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IN THE MOOD FOR CANNES 2025 - Page 75

  • Découvrez les premières images de la Plage Majestic 64 by ADR prod : lieu incontournable du festival

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    C'est désormais un lieu incontournable pour la presse et les équipes de film: la plage Majestic (qui chaque année porte le nom du numéro de l'édition du festival) 64, création originale ADR prod toujours magnifiquement mise en scène. Lieu idéal pour donner ses rendez-vous professionnels, juste à côté du palais des festivals tout en profitant d'une vue à couper le souffle sur la baie de Cannes. The place to be...où je vous donne d'ores et déjà rendez-vous!

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  • Concours: 5x2 places pour "L'Oeil Invisible" de Diego Lerman (sélection 42ème Quinzaine des Réalisateurs)

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    Tout en vous rappelant que vous pouvez toujours gagner l'intégrale Francis Lai/Claude Lelouch et des affiches  du documentaire "D'un film à l'autre",  ici, je vous propose aujourd'hui de remporter 5x2 places pour découvrir en salles "L'oeil invisible" de Diego Lerman.

    Comme le délai est court (vos participations sont à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avant  samedi soir), les 5 premiers à m'envoyer leurs coordonnées postales par email avec pour intitulé de leur email "Concours L'Oeil invisible", remporteront ces places.

    Ce film était en compétition de la 42ème Quinzaine des Réalisateurs.

    Synopsis: Buenos Aires, mars 1982. Dans les rues de la capitale argentine, la dictature militaire est contestée. María Teresa est surveillante au Lycée National de Buenos Aires, l’école qui forme les futures classes dirigeantes du pays. Elle a 23 ans et veut bien faire. M. Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite en elle l’employée zélée qu’il attendait et lui apprend à être l’oeil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des autres : l’oeil invisible.
    María Teresa se lance alors dans une surveillance acharnée de ce petit monde clos, imaginant, décelant, traquant...

     
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  • Pour la 12ème année consécutive, Jean Roch et le VIP Room investissent la Croisette

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    Cette année, comme chaque année, la priorité sera bien entendu l'actualité purement cinématographique cannoise sur inthemoodforcannes.com mais également comme chaque année, vous trouverez également ici (mais aussi sur mon blog plus "touristique" inthemoodforluxe.com) l'actualité festive de cette édition 2011.  Je commence donc aujourd'hui par le VIP room dont nous venons d'apprendre que, pour la 12ème année consécutive, qu'il investirait la Croisette. Comme l'an passé (notamment pour le concert de Charlie Winston), j'y ferai d'ailleurs sans doute un passage cette année, le VIP room étant l'adresse incontournable des nuits cannoises.

     Cette année à nouveau, le VIP room et son palmarès de fêtes mondialement renommé s’installent ainsi au cœur du somptueux Palm Beach Casino, spot unique surplombant la baie de Cannes

     Chaque soir pendant le Festival, le VIP ROOM est le club exclusif de la croisette accueillant près de 3 000 privilégiés triés sur le volet, venus apprécier la fabuleuse ambiance des soirées de films, au rythme des plus grands Djs internationaux, rock stars, rap stars, pop stars internationales et festival addicts…

     Paradis terrestre ancré dans l’histoire du Festival du Film où se donnent rendez-vous les plus grandes personnalités du cinéma, le VIP ROOM met cette année à l’honneur le concept  « on ira tous au paradis … »

     Le VIP ROOM dispose d’une  « Terrasse Privée » transformée pour l’occasion en un véritable « jardin d’Eden », dédiée à l’événementiel et aux « sept plaisirs capitaux ».

    Un espace lounge de 1 500 m² à la belle étoile avec vue imprenable sur la mer, la Croisette et ses Palaces.

     Ce lieu éphémère et modulable accueillera des événements privés de prestige : dîners, soirées de films, press junket, cocktails dînatoires et lancements « sur mesure »…

     Toujours à la pointe de la tendance et de l’originalité, le VIP ROOM saura vous surprendre pour cette édition avec une scénographie toujours plus exceptionnelle…

    A suivre bientôt sur inthemoodforcannes.com ...

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  • Critique de "Mother" de Bong Joon-Ho (président du jury de la caméra d'or du 64ème Festival de Cannes)

    A l'occasion de l'annonce de la présidence du jury de la caméra d'or par Bong Joon-Ho, je vous propose, ci-dessous, la critique de "Mother".

