 74

  • Découvrez l'affiche du 64ème Festival de Cannes : Faye Dunaway par Jerry Schatzberg

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    En 2010, le Festival de Cannes, avait choisi de « mettre à l’affiche » Juliette Binoche tenant un stylo lumineux sur fond bleu me rappelant la citation de Cocteau "Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière." Une affiche qui s'affirmait une nouvelle fois dans la modernité mais aussi à la confluence des arts et des cultures avec une actrice dont le parcours dépasse largement les frontières de l'hexagone mais aussi celles du cinéma et à qui ce festival a d’ailleurs porté bonheur puisque, la même année, elle a obtenu le prix d’interprétation pour son magnifique rôle dans « Copie conforme » de Kiarostami (que je vous recommande si vous ne l’avez pas encore vu !). Sa sélection avait d’ailleurs créé une vaine polémique, certains criant au favoritisme.

     Cette année, c’est à nouveau une actrice qui est à l’honneur, une actrice qu’il n’est d’ailleurs pas rare de croiser dans les travées du palais du festival d’ailleurs : Faye Dunaway.

     A nouveau également c’est la modernité, même l’intemporalité, qui est à l’honneur avec cette affiche, modèle de grâce, d’épure, de sobriété, de sophistication, de mystère, de classe, de glamour, et même pourvue d’une certaine langueur… (auxquels nous invite cette édition 2011 ?).

     Cette photo a été prise par Jerry Schatzberg en 1970. Peut-être cette affiche signe-t-elle le retour du (grand) cinéma américain au festival qui l’avait un peu délaissé l’an passé avec d’ores et déjà Robert De Niro en président du jury et Woody Allen en ouverture. ?

    Je vous laisse découvrir le communiqué de presse du festival, à ce sujet, ci-dessous, qui nous apprend également que « Portrait d’une enfant déchue », dans lequel Faye Dunaway occupe le premier rôle, vient d'être restauré par le studio Universal et sera présenté en copie restaurée lors du Festival de Cannes, en présence du réalisateur et de son actrice.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival en direct sur ce blog mais également sur mon blog quotidien principal http://www.inthemoodforcinema.com et que vous pouvez également suivre inthemoodforcannes.com sur twitter (http://twitter.com/moodforcannes ) et sur Facebook (http://facebook.com/inthemoodforcannes ).

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    Le cinéaste new-yorkais, lauréat de la Palme d’or pour Scarecrow (l’Epouvantail, 1973), a commencé sa carrière comme photographe. Son travail est rapidement remarqué, en particulier la série de photos de Bob Dylan, prises dans les années soixante : Schatzberg a signé en particulier le portrait du chanteur qui orne la couverture de son légendaire album Blonde on Blonde. Au début des années 70, Schatzberg se tourne vers le cinéma. Son premier film : Puzzle of a Downfall Child (Portrait d’une enfant déchue, 1970) révèle un sens du cadrage et de la lumière exceptionnel chez un débutant. Suivront rapidement Panique à Needle Park (1971), qui révèle Al Pacino, et Scarecrow, consacrés à Cannes.

    Portrait d’une enfant déchue, dans lequel Faye Dunaway occupe le premier rôle, vient d'être restauré par le studio Universal. Longtemps absent des écrans, il sera présenté en copie restaurée lors du Festival de Cannes, en présence du réalisateur et de son actrice. En France, il sera distribué par Carlotta à l'automne 2011.

     

    L’agence H5 a réalisé l’affiche et signe la création graphique du Festival 2011.

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  • Critique de "Borsalino" de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon

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    Dans le cadre de l'hommage du Festival de Cannes 2011 à Jean-Paul Belmondo, dont je vous parlais hier, ici, je vous propose aujourd'hui la critique de "Borsalino" de Jacques Deray.

    Voilà. C'était en 1970. 4, 7 millions de spectateurs avaient alors vu ce film produit par Alain Delon. Un film alors très médiatisé. Et pour cause : deux mythes du cinéma s'y retrouvaient pour la première fois, 28 ans avant que Patrice Leconte les réunisse à nouveau pour « Une chance sur deux ». Belmondo avait d'ailleurs reproché à Delon d'être deux fois sur l'affiche, en tant que producteur et en tant qu'acteur. Ce jeu et cette apparente concurrence entre les deux acteurs avaient même conduit Jacques Deray à s'arranger pour qu'ils aient exactement le même nombre de plans et il est vrai que les deux acteurs y sont autant l'un que l'autre à leur avantage...