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    Mother. Voilà un titre bien ambitieux mais de la part de Bong Joon-ho dont c'est le quatrième long-métrage et qui avait, avec « Memories of murder », affirmé sa marque et son talent, on pouvait (légitimement) s'attendre à un film à la hauteur de cette ambition.

    Mother (Kim Hye-Ja) est ici une veuve qui élève seule son fils unique Do-joon (Won Bin), sa raison d'être mais aussi son inquiétude perpétuelle, ce dernier étant intellectuellement déficient et particulièrement naïf. Lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte, Do-joon est immédiatement accusé. Sa mère décide de mener l'enquête pour prouver son innocence.

    Dès le premier plan qui met en scène la mother du titre éponyme, Joon-ho Bong nous envoûte, nous intrigue, nous charme, nous provoque, nous inquiète.  La mère danse de manière languissante, poétique et décalée, dans un champ de blé. La caméra, fluide et presque sensuelle, se rapproche et tournoie. Joon-ho Bong nous annonce qu'il va mener la danse, à n'en pas douter peu conventionnelle, et qu'au centre de cette danse se trouvera la mère. Valse visuelle et des genres que Joon-ho Bong ne cessera de conduire avec brio jusqu'au dernier plan.

    Oubliant cette scène qui aurait dû résonner comme un avertissement, comme une promesse d'inattendu,  Bong Joon-ho nous oriente d'abord vers la comédie. Teintée d'humour noir certes. Et puis c'est le meurtre. Et la comédie dévie vers le thriller, progressivement,  Bong Joon-ho instillant intelligemment de l'étrangeté menaçante dans des scènes quotidiennes alors à la tonalité décalée, par l'effet d'un savant sens du montage, de l'ellipse, du gros plan, du cadrage et par des plans d'une beauté redoutable.

    Là où souvent les ruptures de ton et le mélange des genres ralentissent et alourdissent une intrigue, ici, ils la densifient au contraire, marques du style unique de leur auteur. Comme la mère dans le premier plan, Jonn-ho Bong nous enserre dans son univers nous embarquant avec elle dans son sentiment maternel, inconditionnel, qui se heurtera à la folie de la vulgarité ordinaire. Celle de la justice. Ou de la police incompétente. Avant, elle-même, de sombrer dans sa folie maternelle synonyme d'amour inconditionnel.    Bong Joo-ho relativise ainsi cette  folie, les scènes de folie étant cadrées avec plus d'inquiétante fantaisie que les scènes quotidiennes, ce qui est folie aux yeux du monde étant normalité dans le regard d'une mère prête à tout pour sauver son fils.

    Pour parvenir à ce film captivant, il fallait aussi une actrice exceptionnelle comme l'est Kim Hye-Ja, avec son regard tantôt compatissant, tantôt inquiétant, tantôt déterminé, tantôt coupable souvent tout à la fois, mais aussi un sens aigu du suspense que le « simple » écoulement d'eau d'une bouteille parvient à faire culminer par la minutie de la mise en scène et l'ingéniosité  du découpage.

     Bong Joon-ho fait ainsi danser et s'entrelacer subtilement tragédie du souvenir et bonheur de l'oubli, violence et amour inconditionnel, humour noir et folie,  culpabilité suffocante et soleil rédempteur symbolisé par la beauté vertigineuse du dernier plan qui  achève de nous emporter nous rappelant la promesse envoûtante et poétique de la danse initiale. Promesse tenue au-delà de nos espérances pour ce film hybride, palpitant, étonnant, poignant qui n'épargne ni les travers de la société coréenne ni les ombres et forfaits d'un inconditionnel amour maternel (pléonasme ?) pour mieux encore en exalter la force renversante.

    « Mother » a été présenté dans la section « Un Certain Regard » du Festival de Cannes 2009 et a été élu meilleur film au 30ème trophée « The Blue Dragon Awards » à Séoul.

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  • Bong Joon-Ho, président du jury de la Caméra d'or du Festival de Cannes 2011

    bong.jpgA l'approche de la conférence de presse du Festival de Cannes 2011, le 14 avril, les premières informations officielles continuent de tomber, annonçant une édition prestigieuse. 

    Alors que nous savions déjà depuis plusieurs semaines que le jury serait présidé par Robert De Niro, nous avons appris aujourd'hui que ce serait le cinéaste coréen Bong Joon-ho qui présiderait la Caméra d'or.