    Basé sur le roman « Bandits à Marseille » d'Eugène Saccomano, « Borsalino » est inspiré de l'histoire des bandits Carbone et Spirito   dont les noms avaient finalement été remplacés en raison de leurs rôles pendant l'Occupation. On y retrouve, outre Delon et Belmondo,  Nicole Calfan, Françoise Christophe, Corinne Marchand, Mireille Darc (qui fait une apparition remarquée) mais aussi Michel Bouquet, Julien Guiomar, Mario David, Laura Adani. Les dialogues sont signés Jean-Claude Carrière, co-scénariste avec Claude Sautet, Jacques Deray, Jean Cau. Rien de moins !

    Début des années 30 à Marseille. Roch Siffredi (Alain Delon) sort de prison. Venu retrouver son amie Lola (Catherine Rouvel) il rencontre par la même occasion son nouvel amant François Capella (Jean-Paul Belmondo). S'ensuit une bagarre entre les deux rivaux, elle scellera le début d'une indéfectible amitié.  Capella cherche à se faire une place dans la pègre marseillaise. Les deux truands vont ainsi se trouver et  se respecter. De cette réunion va naître une association de malfaiteurs florissante puis une amitié à la vie, à la mort qui va leur permettre de gravir les échelons de la Pègre marseillaise !

    D'un côté, Capella/Belmondo séducteur, désinvolte, bon vivant,  aux goûts clinquants et aux manières cavalières. De l'autre Siffredi/Belmondo élégant, ambitieux, taciturne, froid, implacable, presque inquiétant. Deux mythes du cinéma face à face, côte à côte qui jouent avec leurs images. Parfois avec dérision (ah la scène de la baignade, ah la bagarre...), démontrant ainsi d'ailleurs l'humour dont ils savaient et savent faire preuve même celui dont ses détracteurs l'accusaient à tort d'en être dépourvu, même si dans le DVD on reconnaît plus volontiers cette qualité à Jean-Paul Belmondo et à Delon... sa générosité. Jouant avec leur image encore lorsqu'ils deviennent des gangsters stars sur le passage desquels on se  détourne, et applaudis par la foule, comme ils le sont en tant qu'acteurs.

    C'est aussi un hommage aux films de gangsters américains, aux films de genre, avec leurs voitures rutilantes,  leurs tenues élégantes parfois aussi clinquantes (dont le fameux Borsalino qui inspira le titre du film), leurs femmes fatales mystérieuses ou provocantes, leurs lieux aussi folkloriques et hauts en couleurs que les personnages qui les occupent. En toile de fond la pittoresque Marseille, Marseille des années 30,  sorte de Chicago française, Marseille luxueusement reconstituée que Deray filme avec minutie, chaleur, avec l'allégresse qui illumine son film influencé par l'atmosphère ensoleillée et chaleureuse de Marseille. Sa caméra est alerte et virevoltante et elle accompagne avec une belle légèreté et application quelques scènes d'anthologie comme celle de la fusillade dans la boucherie. Tout cela donne au film une vraie « gueule d'atmosphère » qui n'appartient qu'à lui. Et s'il n'y a pas réellement de suspense, Deray nous fait suivre et vivre l'action sans penser à la suivante, à l'image de Siffredi et Capella qui vivent au jour le jour;  il  ne nous embarque pas moins avec vivacité dans cette ballade réjouissante, autant teintée d'humour et de second degré (dans de nombreuses scènes mais aussi dans les dialogues, savoureux) que de nostalgie, voire de mélancolie suscitée par la solitude du personnage de Delon dont la majesté de fauve, parfois la violence, semblent être les masques de la fragilité. Et dont la solitude fait écho à celle de l'acteur, auréolé d'un séduisant mystère. Celui d'un fauve blessé.

    Un film que ses deux acteurs principaux font entrer dans la mythologie de l'Histoire  du cinéma, et qui joue intelligemment avec cette mythologie, ce film étant par ailleurs  avant tout un hymne à l'amitié incarnée par deux prétendus rivaux de cinéma.  Ce sont évidemment deux rôles sur mesure pour eux mais c'est aussi toute  une galerie de portraits et de personnages aussi pittoresques que la ville dans laquelle ils évoluent qui constitue d'ailleurs  un véritable personnage (parmi lesquels le personnage de l'avocat magistralement interprété par Michel Bouquet). Un film avec un cadre, une ambiance, un ton, un décor, deux acteurs uniques. Et puis il y a l'inoubliable musique de Claude Bolling avec ses notes métalliques parfois teintées d'humour et de violence, de second degré et de nostalgie, d'allégresse et de mélancolie,  de comédie et de polar entre lesquels alterne ce film inclassable.