     A cette occasion, vous pourrez retrouver mon résumé de mon interview du cinéaste réalisée l'an passé, à l'occasion de la sortie de "Mother".  Ci-dessous, le communiqué de presse du festival à ce sujet. (Photo ci-contre : Bong Joon-Ho, lors de mon interview, l'an passé).

    Réalisateur et scénariste, Bong Joon-ho fait des études de sociologie et de cinéma avant de passer à la réalisation. Il attire l’attention de la critique dès son premier long métrage Barking Dog (Les chiens qui aboient ne mordent pas - 2000). Le suivant, Memories of Murder (2004), immense succès public en Corée (et 1er prix du Festival de Cognac) le consacre meilleur réalisateur. The Host, présenté en 2006 à la Quinzaine des réalisateurs va définitivement asseoir sa réputation à l’international comme auteur de film de genre qu’il élève au rang d’art.
    Il est invité à Cannes en Sélection officielle avec Tokyo ! (2008), tryptique qui l’associe à Leos Carax et Michel Gondry. En 2009, il y présente Mother au Certain Regard, mélodrame intimiste et subtile analyse de la famille coréenne.

    Bong Joon-ho succède à Bruno Dumont, Abbas Kiarostami, Pavel Lounguine ou Roschdy Zem et Gael Garcia Bernal.
    La Caméra d’or est attribuée au meilleur premier film présenté en Sélection officielle, à la Semaine de la Critique ou à la Quinzaine des réalisateurs.
    Le Prix sera remis par le président du jury lors de la cérémonie de clôture, le dimanche 22 mai.

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  • Lee Chang-dong et Jerzy Skolimowski présidents du jury de la Semaine de la Critique 2011

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    Alors que c'est le 18 avril que sera dévoilé officiellement le programme de la Semaine de la Critique 2011, qui célèbre cette année ses 50 ans, nous venons d’apprendre que ce sont  les réalisateurs sud-coréen Lee Chang-dong et polonais Jerzy Skolimowski qui présideront le jury de la Semaine de la Critique 2011.

     Lee Chand-dong décernera le prix des longs métrages tandis que le cinéaste polonais aura la charge de récompenser les courts métrages.

    Tous deux connaissent déjà bien le festival.  L'actrice principale du film « Secret sunshine » de Lee Chang-dong, Jeon Do-yeon, est  ainsi repartie  en 2007, couronnée du Prix d'interprétation féminine du festival.   Lee Chang-dong fut déjà membre du jury du Festival, en 2009 (sous la présidence d’Isabelle Huppert). En compétition avec « Poetry » l’an passé, il a remporté la prix du scénario.

    Quant à Jerzy Skolomowski, il reçut, en 1978, le Grand prix du Jury du Festival de Cannes pour "Le Cri du sorcier" et en 1982  le prix du scénario  pour "Travail au noir."

     La 50e édition  de la Semaine de la Critique aura lieu du 12 au 20 mai 2011.

    Filmographie de Lee Chang-dong en tant que réalisateur :

    1997 : Green Fish

    2000 : Peppermint Candy

    2002 : Oasis

    2007 : Secret Sunshine

    2010 : Poetry

    Filmographie de Jerzy Skolimowski en tant que réalisateur

    1961 : Boks, documentaire

    1964 : Signe particulier : néant

    1965 : Walkower

    1966 : La Barrière

    1967 : Le Départ

    1970 : Les Aventures du brigadier Gérard

    1971 : Deep End

    1972 : Roi, Dame, Valet

    1978 : Le Cri du sorcier

    1981 : Haut les mains

    1982 : Travail au noir

    1984 : Succès à tout prix

    1986 : Le Bateau phare

    1989 : Les Eaux printanières

    1991 : Ferdydurke

    2008 : Quatre nuits avec Anna

    2010 : Essential Killing

     

    Catégories : SEMAINE DE LA CRITIQUE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Chopard, partenaire officiel du Festival de Cannes pour la 14ème année : la palme d'or par Chopard

    palme.jpgLa Palme d’Or, récompense suprême décernée au meilleur long métrage en compétition lors du Festival, sera réalisée pour la 14ème année consécutive par les ateliers Chopard, et remise lors de la cérémonie de clôture le 22 mai.