    « Borsalino » fut nommé aux Golden Globes et à l'ours d'or. Quatre ans plus tard Jacques Deray réalisera Borsalino and co, de nouveau avec Alain Delon, sans connaître le même succès auprès du public et de la critique. Reste un film qui, 40 ans après, n'a rien perdu de son aspect jubilatoire et semble même aujourd'hui encore, pour son habile mélange des genres, en avoir inspiré beaucoup d'autres. Imité, rarement égalé. En tout cas inimitable pour ses deux personnages principaux que ses deux acteurs mythiques ont rendu à leurs tours mythiques, les faisant entrer dans la légende, et dans nos souvenirs inoubliables, inégalables et attendris de cinéphiles.

    Retrouvez "Borsalino" en DVD.borsalino1.jpg

     DVD 2 : Plus de 2 heures de suppléments inédits - Bonus réalisés par Agnès vincent Deray et Pierre-Henri Gibert : reportage sur le tournage du film en 1969, interviews des acteurs à la sortie du film en 1970, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon racontent leurs personnages, les Parisiennes chantent le thème de Borsalino, la Genèse du film (témoignages de Jean-Claude Carrière et Eugène Saccomano), les secrets du tournage (témoignages de Michel Bouquet, Nicole Calfan, Françoise Christophe, Corinne Marchand et Catherine Rouvel), la musique de Claude Bolling: un thème universel (Témoignages de Claude Bolling et Stéphane Lerouge), témoignages de Michel Drucker et Agnès Vincent Deray, avec la participation exceptionnelle d'Alain Delon.

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  • Critique de "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut (hommage du Festival de Cannes 2011 à Jean-Paul Belmondo)

    Dans le cadre de l'hommage du Festival de Cannes 2011 à Jean-Paul Belmondo, dont je vous parlais hier, ici, je vous propose aujourd'hui la critique de "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut.

    "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut (1969): entre joie et souffrance...

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    Après « Baisers volés » (1969) et « La Femme d’à côté » (1981), pour cet hommage à Jean-Paul Belmo,do, je poursuis également le cycle consacré à François Truffaut sur inthemoodforcinema.com, en remontant un peu dans le temps, avec « La Sirène du Mississipi », un film sorti en 1969. Dédié à Jean Renoir, adapté, scénarisé et dialogué par Truffaut d’après un roman de William Irish intitulé « Waltz into Darkness » (pour acquérir les droits François Truffaut dut emprunter à Jeanne Moreau, Claude Lelouch et Claude Berri), c’est davantage vers le cinéma d’Alfred Hitchcock, que lorgne pourtant ce film-ci, lequel Hitchcock s’était d’ailleurs lui-même inspiré d’une nouvelle de William Irish pour « Fenêtre sur cour ». Truffaut avait lui-même  aussi déjà adapté William Irish pour « La mariée était en noir », en 1968.

     

    Synopsis : Louis Mahé (Jean-Paul Belmondo) est fabriquant de cigarettes à La Réunion.  Il doit épouser Julie Roussel qu’il a rencontrée par petite annonce et dont il doit faire la connaissance le jour du mariage. Lorsqu’elle débarque  à La Réunion, d’une beauté aussi froide que ravageuse, elle ressemble peu à la photo qu’il possédait d’elle. Elle lui affirme ainsi lui avoir envoyé un faux portrait, par méfiance.  Peu de temps après le mariage, l’énigmatique Julie s’enfuit avec la fortune de Louis. Louis engage alors le solitaire et pointilleux détective Comolli (Michel Bouquet) pour la rechercher, et il rentre en France. Après une cure de sommeil à Nice, il retrouve Julie qui se nomme en réalité Marion (Catherine Deneuve) par hasard, elle travaille désormais comme hôtesse dans une discothèque. Il est déterminé à la tuer mais elle l’apitoie en évoquant son enfance malheureuse et ses sentiments pour lui qui l’aime d’ailleurs toujours… Commence alors une vie clandestine pour ce singulier couple.

     

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    Ce film connut un échec public et critique à sa sortie. Truffaut expliqua ainsi cet échec : « Il est aisé d’imaginer ce qui a choqué le monde occidental. La Sirène du Mississipi montre un homme faible (en dépit de son allure), envoûté par une femme forte (en dépit de ses apparences) ». Voir ainsi  Belmondo ravagé par la passion qui lui sacrifie tout explique pour Truffaut l’échec du film. C’est vrai que ce film peut dérouter après « Baisers volés », quintessence du style Nouvelle Vague.  Son romantisme échevelé, sombre, voire désespéré (même si Doinel était déjà un personnage romantique) mais aussi son mélange des genres (comédie, drame, film d’aventures, film noir, policier) ont également pu dérouter ceux qui voyaient avant tout en Truffaut un des éminents représentants de la Nouvelle Vague.

     

     Comme chacun de ses films « La Sirène du Mississipi » n’en révèle pas moins une maîtrise impressionnante de la réalisation et du sens de la narration, des scènes et des dialogues marquants, des références (cinématographiques mais aussi littéraires) intelligemment distillées et le touchant témoignage d’un triple amour fou : de Louis pour Marion, de Truffaut pour Catherine Deneuve, de Truffaut pour le cinéma d’Hitchcock.

                           

     Truffaut traite ainsi de nouveau d’un de ses thèmes de prédilections : l’amour fou, dévastateur, destructeur. Malgré la trahison de la femme qu’il aime, Louis tue pour elle et la suit au péril de sa propre existence… Après les premières scènes, véritable ode à l’île de La Réunion qui nous laisse penser que Truffaut va signer là son premier film d’aventures, exotique, le film se recentre sur leur couple, la troublante et trouble Marion, et l’amour aveugle qu’elle inspire à Louis. Truffaut traitera ce thème de manière plus tragique, plus subtile, plus précise encore dans « L’Histoire d’Adèle.H », dans « La Peau douce » (réalisé avant « La Sirène du Mississipi)  notamment ou, comme nous l’avons vu, dans « La Femme d’à côté », où, là aussi, Bernard (Gérard Depardieu) emporté par la passion perd ses repères sociaux, professionnels, aime à en perdre la raison avec un mélange détonant de douceur et de douleur, de sensualité et de violence, de joie et de souffrance dont « La sirène du Mississipi » porte déjà les prémisses.

     

    Bien qu’imprégné du style inimitable de Truffaut, ce film est donc aussi une déclaration d’amour au cinéma d’Hitchcock, leurs entretiens restant le livre de référence sur le cinéma hitchcockien (si vous ne l’avez pas encore, je vous le conseille vivement, il se lit et relit indéfiniment, et c’est sans doute une des meilleures leçons de cinéma qui soit). « Les Oiseaux », « Pas de printemps pour Marnie », « Sueurs froides», « Psychose », autant de films du maître du suspense auxquels se réfère « La Sirène du Mississipi ». Et puis évidemment le personnage même de Marion interprétée par Catherine Deneuve, femme fatale ambivalente, d’une beauté troublante et mystérieuse, d’une blondeur et d’une froideur implacables, tantôt cruelle, tantôt fragile, empreinte beaucoup aux héroïnes hitchcockiennes, à la fois à Tippie Hedren dans « Pas de printemps pour Marnie » ou à Kim Novak dans « Sueurs froides » notamment pour la double identité du personnage  dont les deux prénoms (Marion et Julie) commencent d’ailleurs comme ceux de Kim Novak dans le film d’Hitchcock- Madeleine et Judy-.

     

     A Deneuve, qui vient d'accepter le film, Truffaut écrivit : « Avec La Sirène, je compte bien montrer un nouveau tandem prestigieux et fort : Jean-Paul, aussi vivant et fragile qu'un héros stendhalien, et vous, la sirène blonde dont le chant aurait inspiré Giraudoux. » Et il est vrai qu’émane de ce couple, une beauté ambivalente et tragique, un charme tantôt léger tantôt empreint de gravité. On retrouve Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo dans des contre-emplois dans lesquels ils ne sont pas moins remarquables. Elle en femme fatale, vénale, manipulatrice, sirène envoûtante mais néanmoins touchante dont on ne sait jamais vraiment si elle aime ou agit par intérêt. Lui en homme réservé, follement amoureux, prêt à tout par amour, même à tuer.

     

     A l’image de l’Antiquaire qui avait prévenu Raphaël de Valentin dans « La Peau de chagrin » à laquelle Truffaut se réfère d’ailleurs, Louis tombant par hasard sur le roman en question dans une cabane où ils se réfugient ( faisant donc de nouveau référence à Balzac après cette scène mémorable se référant au « Lys dans la vallée » dans « Baisers volés »), et alors que la fortune se réduit comme une peau de chagrin,  Marion aurait pu dire à Louis : «  Si tu me possèdes, tu possèderas tout, mais ta vie m'appartiendra ».