     Redessiné par Caroline Gruosi-Scheufele en 1998, ce précieux trophée est sans conteste le « bijou » le plus convoité du Festival. L

    es « mini » Palmes décernées aux prix d’interprétation féminine et masculine et le Trophée Chopard sont également réalisés par les artisans de la Maison genevoise.

    La Palme pèse 118 gr d’or jaune et 1248 gr de cristal de roche ; elle mesure 13,5cmx9cmx9cm.

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  • L'hôtel Palais Stéphanie de Cannes devient le JW Marriott Cannes Palais Stéphanie

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    marriott.jpgComme vous le savez, peut-être, pour la 11ème année consécutive, je serai à Cannes accréditée pour le Festival du Film, et pour la deuxième année accréditée presse professionnelle, et vous pourrez m'y suivre en direct sur http://www.inthemoodforcannes.com (blog lauréat du concours de blogs du Festival de Cannes 2008 et prix off Cannes du meilleur blog du Festival de Cannes 2010) et sur http://www.inthemoodforcinema.com mais aussi sur http://www.inthemoodforluxe.com où je vous informerai des bons plans "in the mood for luxe" du festival.

    A nouveau (le 1er avril) l'hôtel Palais Stéphanie change donc d'enseigne pour cette fois devenir le JW Marriott Cannes, toujours 5 étoiles, avec un emplacement idéal à deux pas du palais des congrès. Un hôtel que j'espère avoir bientôt l'opportunité de tester pour vous.  Une chaîne Marriott qui prône "un luxe discret" et qui se caractérise par "une élégance simple" et "un confort authentique" avec une atmosphère et un cadre soignés dans des lieux souvent idylliques, propices à la détente.

    Piscine extérieure  unique sur le toit de l'hôtel,  bar-restaurant La Scena, casino sur place, 261 chambres, conciergerie... décoration très "in the mood for cinema", le JW Marriott Cannes pourrait bien devenir la nouvelle adresse à la mode des festivaliers qui recherchent un logement "in the mood for luxe"!

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    Palais Stéphanie

    50 boulevard de la Croisette, BP 224, Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Cannes, 06414 France

    Téléphone : 33 4 92997000

    Site internet du JW Marriott Cannes
    Page Facebook du JW Marriott Cannes
     
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  • Découvrez l'affiche du 64ème Festival de Cannes : Faye Dunaway par Jerry Schatzberg

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    En 2010, le Festival de Cannes, avait choisi de « mettre à l’affiche » Juliette Binoche tenant un stylo lumineux sur fond bleu me rappelant la citation de Cocteau "Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière." Une affiche qui s'affirmait une nouvelle fois dans la modernité mais aussi à la confluence des arts et des cultures avec une actrice dont le parcours dépasse largement les frontières de l'hexagone mais aussi celles du cinéma et à qui ce festival a d’ailleurs porté bonheur puisque, la même année, elle a obtenu le prix d’interprétation pour son magnifique rôle dans « Copie conforme » de Kiarostami (que je vous recommande si vous ne l’avez pas encore vu !). Sa sélection avait d’ailleurs créé une vaine polémique, certains criant au favoritisme.

     Cette année, c’est à nouveau une actrice qui est à l’honneur, une actrice qu’il n’est d’ailleurs pas rare de croiser dans les travées du palais du festival d’ailleurs : Faye Dunaway.

     A nouveau également c’est la modernité, même l’intemporalité, qui est à l’honneur avec cette affiche, modèle de grâce, d’épure, de sobriété, de sophistication, de mystère, de classe, de glamour, et même pourvue d’une certaine langueur… (auxquels nous invite cette édition 2011 ?).

     Cette photo a été prise par Jerry Schatzberg en 1970. Peut-être cette affiche signe-t-elle le retour du (grand) cinéma américain au festival qui l’avait un peu délaissé l’an passé avec d’ores et déjà Robert De Niro en président du jury et Woody Allen en ouverture. ?

    Je vous laisse découvrir le communiqué de presse du festival, à ce sujet, ci-dessous, qui nous apprend également que « Portrait d’une enfant déchue », dans lequel Faye Dunaway occupe le premier rôle, vient d'être restauré par le studio Universal et sera présenté en copie restaurée lors du Festival de Cannes, en présence du réalisateur et de son actrice.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival en direct sur ce blog mais également sur mon blog quotidien principal http://www.inthemoodforcinema.com et que vous pouvez également suivre inthemoodforcannes.com sur twitter (http://twitter.com/moodforcannes ) et sur Facebook (http://facebook.com/inthemoodforcannes ).