     

    Enfin  ce film est une déclaration d’amour de Louis à Marion mais aussi et surtout, à travers eux, de Truffaut  à Catherine Deneuve comme dans cette scène au coin du feu où Louis décrit son visage comme un paysage, où l’acteur semble alors être le porte-parole du cinéaste. Le personnage insaisissable, mystérieux de Catherine Deneuve contribue largement à l’intérêt du film, si bien qu’on imagine difficilement quelqu’un d’autre interprétant son rôle.

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    Comme souvent, Truffaut manie l’ellipse avec brio, joue de nouveau avec les temporalités pour imposer un rythme soutenu. Il cultive de nouveau le hasard comme dans « Baisers volés » où il était le principal allié de Doinel, pour accélérer l’intrigue.

     

    Alors, même si ce film n’est pas cité comme l’un des meilleurs de Truffaut, il n’en demeure pas moins fiévreux, rythmé, marqué par cette passion, joliment douloureuse, qui fait l’éloge des grands silences et que symbolise si bien le magnifique couple incarné par Deneuve et Belmondo. Avec « La Sirène du Mississipi » qui passe brillamment de la légèreté au drame et qui dissèque cet amour qui fait mal, à la fois joie et souffrance, Truffaut signe le film d’un cinéaste et d’un cinéphile comme récemment Pedro Almodovar avec « Les Etreintes brisées ».

     

     « La Sirène du Mississipi » s’achève par un plan dans la neige immaculée qui laisse ce couple troublant partir vers son destin, un nouveau départ, et nous avec le souvenir ému de cet amour fou dont Truffaut est sans doute le meilleur cinéaste.

     

    Dix ans plus tard, Catherine Deneuve interprétera de nouveau une Marion dans un film de Truffaut « Le dernier métro », et sera de nouveau la destinataire d’ une des plus célèbres et des plus belles répliques de Truffaut, et du cinéma, que Belmondo lui adresse déjà dans « La Sirène du Mississipi »:

     

     « - Quand je te regarde, c'est une souffrance.

    - Pourtant hier, tu disais que c'était une joie.

    - C'est une joie et une souffrance.''

     

    Sans doute une des meilleures définitions de l’amour, en tout cas de l’amour dans le cinéma de Truffaut… que nous continuerons à analyser prochainement avec « L’Histoire d’Adèle.H ». En attendant je vous laisse méditer sur cette citation et sur le chant ensorcelant et parfois déroutant de cette insaisissable « Sirène du Mississipi ». 

     

    Bonus: le trailer de "La Sirène du Mississipi"

     

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  • Les premières images de "Minuit à Paris" de Woody Allen, film d'ouverture du Festival de Cannes 2011

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    Synopsis: "Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris.
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    Photographer - Roger Arpajou © 2011 Mediapro, Versátil, & Gravier Productions


     

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    Cliquez ici pour retrouver mon dossier consacré à Woody Allen

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  • L'affiche définitive de "Tree of life" de Terrence Malick avec Brad Pitt, Sean Penn...

    Je vous parlais il y a quelques jours de "Tree of life" de Terrence Malick dont nous ne saurons que le 14 avril s'il est sélectionné ou non dans le cadre de ce 64ème Festival de Cannes. En attendant découvrez son affiche définitive.

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  • Les affiches des 50 ans de la Semaine de la Critique (Festival de Cannes 2011)

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    La Semaine de la Critique célèbrera sa 50ème édition lors du prochain Festival de Cannes.
    A cette occasion, l’agence "Les Bons Faiseurs", avec laquelle la Semaine collabore pour la septième fois, a imaginé une déclinaison d’affiches rendant hommages à différents auteurs révélés par la Semaine.  5 affiches, 5 films, 5 univers nous racontent 50 ans de premières fois. De Bernardo Bertolucci à Alejandro González Iñárritu, de Barbet Schroeder à Jacques Audiard en passant par Wong Kar-wai, la Semaine de la Critique honore, à travers ces affiches, 5 décennies de cinéastes découverts par la Critique française.

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  • Découvrez l'affiche ACID Cannes 2011

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    Les cinéastes réunis au sein de l'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion  viennent de dévoiler l'affiche ACID - CANNES 2011, signée Speedy Graphito, et qui succède à celles de Thierry Guitard, Pierre Etaix et Willem.

    Comme chaque année, l'ACID présentera lors du festival une programmation internationale de 9 films de long métrage, documentaires ou de fiction, pour la plupart sans distributeur en France.

    Des courts métrages complèteront ces séances, ouvertes à tous les publics, en présence des équipes des films et de leurs "parrains" de l'ACID, du 12 au 21 mai 2011.

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  • L'hommage du Festival de Cannes 2011 à Jean-Paul Belmondo en sa présence

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    A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1959

    Le programme de ce 64ème Festival de Cannes commence à se dessiner tout doucement et surtout à se révèler particulièrement attractif: Robert De Niro président du jury, "Minuit à Paris" de Woody Allen en ouverture, Michel Gondry président du jury des courts métrages, Kubrick à l'honneur, Emir Kusturica président du jury Un Certain Regard, Mélanie Laurent maîtresse de cérémonie, plus que probablement Almodovar en compétition... et maintenant un hommage à Jean-Paul Belmondo, un hommage auquel je me ferai un plaisir d'assister et dont vous pourrez bien entendu retrouver le compte rendu ici et sur inthemoodforcannes.com . Cet hommage aura lieu le 17 mai, pour une soirée spéciale en l'honneur de Jean-Paul Belmondo. Ce dernier assistera ainsi à la première du documentaire de Vincent Perrotet Jeff Domenech "Belmondo, itinéraire...". Vous retrouverez, ci-dessous, le communiqué de presse du festival et la filmographie de Jean-Paul Belmondo à qui, à cette occasion, je consacrerai bientôt de nombreux articles sur inthemoodforcannes.com et inthemoodforcinema.com .


    « Nous sommes heureux qu’il ait accepté d’assister à la soirée festive donnée pour saluer son talent et son itinéraire. L’étendue de son registre, le charisme de sa personnalité, la précision de son jeu, la gouaille de ses propos, l’aisance de son allure en ont fait avec Jean Gabin et Michel Simon, l’un des plus grands comédiens français de tous les temps. De nombreux films sont là pour en porter témoignage. Nul doute que la tribu des comédiens français, Jean Rochefort, Claude Rich, Pierre Vernier et Jean-Pierre Marielle, ses amis du Conservatoire, en tête, tiendra à monter les marches cannoises pour fêter “Bébel” sous l’ovation de son public de toujours. », déclarent Gilles Jacob et Thierry Frémaux.

    Le moment est en effet venu de célébrer l’extraordinaire talent de l’acteur français. Depuis la fin des années cinquante, Jean-Paul Belmondo incarne le meilleur du cinéma populaire (Philippe de Broca, Henri Verneuil, Gérard Oury, Georges Lautner, Jacques Deray) qu’il a su concilier avec le cinéma d’auteur triomphant des années soixante et soixante-dix (Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Melville, François Truffaut, Claude Lelouch ou encore Alain Resnais, sans oublier de Vittorio Sica et Alberto Lattuada). L’Homme de Rio, A bout de souffle, Pierrot le Fou, Léon Morin Prêtre, La Sirène du Mississipi, Le Magnifique, Stavisky ou Borsalino sont autant d’illustrations parmi d’autres de son registre exceptionnel.
    Connu dans le monde entier, inspirant des générations d’acteurs, populaire de Los Angeles à Tokyo, de Mexico à Moscou, Jean-Paul Belmondo est certainement l’une des personnalités du cinéma français les plus aimées du public.

    Le Festival de Cannes souhaitait depuis longtemps le retrouver sur le tapis rouge. Entouré de ses amis et de ses admirateurs, Jean-Paul Belmondo assistera le mardi 17 mai à la première du documentaire de Vincent Perrot et Jeff Domenech, « Belmondo, Itinéraire… » et à cette projection succèderont un dîner et une fête, clôturant ainsi cette journée-hommage.