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    Le cinéaste new-yorkais, lauréat de la Palme d’or pour Scarecrow (l’Epouvantail, 1973), a commencé sa carrière comme photographe. Son travail est rapidement remarqué, en particulier la série de photos de Bob Dylan, prises dans les années soixante : Schatzberg a signé en particulier le portrait du chanteur qui orne la couverture de son légendaire album Blonde on Blonde. Au début des années 70, Schatzberg se tourne vers le cinéma. Son premier film : Puzzle of a Downfall Child (Portrait d’une enfant déchue, 1970) révèle un sens du cadrage et de la lumière exceptionnel chez un débutant. Suivront rapidement Panique à Needle Park (1971), qui révèle Al Pacino, et Scarecrow, consacrés à Cannes.

    Portrait d’une enfant déchue, dans lequel Faye Dunaway occupe le premier rôle, vient d'être restauré par le studio Universal. Longtemps absent des écrans, il sera présenté en copie restaurée lors du Festival de Cannes, en présence du réalisateur et de son actrice. En France, il sera distribué par Carlotta à l'automne 2011.

     

    L’agence H5 a réalisé l’affiche et signe la création graphique du Festival 2011.

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  • Critique de "Borsalino" de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon

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    Dans le cadre de l'hommage du Festival de Cannes 2011 à Jean-Paul Belmondo, dont je vous parlais hier, ici, je vous propose aujourd'hui la critique de "Borsalino" de Jacques Deray.

    Voilà. C'était en 1970. 4, 7 millions de spectateurs avaient alors vu ce film produit par Alain Delon. Un film alors très médiatisé. Et pour cause : deux mythes du cinéma s'y retrouvaient pour la première fois, 28 ans avant que Patrice Leconte les réunisse à nouveau pour « Une chance sur deux ». Belmondo avait d'ailleurs reproché à Delon d'être deux fois sur l'affiche, en tant que producteur et en tant qu'acteur. Ce jeu et cette apparente concurrence entre les deux acteurs avaient même conduit Jacques Deray à s'arranger pour qu'ils aient exactement le même nombre de plans et il est vrai que les deux acteurs y sont autant l'un que l'autre à leur avantage...

    Basé sur le roman « Bandits à Marseille » d'Eugène Saccomano, « Borsalino » est inspiré de l'histoire des bandits Carbone et Spirito   dont les noms avaient finalement été remplacés en raison de leurs rôles pendant l'Occupation. On y retrouve, outre Delon et Belmondo,  Nicole Calfan, Françoise Christophe, Corinne Marchand, Mireille Darc (qui fait une apparition remarquée) mais aussi Michel Bouquet, Julien Guiomar, Mario David, Laura Adani. Les dialogues sont signés Jean-Claude Carrière, co-scénariste avec Claude Sautet, Jacques Deray, Jean Cau. Rien de moins !

    Début des années 30 à Marseille. Roch Siffredi (Alain Delon) sort de prison. Venu retrouver son amie Lola (Catherine Rouvel) il rencontre par la même occasion son nouvel amant François Capella (Jean-Paul Belmondo). S'ensuit une bagarre entre les deux rivaux, elle scellera le début d'une indéfectible amitié.  Capella cherche à se faire une place dans la pègre marseillaise. Les deux truands vont ainsi se trouver et  se respecter. De cette réunion va naître une association de malfaiteurs florissante puis une amitié à la vie, à la mort qui va leur permettre de gravir les échelons de la Pègre marseillaise !

    D'un côté, Capella/Belmondo séducteur, désinvolte, bon vivant,  aux goûts clinquants et aux manières cavalières. De l'autre Siffredi/Belmondo élégant, ambitieux, taciturne, froid, implacable, presque inquiétant. Deux mythes du cinéma face à face, côte à côte qui jouent avec leurs images. Parfois avec dérision (ah la scène de la baignade, ah la bagarre...), démontrant ainsi d'ailleurs l'humour dont ils savaient et savent faire preuve même celui dont ses détracteurs l'accusaient à tort d'en être dépourvu, même si dans le DVD on reconnaît plus volontiers cette qualité à Jean-Paul Belmondo et à Delon... sa générosité. Jouant avec leur image encore lorsqu'ils deviennent des gangsters stars sur le passage desquels on se  détourne, et applaudis par la foule, comme ils le sont en tant qu'acteurs.