    Filmographie de Jean-Paul Belmondo (source: wikipédia)

    ]1956 : Molière court-métrage de Norbert Tildian

    1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez

    1957 : Les Copains du dimanche d'Henri Aisner

    1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret

    1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné

    1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret

    1959 : Mademoiselle Ange de Géza von Radványi

    1959 : Charlotte et son jules court-métrage de Jean-Luc Godard  (sorti en 1961)

    1959 : À double tour de Claude Chabrol

     1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard

    1960 : Classe tous risques de Claude Sautet

    1960 : Moderato cantabile de Peter Brook

    1960 : La Française et l'Amour (sketch - L'adultère) d'Henri Verneuil

    1960 : Les Distractions de Jacques Dupont

    1960 : Le Mauvais Chemin (La Viaccia) de Mauro Bolognini

    1960 :  La Paysanne aux pieds nus - (La Ciociara) de Vittorio De Sica

    1961 : La Novice d'Alberto Lattuada

    1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville

    1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard

    1961 : Les Amours célèbres  un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Michel Boisrond(sketch Lauzun)

    1961 : Chasse aux vedettes "court-métrage" de Camille Chatelot

    1961 : Riviera-Story de Wolfgang Becker

    1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker

    1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville

    1962 : Cartouche de Philippe de Broca

    1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil

    1962 :  Un cœur gros comme ça documentaire de François Reichenbach

    1963 : Le jour le plus court de Sergio Corbucci

    1963 : La Mer à boire (Mare Matto) de Renato Castellani

    1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls

    1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier

    1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville

    1963 : Le Jour le plus court  de Sergio Corbucci

    1964 : Les Don Juan de la Côte d'Azur de Vittorio Sala

    1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca

    1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil

    1964 : Échappement libre de Jean Becker

    1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro

    1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil

    1965 : Par un beau matin d'été de Jacques Deray

    1965 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard

    1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca

    1966 : Tendre Voyou de Jean Becker

    1966 : Paris brûle-t-il? de René Clément

    1966 : Le Démoniaque de René Gainville

    1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston

    1967 : Le Voleur de Louis Malle

    1968 : Ho ! de Robert Enrico

    1969 : Le Cerveau de Gérard Oury

    1969 : La Sirène du Mississippi de François Truffaut

    1969 : Dieu a choisi Paris documentaire de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys

    1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Henri

     1970 : Borsalino de Jacques Deray

    1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau

    1971 : Le Casse d'Henri Verneuil

    1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol

    1972 : La Scoumoune de José Giovanni

    1973 : L'Héritier de Philippe Labro

    1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca

    1974 : Stavisky... (L'empire d'Alexandre) d'Alain Resnais

    1974 : T'es fou Marcel... court-métrage de Jean Rochefort

    1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil

    1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca

    1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro

    1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil

    1977 : L'Animal de Claude Zidi

    1979 : Flic ou voyou de Georges Lautner :

     1980 : Le Guignolo de Georges Lautner

    1980 : Balles de débutants - court métrage - de Adolphe Drey

    1981 : Le Professionnel de Georges Lautner

    1982 : L'As des as de Gérard Oury

    1983 : Le Marginal de Jacques Deray

    1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil

    1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner

    1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady

    1987 : Le Solitaire de Jacques Deray

    1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch

     1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner

    1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda

    1995 : Les Misérables de Claude Lelouch

    1996 : Désiré de Bernard Murat

    1998 : 1 chance sur 2 de Patrice Leconte

    1999 : Peut-être de Cédric Klapisch

    2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier

    2000 : Amazone de Philippe de Broca

    2009 : Un homme et son chien de Francis Huster

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  • Petite pause... en attendant toutes les informations sur le Festival de Cannes 2011

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    Comme je vais m’octroyer une courte pause de quelques jours en dehors des blogs et d’internet avant de revenir vous parler de cinéma avec enthousiasme et passion, vous trouverez, ci-dessous, quelques articles à lire et quelques films à voir en attendant mon retour et en attendant le retour des articles quotidiens sur inthemoodforcinema mais aussi sur inthemoodforcannes.com dont la publication sera également quotidienne à partir de mon retour sur ces blogs et jusqu’au Festival de Cannes (et a fortiori pendant puisque je vous le commenterai en direct de la Croisette du 11 au 23 mai) avec de nombreuses informations sur l’édition 2011 mais également avec des rétrospectives et de multiples informations pratiques.

     Vous trouverez également prochainement de nombreux bons plans sur inthemoodforluxe à Cannes, et évidemment toujours ailleurs.

     Ce sera aussi le retour des critiques de classiques du 7ème art un peu délaissées ces derniers temps sans oublier évidemment les critiques en avant-première et récits de divers évènements de la vie cinématographique…

    Quelques articles, en attendant donc :

    Critique de « Green zone » de Paul Greengrass, à ne pas manquer ce soir, à 20H50, sur Canal plus

    Ne manquez pas non plus "La Règle du jeu" de Jean Renoir, à 20H40, sur Arte, lundi et retrouvez mon analyse du film en cliquant ici.

    Comment être accrédité au Festival de Cannes ? Tous les bons plans (concours, procédures…) pour être accrédité et profiter au mieux de votre accréditation et même pour profiter du festival sans accréditation.

    Critique en avant-première du documentaire « D’un film à l’autre, une histoire de Claude Lelouch »

    Critique du film « Les yeux de sa mère » de Thierry Klifa et récit de ma rencontre avec Catherine Deneuve, Nicolas Duvauchelle, Marisa Paredes, Marina Foïs, Géraldine Pailhas, Jean-Baptiste Lafarge, Thierry Klifa

    Compte rendu du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011

    En hommage à Annie Girardot, le classique de la semaine : « Rocco et ses frères » de Luchino Visconti

    Critique de la pièce de théâtre "Une journée ordinaire" avec Anouchka et Alain Delon dont la dernière aura lieu le 9 avril

    Et si vous avez envie d’une petite escapade festivalière, rendez-vous au Festival du film Policier de Beaune (du 30 mars au 3 avril)  ou au Festival des Scénaristes de Bourges (du 30 mars au 2 avril) …et si vous avez envie d’une escapade luxueuse, partez découvrir le Corinthia hotel London qui ouvre le 2 avril.

    Et n’oubliez pas : pour tout savoir sur le Festival de Cannes 2011, rejoignez la nouvelle page Fan Facebook  d’inthemoodforcannes et son compte twitter et suivez également la page Fan d’Inthemoodforcinema.com et son compte twitter.

    A très bientôt... et surtout n'oubliez pas l'essentiel: plonger sans modération "in the mood for cinema"!

     
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  • Découvrez l'affiche de "Minuit à Paris" de Woody Allen, film d'ouverture du 64ème Festival de Cannes

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    Si vous suivez ce blog, vous savez donc sans doute à quel point j'apprécie le cinéma de Woody Allen et à quel point j'attends le film d'ouverture de ce festival de Cannes 2011. C'est donc avec plaisir que je découvre aujourd'hui son affiche qui nous promet une promenade romantique dans Paris...(ci-dessus).

    Cliquez ici pour retrouver mon dossier consacré à Woody Allen

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    Photographer - Roger Arpajou © 2011 Mediapro, Versátil, & Gravier Productions

    Vous le savez, c'est un habitué du Festival de Cannes qui fera l'ouverture de cette 64ème édition, Woody Allen avec le très attendu "Midnight in Paris", le jour même de la sortie en salles du film, le 11 mai. Fidèle à son habitude, Woody Allen ne sera pas en compétition mais présentera à nouveau un film à Cannes.

    Voici le communiqué de presse du festival à ce sujet:

    Cette comédie romantique tournée l’été dernier à Paris réunit une vaste distribution internationale, à laquelle participent Owen Wilson, Rachel McAdams, Marion Cotillard ainsi que Kathy Bates, Adrien Brody, Carla Bruni-Sarkozy, Gad Elmaleh et Léa Seydoux.

    Après Londres (Match Point) et Barcelone (Vicky Cristina Barcelona), c’est Paris qui a les honneurs de la caméra du cinéaste new-yorkais le plus apprécié du public européen.

    « Midnight in Paris est une merveilleuse lettre d’amour à Paris, déclare le délégué général Thierry Frémaux. C’est une œuvre dans laquelle Woody Allen approfondit les questions posées dans ses derniers films : notre rapport à l’histoire, à l’art, au plaisir et à la vie. Pour son 41e long-métrage, Il fait à nouveau preuve d'une belle inspiration. »

    Produit par Mediapro (Espagne) et par Gravier Productions (New York) et distribué par Mars Films en France, le film sortira en salles le jour de sa présentation à Cannes. Les spectateurs français pourront ainsi le découvrir dans 400 salles à travers le pays. A cette occasion, le Festival de Cannes a souhaité, avec l’accord de son partenaire Canal+ et le soutien de la Fédération Nationale des Cinémas Français, mettre à disposition de toutes les salles qui le demanderont la cérémonie d’Ouverture, afin que les spectateurs puissent vivre en direct le programme complet de la soirée de lancement du Festival.
    Le Festival de Cannes entend ainsi marquer le lien fort qui l’unit aux salles et à leurs publics et attirer l’attention sur les films en sélection.

     

     
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