    C'est aussi un hommage aux films de gangsters américains, aux films de genre, avec leurs voitures rutilantes,  leurs tenues élégantes parfois aussi clinquantes (dont le fameux Borsalino qui inspira le titre du film), leurs femmes fatales mystérieuses ou provocantes, leurs lieux aussi folkloriques et hauts en couleurs que les personnages qui les occupent. En toile de fond la pittoresque Marseille, Marseille des années 30,  sorte de Chicago française, Marseille luxueusement reconstituée que Deray filme avec minutie, chaleur, avec l'allégresse qui illumine son film influencé par l'atmosphère ensoleillée et chaleureuse de Marseille. Sa caméra est alerte et virevoltante et elle accompagne avec une belle légèreté et application quelques scènes d'anthologie comme celle de la fusillade dans la boucherie. Tout cela donne au film une vraie « gueule d'atmosphère » qui n'appartient qu'à lui. Et s'il n'y a pas réellement de suspense, Deray nous fait suivre et vivre l'action sans penser à la suivante, à l'image de Siffredi et Capella qui vivent au jour le jour;  il  ne nous embarque pas moins avec vivacité dans cette ballade réjouissante, autant teintée d'humour et de second degré (dans de nombreuses scènes mais aussi dans les dialogues, savoureux) que de nostalgie, voire de mélancolie suscitée par la solitude du personnage de Delon dont la majesté de fauve, parfois la violence, semblent être les masques de la fragilité. Et dont la solitude fait écho à celle de l'acteur, auréolé d'un séduisant mystère. Celui d'un fauve blessé.

    Un film que ses deux acteurs principaux font entrer dans la mythologie de l'Histoire  du cinéma, et qui joue intelligemment avec cette mythologie, ce film étant par ailleurs  avant tout un hymne à l'amitié incarnée par deux prétendus rivaux de cinéma.  Ce sont évidemment deux rôles sur mesure pour eux mais c'est aussi toute  une galerie de portraits et de personnages aussi pittoresques que la ville dans laquelle ils évoluent qui constitue d'ailleurs  un véritable personnage (parmi lesquels le personnage de l'avocat magistralement interprété par Michel Bouquet). Un film avec un cadre, une ambiance, un ton, un décor, deux acteurs uniques. Et puis il y a l'inoubliable musique de Claude Bolling avec ses notes métalliques parfois teintées d'humour et de violence, de second degré et de nostalgie, d'allégresse et de mélancolie,  de comédie et de polar entre lesquels alterne ce film inclassable.

    « Borsalino » fut nommé aux Golden Globes et à l'ours d'or. Quatre ans plus tard Jacques Deray réalisera Borsalino and co, de nouveau avec Alain Delon, sans connaître le même succès auprès du public et de la critique. Reste un film qui, 40 ans après, n'a rien perdu de son aspect jubilatoire et semble même aujourd'hui encore, pour son habile mélange des genres, en avoir inspiré beaucoup d'autres. Imité, rarement égalé. En tout cas inimitable pour ses deux personnages principaux que ses deux acteurs mythiques ont rendu à leurs tours mythiques, les faisant entrer dans la légende, et dans nos souvenirs inoubliables, inégalables et attendris de cinéphiles.

    Retrouvez "Borsalino" en DVD.borsalino1.jpg

     DVD 2 : Plus de 2 heures de suppléments inédits - Bonus réalisés par Agnès vincent Deray et Pierre-Henri Gibert : reportage sur le tournage du film en 1969, interviews des acteurs à la sortie du film en 1970, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon racontent leurs personnages, les Parisiennes chantent le thème de Borsalino, la Genèse du film (témoignages de Jean-Claude Carrière et Eugène Saccomano), les secrets du tournage (témoignages de Michel Bouquet, Nicole Calfan, Françoise Christophe, Corinne Marchand et Catherine Rouvel), la musique de Claude Bolling: un thème universel (Témoignages de Claude Bolling et Stéphane Lerouge), témoignages de Michel Drucker et Agnès Vincent Deray, avec la participation exceptionnelle d'Alain Delon.

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    Catégories : HOMMAGES DU FESTIVAL Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer